PALESTINE FC’E 2016 : DIMANCHE 27 NOV

RENCONTRES CINÉMATOGRAPHIQUES
PALESTINE: FILMER C'EST EXISTER

DANS LE CADRE DES RENCONTRES CINÉMATOGRAPHIQUES PALESTINE: FILMER C’EST EXISTER 2016

11H
***Matinée Mohamed Bakri, avec brunch entre les deux films****

JENIN, JENIN
Mohamed BAKRI | Israel, Palestine | 2003 | 54 min | vidéo VO arabe STFR
En présence du réalisateur

Le documentaire – interdit par la censure israélienne – suit l’acteur palestinien d’Israël Mohamed Bakri, parti à la rencontre des survivants du massacre de Jenin opéré par l’armée israélienne en 2002.

13H

DEPUIS QUE TU N’ES PLUS LÀ
Mohamed BAKRI | Israel | 2005 | 58 min | HD | VO arabe STFR
En présence du réalisateur

Le massacre de Jenin et la censure de son film Jenin, Jenin, vont ébranler les convictions du célèbre acteur Mohamed Bakri. Il revient sur ces événements en s’adressant à son ami défunt, l’écrivain palestinien et ancien membre de la Knesset Emil Habibi. Ensemble, ils avaient rêvé d’une possible coexistence des deux peuples.

15H

TRIP ALONG EXODUS
Hind SHOUFANI | Liban, Syrie, Palestine, USA, Emirats arabes unis | 2014 | 120 min | HD | VO arabe, anglais STFR
Première suisse

Pour Hind Shoufani, la vie de son père, Elias Shoufani a toujours été mystérieuse. 70 ans de l’histoire palestinienne nous sont racontés à travers le regard de cet intellectuel et ancien leader de l’OLP exilé.

17H30
TABLE RONDE

L’APPEL DES PALESTINIENS AU BOYCOTT : QUELLE(S) RÉPONSE(S) DONNENT LES CINÉASTES ?
En présence de tous nos invités

19H30

LE TEMPS QU’IL RESTE
Elia SULEIMAN | France, Palestine | 2009 | 109 min | Vidéo | VO arabe, hébreu, anglais STFR

En 1948, Nazareth est annexée à Israël. Avec son style humoristique et décalé, Elia Suleiman raconte l’histoire de sa famille, et la vie quotidienne à Nazareth, où les Palestiniens deviennent soudain une minorité dans leur propre pays.

PALESTINE: FILMER C’EST EXISTER 2016

Les Rencontres cinématographiques Palestine : filmer c’est exister (PFC’E) ont été créées en 2012 avec l’idée de donner la place au regard, à la créativité, à l’humour, aux convictions et aux espoirs des cinéastes palestinienNEs. Cette année, PFC’E passe de 3 à 4 jours afin de renforcer les moments d’échanges entre les cinéastes invités et le public.

Pour cette 5ème édition, PFC’E est heureux de présenter 17 films et d’accueillir 7 cinéastes palestinienNEs.

PFC’E a choisi de faire connaître les cinéastes « Palestiniens de 48 », citoyens de la partie de la Palestine devenue l’Etat d’Israël en 1948. Dans leur travail cinématographique, comment composent-ils avec leur identité palestinienne et leur situation de minorité non juive, citoyens israéliens de plus en plus soumis à des lois discriminatoires ? Quels liens tissent-ils avec leurs compatriotes de Cisjordanie, de Gaza ? Et cette question qui revient dans de nombreux films : comment leurs familles ont-elles vécu ce déchirement : tenter de rester ou devoir s’enfuir ? Quatre d’entre eux, Mohamed Bakri, Ula Tabari, Alaa Ashkar et Nizar Hassan seront présents cette année.

Gaza toujours au coeur de PFC’E. Cela fait 2 ans que PFC’E essaye d’inviter, en vain, des cinéastes de Gaza, empêchéEs d’en sortir par l’Etat d’Israël. Vu la force des films que nous avons reçus cette année, une soirée Gaza leur est consacrée. La situation à Gaza ne pouvait pas être pire, croyait-on. Mais l’été 2014, c’est « comme si l’enfer ouvrait ses portes », sous les bombardements certains perdent bien plus que leur maison, et d’autres s’écrient : « Nous n’avons pas le droit de transmettre cet esclavage à nos enfants ! » Pour aborder ces questions puissantes, nous comptons fermement sur la présence des trois jeunes cinéastes gazaouis, Mohammed Almughanni, Areej Abu Eid, Mahmoud Abu Ghalwa et du producteur Amer Nasser.