FERRIS BUELLER’S DAY OFF

TEENAGE ! DÉRIVES & DÉRIVÉS

TEENAGE! DÉRIVES & DÉRIVÉS
DU MERCREDI 4 AU DIMANCHE 15 JUIN 2014

« La vie passe si vite, si on n’y prête pas attention, on peut la manquer ».

Ferris Bueller, smart, populaire, impertinent et plein de ressources, est un ado qui ne suit pas les règles. Pour profiter de la vie, parce qu’il fait beau dehors et qu’il aime bien profiter de la vie, il sèche les cours. Avec brio, il entourloupe ses parents, sa soeur, le proviseur, se débrouille pour faire sortir sa copine du lycée et débauche son meilleur ami Cameron bourré d’angoisses et de manque de confiance en soi pour passer la journée à Chicago. Et qu’est-ce qu’ils vont faire ? Non pas le trio gagnant drogue-alcool-sexe mais plutôt resto-chic basket, match au stade et visite au musée !

John Hugues sort son Teen movie du Lycée après SIXTEEN CANDLES et BREAKFAST CLUB, et nous livre un film intelligent, profond et marqué par l’humour qui prophétise la mort des années 80 à travers le personnage de Cameron, dommage collatéral d’un père capitaliste, qui, à l’aide de son ami idéal, apprend à relever la tête et à s’affirmer. Un hymne à l’amitié.

TEENAGE! DÉRIVES & DÉRIVÉS
DU 4 AU 15 JUIN 2014

Le Teenage Movie est un genre cinématographique qui puise sa source dans l’imaginaire américain et dépeint les problématiques de cet âge ingrat qu’est l’adolescence. La plupart du temps, il vise un public de cette même tranche d’âge. “Le Film pour Adolescents” s’émancipe dans les années 80, grâce à celui qui sut le faire entrer dans la cour des grands : John Hughes. Dès lors ce genre s’est construit ses propres codes, ses situations et personnages archétypaux. Comme tout genre hollywoodien bien défini, il a donné lieu à des films reprenant ces codes pour mieux les déconstruire et ainsi parler d’une adolescence en rupture avec le monde des adultes, moins sage et plus destructrice.

Pour sa programmation de juin, Spoutnik a cherché à créer une topographie des dérivés du Teenage Movie en gardant comme fil rouge la dérive de jeunes en mal de vivre. Cette programmation se veut éclatée et éparpillée. De film en film elle touche des points clé de l’imagerie adolescente, incluant des oeuvres qui n’ont à priori rien à voir avec les problématiques “Teenage”, mais qui participent à sa mythologie ou qui gagnent à être vues à travers le prisme des genres en question.