HOLY FIELD HOLY WAR

mer. 14 mai 2014 20h30
jeu. 15 mai 2014 20h30
ven. 16 mai 2014 20h30
sam. 17 mai 2014 20h30
dim. 18 mai 2014 20h
lun. 19 mai 2014 20h30
mar. 20 mai 2014 20h30
Réalisation |
Lech Kowalski
|
Pays |
France
|
Année |
2014
|
Langue |
ST français
|
Format |
DCP
|
Durée |
105' |
Collaboration |
HEAD–Genève |
Cycle |
Rencontres
|
SAMEDI 17 MAI À 20H30 EN PRÉSENCE DE LECH KOWALSKI ET JEAN PERRET
LE SAMEDI 17 MAI À 20H30, RENCONTRE AVEC LE RÉALISATEUR LECH KOWALSKI ET JEAN PERRET, DIRECTEUR DU DÉPARTEMENT CINÉMA/CINÉMA DU RÉEL, HEAD – GENÈVE
« Je ne filme pas les paysans comme des objets de réflexion qui alimenteraient une démonstration, mais bien comme des êtres en révolte qui, comme les punks, tentent de vivre comme ils veulent et non selon ce que l’on veut leur imposer. »
Durant quatre ans, le réalisateur anglais d’origine polonaise a suivi le combat des habitants du village de Zurawlow (Pologne) contre les tentatives destructrices de la multinationale américaine Chevron pour forer le sol de la région à la recherche de de gaz de schiste.
GASLAND (2010) de Josh Fox, NO GAZARAN (2014) de Doris Buttignol ou encore PROMISED LAND (2013) de Gus van Sant, avec Matt Damon : les méfaits liés à l’extraction de cette ressource naturelle sont depuis quelque temps passés au crible des cinéastes. HOLY FIELD HOLY WAR se distingue par la démarche personnelle de Lech Kowalski, documentariste ayant notamment su capter avec brio l’univers underground new-yorkais des années 70.
Pas uniquement un film écolo ou politique, mais plus simplement un film de révolte, HOLY FIELD dresse le portrait d’une communauté marginalisée face aux rouages du pouvoir, qu’il soit politique, médiatique ou industriel. En fixant les paysages agraires avec sa caméra comme pour immortaliser un monde en voie d’extinction, Kowalski ne dégage pas de morale ou de leçon mais nous met juste en garde contre les enjeux dramatiques qui touchent l’équilibre naturel mondial. On assiste ainsi aux méthodes mafieuses des entrepreneurs qui sondent illégalement les terres de la région en faisant vibrer violemment le sol au point de fissurer les murs des habitations et endommager les nappes phréatiques, polluant ainsi les sources d’eau potable.
Signe positif : les habitants ont depuis réussi à contrer les ambitions de Chevron et se sont joints au réseau de résistance « Occupy Chevron ».