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I.K.U.

THIS IS NOT LOVE. THIS IS SEX


sam. 14 avril 2018   21h

Réalisation
Shu Lea Cheang
Pays
Japon
Année
2000
Langue
ST anglais
VO japonais
Format
Vidéo
Durée
74’
Cycle

APRÈS LE PORNO, SHU LEA CHEANG
EN PRÉSENCE DE SHU LEA CHEANG

APRÈS LE PORNO, SHU LEA CHEANG

En 2030, la multinationale Genom a développé une puce appelée “I.K.U.” qui permet de télécharger des orgasmes d’un serveur sans le besoin de contact physique. Une cyborg appelée Reiko est chargée de réunir des données orgasmiques auprès de personnes diverses et de couvrir le plus d’orientations sexuelles possibles. Afin de collecter les données, le bras de Reiko se transforme en gode qui s’insère dans le vagin ou l’anus de la personne en plein orgasme. Une corporation rivale veut voler ses données en implantant un virus dans le système du cyborg, mais elle apprend comment rebooter son système par la masturbation et parvient à réunir suffisamment de données pour remplir sa mission.

i.k.u. après le porno, shu lea cheang

Le producteur japonais du film demande à Shu Lea Cheang de réaliser un film porno de science-fiction. Alors qu’il s’attendait à un film traditionnel pinku soft, la réalisatrice était partie dans une direction plus radicale en incluant du sexe très frontal, avec des scènes de fist et en jouant sur les codes de genres. Le rôle de Reiko est joué par sept actrices différentes, toutes impliquées à des niveaux différents, respectant les limites et consentements de chacune, notamment dans les scènes les plus hardcore qui étaient constamment renégociées. Les trois semaines de tournages et d’engueulades avec les producteurs qui refusaient de travailler sur du porno se sont terminées par une joyeuse descente de police.

i.k.u. après le porno, shu lea cheang

APRÈS LE PORNO, SHU LEA CHEANG

Artiste, réalisatrice, vidéaste, performeuse, profondément cyber-punk, avec une pratique dans le bio-hacking, Shu Lea Cheang est une activiste queer forcenée qui mêle science-fiction et imaginaire déglingué dans toutes ses œuvres. Ses installations mettent souvent le public dans des situations participatives avec des interactions sociales transgressives et fait un usage massif des technologies du média. A ce propos, son premier long métrage “Fresh Kill”, réalisé en 1994, pointe une cyber-paranoïa grandissante avec une vision post-apocalyptique emplie de déchets électroniques et de répercussions toxiques du marketing de masse et de la culture high-tech. Son second long métrage I.K.U. réalisé en 2000 est une sorte de “Blade Runner” post porno où une multinationale déploie des cyborgs sexuels pour ramasser des données orgasmiques. Depuis installée en Europe, Shu Lea Cheang, multiplie les collaborations transdisciplinaires dans une direction résolument cyber-biologique. Elle réalise son dernier long métrage “Fluidø” en 2017 avec une attention particulière à l’intégration et représentation de toutes les sexualités et diversités, décrivant un monde futuriste où l’humanité entière est en proie à une passion virale pour tous les fluides corporels.

Le Spoutnik propose une rétrospective sur le travail cinématographique de l’artiste américano-taïwanaise Shu Lea Cheang, qui sera présente pour accompagner les projections de ses trois longs métrages et de deux séances de courts. La première suisse de “Fluidø” sera l’occasion d’une fête casting participative en vue du tournage de “Fluidø2” qui risque bien de rester dans les annales d’une mémoire collective queer genevoise.

après le porno, shu lea cheang





Après le porno, Shu Lea Cheang

Artiste, réalisatrice, vidéaste, performeuse, profondément cyber-punk, avec une pratique dans le bio-hacking, Shu Lea Cheang est une activiste queer forcenée qui mêle science-fiction et imaginaire déglingué dans toutes ses œuvres. Ses installations mettent souvent le public dans des situations participatives avec des interactions sociales transgressives et fait un usage massif des technologies du média. A ce propos, son premier long métrage “Fresh Kill”, réalisé en 1994, pointe une cyber-paranoïa grandissante avec une vision post-apocalyptique emplie de déchets électroniques et de répercussions toxiques du marketing de masse et de la culture high-tech. Son second long métrage I.K.U. réalisé en 2000 est une sorte de “Blade Runner” post porno où une multinationale déploie des cyborgs sexuels pour ramasser des données orgasmiques. Depuis installée en Europe, Shu Lea Cheang, multiplie les collaborations transdisciplinaires dans une direction résolument cyber-biologique. Elle réalise son dernier long métrage “Fluidø” en 2017 avec une attention particulière à l’intégration et représentation de toutes les sexualités et diversités, décrivant un monde futuriste où l’humanité entière est en proie à une passion virale pour tous les fluides corporels.

Le Spoutnik propose une rétrospective sur le travail cinématographique de l’artiste américano-taïwanaise Shu Lea Cheang, qui sera présente pour accompagner les projections de ses trois longs métrages et de deux séances de courts. La première suisse de “Fluidø” sera l’occasion d’une fête casting participative en vue du tournage de “Fluidø2” qui risque bien de rester dans les annales d’une mémoire collective queer genevoise.