Anamnèse – Courir les rues


mer. 13 févr. 1991   22h00

Réalisation
Dominique Comtat
Pays
Suisse
Année
1985
1988
Langue
VO français
Format
16mm
Durée
61'
Cycle

5 films de Dominique Comtat

Anamnèse, 1985, 6min, 16mm, couleur

Film d’animation intercalant dessin animé et photographies.

« Petite cosmogonie porte-à-faux : le monde s’anime : l’immobile hésite, l’homme se meut, l’automobile s’arrête. La création du monde pose pour le photographe ; le trait file vers sa fin. Alternance du fixe et du mouvant, du mouvement et de sa fixation : c’est bien celle d’une cosmogonie.
Le monde se structure : la place se détermine qui doit être occupée par l’homme. Prisonnier des longitudes et des latitudes, il communique à coups de billets, de jetons, de tickets ; son crâne deviendra lui-même d’un coup de marteau, fiches, pièces, récépissés. Comme souvent dans les mythes d’origine, tout est à refaire. »
(Alain Monnier)

 

Courir les rues, 1988, 55min, 16mm, N/B

« Toute rue est une caverne
Aisément l’on s’en convaincra
en y réfléchissant une journée entière

Toute rue est une grotte
Aisément l’on s’en convaincra
En y réfléchissant une année entière

Toute rue est une rue
Aisément l’on s’en convaincra
En y réfléchissant un peu de temps en temps »

Raymond Queneau

Film d’animation, fiction documentaire.
Une balade cinématographique et littéraire dans les rues de Paris sur les traces des poèmes de Raymond Queneau.





Cinq films de Dominique Comtat

Dominique Comtat est photographe et cinéaste. Ancien étudiant de l’Ecole supérieure d’art visuel, il y enseigne depuis deux ans te cinéma. Cinéaste indépendant, il produit, scénarise, filme et monte ses films. Travaillant principalement en 16 mm et en super-8, il se considère comme un «bricoleur, un artisan du cinéma». C’est dans sa relation à la mémoire que la photographie, avec tout ce qu’elle contient de fixité et d’émotion, lui paraîtra intéressante à confronter au cinéma, à ses séquences et à son temps défini. A propos de Courir les rues, Comtat parle d’une volonté, d’après les poèmes de Queneau, de filmer le parallèle entre l’écriture et les traces d’un parcours (urbain celui-ci), jalonné d’observations, de remarques et de notes.