ASSAULT ON PRECINCT 13


dim. 5 janv. 2014   20H

Réalisation
John Carpenter
Pays
États-Unis
Année
1976
Langue
ST français
VO anglais
Format
Blu-ray
Durée
91'
Cycle

JOHN CARPENTER IS IN TOWN...

dim. 5 janv. 2014, Séance présentée par Jean-Baptiste Thoret


Banlieue de Los Angeles. Des individus sont contraints de se replier dans un commissariat de police désaffecté alors qu’un gang en quête de vengeance les encercle…

Premier film commercial de Carpenter, tourné en 22 jours avec un budget de 100’000$, ASSAUT est considéré par beaucoup comme le chef d’oeuvre du réalisateur, à la fois ultra sophistiqué et terriblement brut. A l’origine le script s’intitulait « The Anderson Alamo », et se voulait un remake de RIO BRAVO (1959) d’Howard Hawks, que Carpenter admire depuis toujours. Finalement, l’action a été transposée dans le milieu urbain contemporain, faute de moyens (« pas assez d’argent pour les chevaux » dixit l’intéressé!).

Véritable choc par la maîtrise de la mise en scène et l’épure de sa forme, ASSAUT se réfère donc au Western (références à LA PRISONNIERE DU DÉSERT, IL ÉTAIT UNE FOIS DANS L’OUEST, LA HORDE SAUVAGE), mais est surtout influencé par une oeuvre phare du cinéma d’Horreur : LA NUIT DES MORTS VIVANTS (1968), de George Romero. La horde hostile et anonyme qui menace les protagonistes reclus s’apparente ainsi autant à des zombies dénués d’émotion qu’à des indiens. Dans tous les cas, la notion de frontière occupe d’ores et déjà l’attention du réalisateur : frontière spatiale du huis-clos. Ou encore, limite entre humanité et froideur mécanique.

En présence de Jean-Baptiste Thoret, historien et critique de cinéma (France Inter, Charlier Hebdo, Les Cahiers du Cinéma) et auteur du livre « Mythes et masques – les fantômes de John Carpenter ».

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JOHN CARPENTER IS IN TOWN…
Du samedi 4 au mardi 14 janvier 2014

Rigoureux, exigeant, intègre, Carpenter débarque avec fracas dans le paysage cinématographique avec la bombe ASSAULT ON PRECINCT 13 (1974), avant de continuer à marquer le cinéma par un rare enchaînement de films cultes, denses et maîtrisés.

A ne pas manquer, en ouverture du cycle, deux rencontres avec des spécialistes de Carpenter. Samedi 4, Laurent Guido présentera les Bandes originales composées par le réalisateur et dimanche 5, le critique Jean-Baptiste Thoret interviendra à la suite de la projection d’ASSAULT ON PRECINCT 13.

HALLOWEEN, THE FOG, THE THING, ESCAPE FROM NEW YORK, THEY LIVE ! IN THE MOUTH OF MADNESS : autant de titres évoquant un univers sombre, à la limite du rationnel, mettant constamment les protagonistes à l’épreuve de la peur, de l’insécurité et du Mal, insaisissable mais imminent.

Mise en scène ciselée, cadrages virtuoses, bandes originales efficaces et minimalistes qu’il signe lui-même (à quelques exceptions près), les films de Carpenter sont autant de diamants noirs diffractant la réalité pour révéler les malaises enfouis de la société.

Longtemps ignoré par la critique institutionnelle, Carpenter a accédé depuis à une reconnaissance tardive, mais méritée. Nous vous proposons de plonger dans son univers à travers 11 films, dont la plupart seront projetés dans leur format original 35mm.

john carpenter is in town thomas perrodin spoutnik





John Carpenter is in town

Du samedi 4 au mardi 14 janvier 2014

Rigoureux, exigeant, intègre, Carpenter débarque avec fracas dans le paysage cinématographique avec la bombe ASSAULT ON PRECINCT 13 (1974), avant de continuer à marquer le cinéma par un rare enchaînement de films cultes, denses et maîtrisés.

A ne pas manquer, en ouverture du cycle, deux rencontres avec des spécialistes de Carpenter. Samedi 4, Laurent Guido présentera les Bandes originales composées par le réalisateur et dimanche 5, le critique Jean-Baptiste Thoret interviendra à la suite de la projection d’ASSAULT ON PRECINCT 13.

HALLOWEEN, THE FOG, THE THING, ESCAPE FROM NEW YORK, THEY LIVE ! IN THE MOUTH OF MADNESS : autant de titres évoquant un univers sombre, à la limite du rationnel, mettant constamment les protagonistes à l’épreuve de la peur, de l’insécurité et du Mal, insaisissable mais imminent.

Mise en scène ciselée, cadrages virtuoses, bandes originales efficaces et minimalistes qu’il signe lui-même (à quelques exceptions près), les films de Carpenter sont autant de diamants noirs diffractant la réalité pour révéler les malaises enfouis de la société.

Longtemps ignoré par la critique institutionnelle, Carpenter a accédé depuis à une reconnaissance tardive, mais méritée. Nous vous proposons de plonger dans son univers à travers 11 films, dont la plupart seront projetés dans leur format original 35mm.