PROGRAMME RÉSISTANCES
ÉCRAN SUR COURTS

ven. 24 févr. 2017 20h30
sam. 25 févr. 2017 20h30
Réalisation |
Groupe Boris Barnet
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Pays |
Canada
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Année |
2015
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Format |
16mm
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Durée |
63' |
Collaboration |
Lausanne Underground Film and Music Festival |
Cycle |
Écran sur courts |
ÉCRAN SUR COURTS
EN PRÉSENCE DU COLLECTIF BORIS BARNET
DEUX SÉANCES EN PRÉSENCE DE GILDA FINE ET BRUNO THOMÉ DU GROUPE BORIS BARNET
Diptyque d’actes de résistance qui engagent le parcours de deux films récents. Découvrir des mouvements de protestation grâce à des images d’archives exceptionnelles et raconter une résistance à travers un film-essai performé par soi-même, en collectif. Deux formes originales qui entament une réflexion sur le médium du cinéma face à des sujets de lutte.
THEN THEN THEN
DANIEL SCHIOLER, CANADA, 2015, 30’, COUL./NB., VIDEO, VO ANGLAIS ST FRANÇAIS
PRÉSENTÉ AU LAUSANNE UNDERGROUND FILM & MUSIC FESTIVAL 2015
SOUS-TITRAGE LUFFOTHÈQUE
Mélange hypnotique et troublant d’images et de sons d’archives, le film offre un aperçu saisissant dans les luttes morales d’une génération pour en venir aux limites de sa propre incapacité à influencer le changement social. Actes méconnus de protestation montrant des dissident·e·s et leurs actes devenant de plus en plus radicaux contre le pouvoir et sa machinerie conçue pour étouffer toute opposition. Cette méditation sur la désobéissance civile est un rappel opportun sur les difficultés que certain·e·s ont endurés pour faire entendre leurs voix.
SALAUD D’ARGENT (QUE MA LANGUE S’ATTACHE À MON PALAIS)
GROUPE BORIS BARNET, FRANCE, 2016, 33’, NB., 16MM, VO FRANÇAIS
“Salaud d’argent (que la langue s’attache à mon palais)” est une fiction tournée entre 2008 et 2014 dans le bâtiment occupé par la coordination des Intermittents & précaires d’Île-de-France et ses entours. Ce film a été conçu et interprété par
des protagonistes de cette coordination, qui fut expulsée. La fable de ce film-essai, extraite de la littérature américaine, se déroule en 1938, au café de la gare de Chicago. Il y est question du récit d’un départ soudain et définitif qui doit s’effectuer dans les 22 minutes, temps nécessaire à une explication. Nous sommes en 2008 dans le XIXe arrondissement de Paris, lorsque commence le tournage. C’est la crise dite des « subprimes » et nous savons que le lieu qui nous abrite est voué à une proche démolition. Nous sommes onze, et notre méthode de travail en collectif consiste à se mettre d’accord : d’accord sur la traduction française du texte, d’accord sur le découpage, sur le tournage, sur le montage… L’importance d’être d’accord devait se vérifier, et cela a pris du temps. Lorsque nous avons terminé le film, en 2016, un bâtiment flambant neuf remplaçait celui que nous avions connu.
Écran sur courts
Aller en festival, voir de très bons courts, en parler à ses ami·e·s et se réjouir de les passer au Spoutnik. Quatre programmes thématiques avec nos coups de coeurs et deux films en présence de réals!