OURHOUSE (ÉPISODES 1 À 4)

dim. 9 nov. 2014 13h
Réalisation |
Nathaniel Mellors
|
Pays |
Royaume Uni
|
Année |
2010
|
Langue |
ST français
|
Format |
Vidéo
|
Durée |
127' |
Collaboration |
MAMCO |
Cycle |
Scènes de l'imaginaire automate |
SCÈNES DE L'IMAGINAIRE AUTOMATE
DANS LE CADRE DE SCÈNES DE L’IMAGINAIRE AUTOMATE
EN COLLABORATION AVEC LE MAMCO
présenté par Paul Bernard
ENTRÉE LIBRE
L’œuvre de l’artiste anglais Nathaniel Mellors mobilise un fonds culturel très riche, à la fois savant et populaire, et qui s’étend de l’histoire du comique anglais à Pasolini, en passant par la littérature de l’absurde, les sitcoms, le surréalisme, le théâtre, la farce et l’histoire de l’art. S’illustrant aussi bien dans les domaines de l’installation, de la sculpture, de l’écrit et de la vidéo, il mène depuis 2010 un work in progress prenant la forme d’une série, dont nous vous présentons les 4 épisodes existants à ce jour.
OURHOUSE relate les aventures d’une famille dont le fonctionnement est bouleversé par l’arrivée d’un personnage que les protagonistes semblent ne pas parvenir à identifier comme un humain et qu’ils nomment donc « L’Objet ». Ce dernier consomme et excrète leurs livres, prenant ainsi le contrôle du langage au sein du foyer. Suivant le point de départ de THEOREME (1968), OUR HOUSE explore avec humour les thèmes chers à Mellors, à savoir les usages et mésusages du langage et les mécanismes de contrôle.
SCÈNES DE L’IMAGINAIRE AUTOMATE
Dans le cadre des 20 ans du Mamco, Spoutnik s’associe à différents événements inscrits dans ces festivités réparties sur une année, de l’automne 2014 à l’été 2015.
Premier rendez-vous : une programmation de films en ouverture de l’exposition « Magnus – scène de l’imaginaire automate » à la Villa Bernasconi (vernissage le vendredi 7 novembre).
Au cinéma, les après-midi seront l’occasion de découvrir les travaux cinématographiques de Olivier Mosset et Nathaniel Mellors, artistes présentés dans l’exposition, tandis que les soirées mettront en avant deux films quant à la thématique de l’automate : LA RÈGLE DU JEU (1939) et SLEUTH (1972) .
Si le terme grec d’ « automaton » décrivait dans l’Antiquité toute forme pourvue d’un mouvement intrinsèque, la Renaissance l’utilise pour se référer à un mécanisme sophistiqué, une horloge par exemple, avant que le XVIIIe ne l’emploie pour désigner plus spécifiquement les machines qui imitent les êtres vivants. Croisant la magie, la philosophie, la science ou la politique, l’imaginaire de cette vie mécanique charrie nombre de récits et de mythes complexes dans lesquels se mêlent des sentiments contradictoires de fascination et de terreur. Le cinéma lui-même, par sa nature mécanique est entré de le champ de réflexion autour de l’automate depuis que Gilles Deleuze a abordé cette question.
Scènes de l'imaginaire automate
Dans le cadre des 20 ans du Mamco, Spoutnik s’associe à différents événements inscrits dans ces festivités réparties sur une année, de l’automne 2014 à l’été 2015.
Premier rendez-vous : une programmation de films en ouverture de l’exposition « Magnus – scène de l’imaginaire automate » à la Villa Bernasconi.