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LIGHT CONE – FORÊT


jeu. 2 oct. 2014   20h30

Réalisation
Peter-Conrad Beyer
Stan Brakhage
Adèle Friedman
Michaela Grill
Henry Hills
Kurt Kren
Pays
Allemagne
Autriche
Canada
États-Unis
Durée
68'
Cycle

UNDERGROUND & EXPERIMENTS #3

DANS LE CADRE DU CYCLE UNDERGROUND & EXPERIMENTS # 3

Depuis les débuts de l’agriculture au néolithique, l’homme s’est obstiné à défricher la forêt (silva) pour la transformer en prairie (saltus) ou en champ cultivé (ager), preuve de modernité et d’une société évoluée.

Dans l’imaginaire collectif occidental, la forêt a toujours revêtu deux visages : le premier, inquiétant, synonyme d’un lieu de tous les dangers, creuset des peurs profondes, refuge des animaux sauvages (ours, loups, sangliers), des créatures nocturnes, des démons, du mauvais esprit, des brigands…; le second, prépondérant chez nombre de peuples premiers animistes, s’apparente à celui de la forêt nourricière, source de vie, d’énergie et de spiritualité. Ce territoire magique présent dans de nombreux mythes et légendes européennes, devient avec le siècle des lumières, Rousseau et Goethe, un espace de contemplation, de repos, d’inspiration, de rêverie, d’éveil des sens…

Les films de ce programme aborderont principalement cet aspect magique !

light cone spoutnik

THE WOLD-SHADOW
Stan BRAKHAGE, États-Unis, 1972, 16 mm, 2’30

« Wold » car le mot se réfère aux forêts que les poètes ont appelées «plaines» et parce que le film vibre de l’étymologie rustique du mot «tuer» ; voici ma vision laborieusement peinte du dieu de la forêt.

VERDAUWOO
Adèle FRIEDMAN, États-Unis, 1989, 16 mm, 6′

Dans la forêt nationale de Bow, il existe un lieu sacré pour les indiens, très isolé, avec des couleurs fantastiques.

3/60 BÄUME IM HERBST
Kurt KREN, Autriche, 1960, 16 mm, 5′

BÄUME IM HERBST («Arbres à l’automne») est la première mise en application d’un cinéma structurel ; la caméra, observateur subjectif, y est confinée à un processus systématique ou structurel ; ce peut-être une préfiguration des travaux structurels à venir de Michael Snow. Dans ce film, la perception des relations matérielles intra-mondaines n’est envisagée qu’en tant que produit de l’activité structurelle du travail. Expérience artistique formelle.» Malcolm LeGrice.

PORTER SPRINGS 3
Henry HILLS, États-Unis, 1977, 16 mm, 5′

PORTER SPRINGS 3 est un chant d’amour hermétique composé de motifs issus de l’image réfléchie des nénuphars dans le lac que ma famille possède au Nord de la Géorgie. Un Rorcharch rythmique et un dialogue arboréal, basé sur la maxime d’ Hermès Trimégiste, et qui est essentiel pour ses études occultes: «Ce qui précède équivaut ce qui suit».

FORÊT D’EXPÉRIMENTATION
Michaela GRILL, Autriche/Canada, 2012, vidéo, 22′

« ‘Forêt d’expérimentation’ – la forêt expérimentale, le nom d’un espace, un titre et une déclaration d’intention. Le premier pas dans cette forêt est représenté par une silhouette noire et blanche, des branches sur un fond composé de nuages qui se déplacent rapidement à travers le ciel ; accompagné d’une bande sonore modulante qui enregistre mais aussi développe les sons de la nature. Une image, dont l’excès esthétique renvoie aux caractéristiques reconnues comme propres à des peintures et à la photographie de paysages, aussi bien qu’au cinéma de genre. Mais aussitôt que l’on pénètre plus profondément dans la forêt, les registres visuels et sonores changent, on s’approche plus que jamais des éléments ‘pré-civilisation’ du paysage: végétation, eau, faune et flore. L’attention est portée aux détails, au rythme: changements et mouvements subtils ou encore surprenants. L’aspect énigmatique de la Nature vient au premier plan et le spectateur est captivé par une beauté formelle, par ces images qui doivent d’abord être décodées dans leur aliénation visuelle et leur jeu relationnel. » – Barbara Pichler

ATROPA
Peter-Conrad BEYER, Allemagne 2013, vidéo, 28′

S’ouvrant sur un rituel naturel observé d’un point de vue documentaire, le film ATROPA mène le spectateur – par le biais d’images sonores minimalistes – à des images et des motifs abstraits et rythmiques. Le monde extérieur rationnel et connu se confond avec l’espace intérieur, ce dernier devenant perceptible grâce au langage filmique.

UNDERGROUND & EXPERIMENTS # 3

Spoutnik entame sa rentrée en beauté avec la 3e édition d’UNDERGROUND & EXPERIMENTS, programmation dédiée à l’expérimentation sous toutes ses formes.

Cinéma expérimental, concerts, rencontres, performances, jam audiovisuelles + une fête…

underground and experiment spoutnik





Underground experiments # 3

Spoutnik entame sa rentrée en beauté avec la 3e édition d’UNDERGROUND & EXPERIMENTS, programmation dédiée à l’expérimentation sous toutes ses formes.

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