La Flor – Partie 4

dim. 24 mars 2019 19H
dim. 31 mars 2019 19H
dim. 14 avril 2019 19H
Réalisation |
Mariano Llinás
|
Pays |
Argentine
|
Année |
2018
|
Langue |
ST français
|
Format |
DCP
|
Durée |
224’ |
Avec |
Elisa Carricajo
|
Distribution |
Trigon-Film |
Cycle |
La Flor
|
le film labyrinthique de Mariano Llinás
La partie finale du film présente les épisodes 5 et 6 ainsi que le plus long générique final de l’histoire du cinéma. Le premier est un remake assumé du film Partie de campagne (1936) de Jean Renoir, romance campagnarde en hommage aux peintures de son père Auguste Renoir. Les scènes du film original sont refilmées avec les quatres actrices de la manière manière qu’à l’époque. Le dernier épisode est basé sur les mémoires d’une femme britannique qui était restée captive dans la Patagonie sauvage. L’histoire se déroule au 19ème siècle et met en scène quatre femmes retenues plusieurs années en captivité dans des terres indigènes et qui reviennent dans la “civilisation”. Ce dernier épisode présente une allégorie poignante sur la réalisation d’un monument de cinéma qui aura retenu les quatre actrices pendant une dizaine d’année.
La Flor – Le film labyrinthique de Mariano Llinás
La Flor est un film labyrinthique, une oeuvre qui contient six films dont les histoires s’entrelacent selon un schéma donné par la forme d’une fleur – ou d’une fourche à quatre dents. Quatre actrices évoluent dans des rôles qui changent du tout au tout dans des épisodes qui diffèrent par leurs styles narratifs et genres cinématographiques. Ces parties rendent un hommage anthologique à la pratique du cinéma et en explorent son histoire, ses codes et ses registres. Six histoires, dont quatre qui ne s’achèvent pas, sont racontées à la façon d’un film fantastique, d’une comédie musicale dramatique, d’un film d’espionnage, d’un film essai, d’un classique du cinéma français et d’un film historique.
La Flor est écrite tout particulièrement pour un quatuor d’actrices qui forment une compagnie de théâtre (Piel de Lava) en Argentine. Elles ont participé à ce travail cinématographique monumental durant une dizaine d’années. Le résultat, d’environ 14 heures de film, est une oeuvre hybride et étrange, issue de la rencontre entre cinéma, théâtre et littérature. D’une fiction à l’autre, La Flor change complètement d’univers et ce sont les actrices qui font avancer le récit. Au bout du compte c’est leur portrait que le film veut dresser, à travers la complexité des histoires racontées et la pluralité des personnages qu’elles jouent.
Immersif et jubilatoire, à la façon d’un épais roman dans lequel on se plonge en entier, La Flor fait voyager dans le monde et les époques avec humour et poésie. De l’approche exceptionnelle de Mariano Llinás en résulte un film tout à fait accessible et sans longueures inutiles. Par l’emprunt de codes de cinéma populaire sous la forme de plusieurs systèmes narratifs individuels placés sous la même bannière, il met en avant le plaisir de raconter des histoires. Selon lui: “un film devrait constituer une série de films comme des périodes de vie et le cinéma devrait pouvoir montrer cette marche du temps et du processus d’apprentissage”.
Le Cinéma Spoutnik est ravi de présenter ce film marathon coup de coeur diffusé en quatre parties de moins de quatre heures chacune.
La Flor
La Flor est un film labyrinthique, une oeuvre qui contient six films dont les histoires s’entrelacent selon un schéma donné par la forme d’une fleur – ou d’une fourche à quatre dents. Quatre actrices évoluent dans des rôles qui changent du tout au tout dans des épisodes qui diffèrent par leurs styles narratifs et genres cinématographiques. Ces parties rendent un hommage anthologique à la pratique du cinéma et en explorent son histoire, ses codes et ses registres. Six histoires, dont quatre qui ne s’achèvent pas, sont racontées à la façon d’un film fantastique, d’une comédie musicale dramatique, d’un film d’espionnage, d’un film essai, d’un classique du cinéma français et d’un film historique.
La Flor est écrite tout particulièrement pour un quatuor d’actrices qui forment une compagnie de théâtre (Piel de Lava) en Argentine. Elles ont participé à ce travail cinématographique monumental durant une dizaine d’années. Le résultat, d’environ 14 heures de film, est une oeuvre hybride et étrange, issue de la rencontre entre cinéma, théâtre et littérature. D’une fiction à l’autre, La Flor change complètement d’univers et ce sont les actrices qui font avancer le récit. Au bout du compte c’est leur portrait que le film veut dresser, à travers la complexité des histoires racontées et la pluralité des personnages qu’elles jouent.
Immersif et jubilatoire, à la façon d’un épais roman dans lequel on se plonge en entier, La Flor fait voyager dans le monde et les époques avec humour et poésie. De l’approche exceptionnelle de Mariano Llinás en résulte un film tout à fait accessible et sans longueures inutiles. Par l’emprunt de codes de cinéma populaire sous la forme de plusieurs systèmes narratifs individuels placés sous la même bannière, il met en avant le plaisir de raconter des histoires. Selon lui: “un film devrait constituer une série de films comme des périodes de vie et le cinéma devrait pouvoir montrer cette marche du temps et du processus d’apprentissage”.
Le Cinéma Spoutnik est ravi de présenter ce film marathon coup de coeur diffusé en quatre parties de moins de quatre heures chacune.