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PALESTINE : FILMER C’EST EXISTER 2014 SAMEDI 29


sam. 29 nov. 2014   14h
Réalisation
Areej Abu Eid
Athar Al-Jadili
Alaa Desoki
Richard Dindo
Eslam Elayan
Riham Ghazali
Heidi Grünebaum
Ahmad Habash
Omar R. Hamilton
Annemarie Jacir
Mark Kaplan
Dara Khader
Liali Kilani
Mai Masri
Rana Mattar
Najah Musallam
Pays
Afrique du sud
Liban
Palestine
Suisse
Année
2001
2008
2013
Collaboration
Cycle
Website

PALESTINE: FILMER C'EST EXISTER

DANS LE CADRE DU FESTIVAL « PALESTINE: FILMER C’EST EXISTER »

EN PRÉSENCE DE CAROL MANSOUR, MAI MASRI, LIALI KILANI, ALAA DESOKI ET ATHAR AL-JADILI

Le fil rouge de cette 3ème édition sera Réfugiés, Exilés, Déplacés.

La Nakba, c’est la blessure qui touche le coeur du peuple palestinien depuis l’exode forcé de 1948, une souffrance qui s’est répétée avec la guerre de 1967, et qui est hélas encore d’une actualité brûlante avec la construction du Mur, l’occupation des maisons palestiniennes à Jérusalem et Hébron, et l’accaparement quotidien des terres palestiniennes par l’extension des colonies.

Ils sont aujourd’hui plus de 4 millions de réfugiés en Cisjordanie, à Gaza, dans les pays voisins – Liban, Jordanie, Irak, Syrie – et dans le monde entier. Les guerres actuelles en Irak et en Syrie les chasse à nouveau, les forçant à trouver un deuxième pays d’accueil.

-> GENET À CHATILA
14h

GENET À CHATILA
Richard Dindo, Suisse, 1999, N&B, 99′, Video
suivi d’une discussion avec le réalisateur

Un jour après le massacre perpétré par des miliciens libanais dans les camps de réfugiés palestiniens de Sabra et de Chatila, en septembre 1982, Jean Genet entre à Chatila. La nuit même, il écrit dans l’urgence son essai Quatre heures à Chatila, bloc compact de ce séjour d’entre les morts.

L’image d’un passé proche et terrible, celui du massacre, est renvoyée à un passé où l’écrivain a connu la force du bonheur. C’est Un captif amoureux, chronique d’une autre temporalité, celle de six mois passés avec les feddayin dans les montagnes de Jerash et d’Ajloun en Jordanie.

Mounia, une jeune française d’origine algérienne retourne sur les traces de l’écrivain. A Chatila, auprès des survivants, puis à Amman et sur les rives du Jourdain, elle interroge le parcours de Genet, va et vient incessant qui se confond avec le nomadisme des Palestiniens en exil. Les textes de Genet, lus par la jeune fille, sont parfois interrompus et laissent place aux témoignages des survivants.

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-> THOUGH I KNOW THE RIVER IS DRY + RÊVES D’EXIL
16h

THOUGH I KNOW THE RIVER IS DRY
Omar R. Hamilton, Palestine, 2013, coul. 20′, video

Un homme rentre en Palestine après avoir vécu plusieurs années aux Etats-Unis. A son arrivée, il se remémore le dilemme qu’il avait dû affronter des années auparavant: fallait-il quitter sa terre, abandonner son frère en danger et partir pour un exil qui offrirait un meilleur avenir à son futur enfant ?

Un enchaînement d’images, d’archives et de dialogues intimes entremêlant passé et présent, qui questionne l’identité et l’attachement à cette terre palestinienne.

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RÊVES D’EXIL
Mai Masri. Palestine/Liban, 2001, coul., 56′, video
suivi d’une discussion avec la réalisatrice

Mona, 13 ans est née et habite dans le camp de réfugiés palestinien de Chatila à Beyrouth. Elle correspond régulièrement avec Manar, 14 ans, qui elle, est née et a grandi dans le camp de Dheisheh à Bethlehem. Bien qu’elles ne se soient jamais rencontrées, naît une amitié entre les deux adolescentes qui partagent le même rêve : le retour.

Lorsque l’armée israélienne se retire du Sud-Liban, en mai 2000, après 22 ans d’occupation militaire, Mona, Manar et des dizaines d’autres réfugiés, se rencontrent pour la première fois à la frontière libano-israélienne. Une frontière de barbelés, qui les rapproche, mais qui est toujours aussi infranchissable. Déjà, la deuxième Intifada est sur le point d’éclater.

A travers leurs récits, les adolescentes apportent un témoignage émouvant sur l’ exil des nouvelles générations de réfugiés, et sur leur incroyable capacité à espérer.

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LE PUITS + LE VILLAGE SOUS LA FORÊT
18h

LE PUITS
Ahmad Habash, Palestine, 2013, N&B, 10′, video

Palestine 1948 , une journée magnifique de printemps : un vieil homme, un baluchon à la main, se hâte sur la piste qui serpente dans les collines. Au détour d’un virage, il rencontre un père et son fils, une valise à la main. « Grand-père, vous avez entendu parler du massacre ? »

Les trois fuient la guerre et cherchent à rejoindre des proches dans un lieu plus sûr.

Ils trouvent momentanément refuge dans un puits abandonné. L’ennemi est invisible mais bouleversera leurs vies pour toujours.

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LE VILLAGE SOUS LA FORÊT
Heidi Grünebaum & Mark Kaplan, Afrique du Sud, 2013, coul., 68′, video

En 1948, Lubya a été violemment détruit et vidé de ses habitants par les forces militaires israéliennes. 343 villages palestiniens ont subi le même sort. Aujourd’hui, de Lubya, il ne reste plus que des vestiges, à peine visibles, recouverts d’une forêt majestueuse nommée « Afrique du Sud ». Les vestiges ne restent pas silencieux pour autant.

La chercheuse juive sud-africaine, Heidi Grunebaum se souvient qu’étant enfant elle versait de l’argent destiné officiellement à planter des arbres pour « reverdir le désert».

Elle interroge les acteurs et les victimes de cette tragédie, et révèle une politique d’effacement délibérée du Fonds national Juif.

« Le Fonds National Juif a planté 86 parcs et forêts de pins par-dessus les décombres des villages détruits. Beaucoup de ces forêts portent le nom des pays, ou des personnalités célèbres qui les ont financés. Ainsi il y a par exemple la Forêt Suisse, le Parc Canada, le Parc britannique, la Forêt d’Afrique du Sud et la Forêt Correta King ».

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-> SHASHAT – FESTIVAL DE FILMS DE FEMMES
20h

10 courts-métrages suivis d’une discussion avec Liali Kilani de Naplouse, et Althar Al-Jadili et Alaa Desoki de Gaza.

Chaque festival organisé par SHASHAT depuis 2005, permet de découvrir une dizaine de nouveaux courts- métrages réalisés par de jeunes réalisatrices palestiniennes. Les films sont projetés dans 20 villes et 6 camps de réfugiés en Cisjordanie et dans la bande de Gaza, en collaboration avec 7 universités et 22 organisations, remplissant ainsi l’objectif de Shashat qui est d’amener le cinéma à toutes les communautés en Palestine. Son but est aussi d’utiliser les films comme outil de changement social. Shashat est le plus vieux festival de films de femmes du monde arabe.
Shashat, signifie « écrans » en arabe. Cette ONG palestinienne met tous ses efforts pour soutenir les films réalisé par des femmes, et pour mettre en évidence les implications sociales et culturelles des représentations de la femme. Chaque année, Shashat poursuit sa mission en organisant des « workshops » pour développer les compétences de production de jeunes femmes cinéastes, en créant des partenariats avec des cinéastes professionnels agissant comme mentors. Annemarie Jacir et Enas I. Muthaffar, par ex., ont encadré de jeunes réalisatrices.

Shashat a reçu en 2010 le « Prix de l’Excellence dans le Cinéma » du Ministère palestinien de la Culture.

Avec l’appui de Shashat, PFC’E 2014 est très heureux d’accueillir deux jeunes réalisatrices de Gaza et une réalisatrice originaire de Naplouse. Une projection entière est consacrée aux courts-métrages produits par Shashat.

Alaa DESOKI a 23 ans, est diplômée de l’Université d’Al- Aqsa de Gaza, en radio et TV. Pour réaliser Bruit !, son 2ème film, elle a participé à l’atelier « Je suis une femme » organisé par Shashat en 2011. Elle est une des fondatrices de la radio locale « Clacket » où elle travaille comme animatrice. Elle est l’invitée de PFC’E.

Athar AL-JADILI est née en Irak en 1989, spécialisée en radio et TV à l’Université d’Al-Aqsa de Gaza. Elle fait sa 1ère expérience de cinéma en 2011 avec Alaa Desoki, avec qui elle réalise Sardine et Piment puis tourne Coupé ! en 2012. Elle est l’invitée de PFC’E.

Rana MATTAR est née en 1991 à Gaza. Elle s’est spécialisée en journalisme pour la presse écrite à l’Université d’Al-Aqsa de Gaza. C’est dans le cadre de l’atelier « Je suis une femme » organisé par Shashat en 2011 que Rana fait sa première expérience de réalisatrice avec le film Portrait.

Areej ABU EID a 24 ans, diplômée de l’Université d’Al- Aqsa en radio-TV. Kamkamah est son 1er court-métrage, co-réalisé avec Eslam Elayan. « Je crois que le cinéma ou la radio, cela peut toucher tout le monde ».

Dara KHADER a 26 ans. Elle a obtenu un diplôme d’ingénieure en génie civil à l’Université nationale d’An-Najah à Naplouse. Elle a participé à plusieurs ateliers organisés par Shashat. 13, mon jour de chance est son 3ème court-métrage.

Najah MUSALLAM vit à Ramallah où elle est née en 1989. Elle a été en faculté de radio et TV à l’Université de Birzeit. Jérusalem en couleurs a été sélectionné pour le 4ème festival Shashat dont le thème était « Jérusalem, si près, si loin ».

Riham GAZALI est née en Syrie en 1990. Elle a effectué ses études en journalisme et media à l’Université Al-Aqsa de Gaza. En 2011, 2012, 2013, elle a réalisé trois courts-métrages pour le Shashat festival. Elle travaille actuellement comme journaliste-photographe pour un journal libanais.

Liali KILANI est née à Naplouse en 1988. Elle a participé aux ateliers video organisés par Shashat depuis 2005 et a déjà réalisé six courts-métrages. Elle a obtenu un Master en cinéma au Red Sea Institute, en Jordanie. Elle vit actuellement en Allemagne. Elle est l’invitée de PFC’E

Sardine et piment – Alaa Desoki et Athar Al-Jadili

Bruit – Alaa Desoki

Coupé ! – Athar Al-Jadili

Elle est belle, mais… – Rana Mattar

Kamkamah – Eslam Elayan et Areej Abu Eid

13, mon jour de chance – Dara Khader

Jérusalem en couleurs – Najah Musallam

Ma cousine – Liali Kilani

Hors cadre – Riham Ghazali

S’ils me la prennent – Liali Kilani

shashai Festival de films de femmes palestine filmer c'est exister 2014 spoutnik

-> LE SEL DE LA MER
22h

LE SEL DE LA MER
Annemarie Jacir. Palestine, 2008, coul., 109′, video
suivi d’une discussion avec la réalisatrice par skype

« Certains Palestiniens n’ont jamais vu la mer. Pour les réfu- giés chassés en 1948, la mer a été la dernière chose qu’ils ont vu de la Palestine »

Originaire de Jaffa, Soraya, 28 ans est de la 3ème génération des Palestiniens exilés. Née et élevée à Brooklyn, elle décide de réaliser son rêve : rentrer en Palestine. Elle vient récupérer l’argent que son grand-père a déposé en 1948 dans une banque à Jaffa et retrouver la maison familiale dont il a été chassé. A Ramallah, elle fait la rencontre de Emad, qui ne partage pas sa vision romantique de la Palestine, lui qui est confronté aux difficultés de l’occupation et ne rêve que de partir étudier au Canada.

le sel de la mer palestine filmer c'est exister spoutnik

PALESTINE: FILMER C’EST EXISTER 2014

Depuis 2012, le Spoutnik accueille PALESTINE: FILMER C’EST EXISTER qui donne la place aux points de vue, à la créativité, à l’humour, aux convictions et aux espoirs des cinéastes palestinien-ne-s de Cisjordanie, de Gaza et des pays d’exil qui les ont accueilli-e-s.

PFC’E est heureux d’accueillir cette année six réalisatrices palestiniennes, avec lesquelles le public pourra discuter après chaque projection, lors de la table ronde du
dimanche, ou de façon plus informelle autour d’une assiette de houmous au café de la Barje des Volontaires.

AU CAFÉ DE LA BARJE (DES VOLONTAIRES)

TOUS LES SOIRS : ambiance festive, buffet oriental, brunch le dimanche matin.
EXPOSITION DE PHOTOS : «Beyrouth-1988 Palestiniens assiégés, prisonniers dans leur propre camp», de Carole VANN, photographe et journaliste
MUSIQUE : samedi à 23h30 – concert Samia TAWIL – rock-soul métissé.