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RÉTROSPECTIVE WERNER NEKES : PROGRAMM 3


mar. 13 janv. 1987   21:00
ven. 16 janv. 1987   21:00

Réalisation
Werner Nekes
Pays
Allemagne
Année
1974
1981
Langue
VO allemand
Format
16mm
Durée
110'
Cycle

BEUYS

WERNER NEKES, ALL., 1981, 16mm, couleur, 11′

BEUYS SPOUTNIK TAVERNE DU FAUBOURG WERNER NEKES JANVIER 1987

Pendant dix minutes Beuys, visage contre le mur et dos à la caméra, parle de sa conception de l’art.
Cette forme radicalement simple plaque parfaitement à l’objet du film.
Il y eut cependant de la part du public de violentes protestations, comme jamais depuis longtemps.
Si ce moyen cinématographique était celui qui pouvait au mieux approcher l’oeuvre de Beuys, question purement théorique, il semble difficile d’être plus concis, précis et sobre.
Un grand film d’art. (Imgo Petrike, médium, 7/1981)

AMALGAM

WERNER NEKES, ALL., 1974, 16mm, couleur, 72′

AMALGAM SPOUTNIK TAVERNE DU FAUBOURG WERNER NEKES JANVIER 1987

Voici quelques thèmes visuels du film: L’association, la fusion, la superposition d’images à expositions multiples. L’image se construit par surfaces colorées, se dissout par surfaces et par couches. La continuité du mouvement est créé et supprimée avec la modification des axes espaces/temps et des rapports irreguliers qu’ils ont entre eux. Non seulement ce film atteint le haut niveau pictural du pointillisme; mais “l’entrelacement” s’élabore en “images vivantes” à un rythme de 24 tableaux par seconde.

MAKIMONO

WERNER NEKES, ALL., 1974, 16mm, couleur, 38′

MAKIMONO SPOUTNIK TAVERNE DU FAUBOURG JANVIER 1987

La paysage, les personnes, les maisons. Le dynamisme croissant du film est provoqué uniquement par des panoramiques, super XXX d’images, expositions multiples, prises image par image, variations d’éclairage, par le rythme des images et du son. Il n’y a ni travelling, ni zoom, ni changement de position de caméra…
Le répertoire visuel du film entier est présenté d’abord de manière à ce que nous puissions distinguer des paysages, des personnes, des maisons, mais lentement transformé de telle sorte que l’impression d’une réalité photographique disparaît: le spectateur est doucement – mais ave insistance – appelé à réorganiser sans cesse sa manière de percevoir et de conséquent d’interpréter. (Helmut Fenster, “l’Art vivant”, Paris, No. 55)