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CYCLADIC FIGURES + BEHAVIOR


dim. 4 févr. 2018   19h

Réalisation
William Leavitt
Pays
États-Unis
Année
2015
2017
Langue
VO anglais
Format
HD
Durée
106’
Collaboration
Cycle

SYSTÈME DU DÉCOR - EN COLLABORATION AVEC FORDE

En présence de Julien Fronsacq et Lionel Bovier

À l’occasion de la première rétrospective européenne de William Leavitt au Musée d’art moderne et contemporain (Mamco), nous proposons de découvrir deux de ses films récents « Behavior » (2016) et « Cycladic Figures » (2017). Artiste emblématique de la scène de Los Angeles, adepte du narratif art, et inspiré de « l’usine hollywoodienne », William Leavitt travaille l’imaginaire construit par la culture dominante audiovisuelle occidentale et l’industrie du divertissement. Les décors conçus par l’artiste évoquent la vie domestique où les personnages jouent froidement des scènes inspirées par des sitcoms américaines se déroulant dans un futur proche où par exemple, des objets se connectent directement avec nos esprits. Ces deux films témoignent de la liberté de William Leavitt, qui façonne un cinéma sans se soucier de l’industrie cinématographique.

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FORDE ET LE CINÉMA SPOUTNIK PRÉSENTENT: SYSTÈME DU DÉCOR

Pendant un weekend, Forde et Spoutnik proposent une programmation en trois volets qui brouille la lisibilité habituelle entre leurs espaces, entre art et cinéma. Pour l’art, le cinéma – et en particulier le cinéma hollywoodien – n’est pas juste un répertoire d’images. Il est traversé par un désir irrépressible pour les structures, les mythologies, l’économie de cette industrie. L’art veut baiser avec le cinéma, mais le cinéma s’en fout passablement. Ce désir frustré est à l’origine de comportements d’identification tordus. Dans ce jeu de séduction, l’art ne peut cacher ses manières. Il est conduit à surjouer ou à démonter dans une performance du cinéma. La question du décor pourrait fournir une entrée pertinente pour étudier des versions contemporaines de ces passages. Le décor est au centre d’un programme de films et d’interventions d’Arnaud Dezoteux, Neïl Beloufa et William Leavitt. Il devient un des points d’inflexion entre la création de l’illusion et sa révélation, entre l’embrayage d’une narration et son sabotage, entre le white cube et la black box.





Système du décor

Pendant un weekend, Forde et Spoutnik proposent une programmation en trois volets qui brouille la lisibilité habituelle entre leurs espaces, entre art et cinéma. Pour l’art, le cinéma – et en particulier le cinéma hollywoodien – n’est pas juste un répertoire d’images. Il est traversé par un désir irrépressible pour les structures, les mythologies, l’économie de cette industrie. L’art veut baiser avec le cinéma, mais le cinéma s’en fout passablement. Ce désir frustré est à l’origine de comportements d’identification tordus. Dans ce jeu de séduction, l’art ne peut cacher ses manières. Il est conduit à surjouer ou à démonter dans une performance du cinéma. La question du décor pourrait fournir une entrée pertinente pour étudier des versions contemporaines de ces passages. Le décor est au centre d’un programme de films et d’interventions d’Arnaud Dezoteux, Neïl Beloufa et William Leavitt. Il devient un des points d’inflexion entre la création de l’illusion et sa révélation, entre l’embrayage d’une narration et son sabotage, entre le white cube et la black box.