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LANCELOT DU LAC


mer. 10 déc. 2014   20h30

Réalisation
Robert Bresson
Pays
France
Année
1974
Langue
version française
Format
35mm
Durée
85'
Collaboration

Cycle

LUMIÈRE NOIRE ROBERT BRESSON

DANS LE CADRE DU CYCLE « LUMIÈRE NOIRE ROBERT BRESSON »
EN COLLABORATION AVEC LA HEAD ET LE MAMCO

La quête du Graal menée par Lancelot est un fiasco. Le retour des chevaliers envoyés par le roi Arthur se fait dans une atmosphère de désastre et de désespoir. Même la table ronde de leurs réunions n’a plus raison d’être. Lancelot, en proie au doute, croit que son amour pour la Reine Guenièvre, qui est restée sa fidèle maîtresse, est une punition divine et raison de son échec.

Tout en essayant d’éviter de fausse reconstitution historique, Bresson montre la vie comme s’il filmait celle de son époque contemporaine, sans magnifier ni décors ni costumes. Produit par Jean Yanne, ce film d’époque est une des plus grosses productions de Bresson et il reçut le Grand Prix de la semaine internationale de la critique au Festival de Cannes alors qu’il avait été écarté de la compétition en 1974.

lancelot du lac bresson spoutnik

LUMIÈRE NOIRE ROBERT BRESSON

Logique de la fragmentation, sciences des rythmes, dialectique du concret et de l’abstrait, « modèles » et non « acteurs », « cinématographe » et non « cinéma », le moins que l’on puisse dire, c’est que Robert Bresson (1901-1999) a développé une éthique et une esthétique à nulle autre pareille au court des quatre décennies qui verront la création de chefs d’œuvres tels que LE JOURNAL D’UN CURÉ DE CAMPAGNE, UN CONDAMNÉ À MORT S’EST ÉCHAPPÉ, PICKPOCKET, AU HASARD BALTHAZAR, LANCELOT DU LAC ou L’ARGENT. Peu à peu le religieux s’efface, laissant place à un Dieu présent mais caché. Si bien que son influence sur le cinéma et l’art contemporain, bien que souterraine, apparaît indéniable.

« Être contemporain est, avant tout une affaire de courage : parce que cela signifie être capable non seulement de fixer le regard sur l’obscurité de l’époque, mais aussi de percevoir dans cette obscurité une lumière qui dirigée vers nous, s’éloigne infiniment. »
Giorgio Agamben

C’est précisément ce qu’interroge cette programmation, pensée conjointement avec le département Cinéma/cinéma du réel de la HEAD, le Mamco et Spoutnik, en conviant non seulement des témoins privilégiés de son œuvre, tels que Mylène Bresson ou Evelyne Jardonnet, auteure d’un ouvrage récent sur PICKPOCKET, mais aussi un cinéaste comme Jean-Claude Rousseau ou de jeunes artistes comme Ulla von Brandenburg (exposée au Mamco) ou Stéphanie Cherpin. Points forts de cycle : les 2 week-ends permettront de questionner l’influence de Bresson respectivement sur des cinéastes actuels et sur la création artistique contemporaine. Discussions, présentations et table ronde permettront ainsi de rendre hommage à un cinéaste unique et exigeant mais aussi de vérifier à quel point il est toujours notre contemporain.

bresson programme spoutnik
bresson programme spoutnik





Lumière noire Robert Bresson

Logique de la fragmentation, sciences des rythmes, dialectique du concret et de l’abstrait, « modèles » et non « acteurs », « cinématographe » et non « cinéma », le moins que l’on puisse dire, c’est que Robert Bresson (1901-1999) a développé une éthique et une esthétique à nulle autre pareille au court des quatre décennies qui verront la création de chefs d’œuvres tels que LE JOURNAL D’UN CURÉ DE CAMPAGNE, UN CONDAMNÉ À MORT S’EST ÉCHAPPÉ, PICKPOCKET, AU HASARD BALTHAZAR, LANCELOT DU LAC ou L’ARGENT. Peu à peu le religieux s’efface, laissant place à un Dieu présent mais caché. Si bien que son influence sur le cinéma et l’art contemporain, bien que souterraine, apparaît indéniable.

« Être contemporain est, avant tout une affaire de courage : parce que cela signifie être capable non seulement de fixer le regard sur l’obscurité de l’époque, mais aussi de percevoir dans cette obscurité une lumière qui dirigée vers nous, s’éloigne infiniment. »
Giorgio Agamben

C’est précisément ce qu’interroge cette programmation, pensée conjointement avec le département Cinéma/cinéma du réel de la HEAD, le Mamco et Spoutnik, en conviant non seulement des témoins privilégiés de son œuvre, tels que Mylène Bresson ou Evelyne Jardonnet, auteure d’un ouvrage récent sur PICKPOCKET, mais aussi un cinéaste comme Jean-Claude Rousseau ou de jeunes artistes comme Ulla von Brandenburg (exposée au Mamco) ou Stéphanie Cherpin. Points forts de cycle : les 2 week-ends permettront de questionner l’influence de Bresson respectivement sur des cinéastes actuels et sur la création artistique contemporaine. Discussions, présentations et table ronde permettront ainsi de rendre hommage à un cinéaste unique et exigeant mais aussi de vérifier à quel point il est toujours notre contemporain.