ACID SCIENCE UNDERGROUND

jeu. 11 déc. 2014 22h30
Réalisation |
Daniel Maszkowicz
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Pays |
Suisse
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Année |
2014
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Langue |
sans dialogues
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Format |
DCP
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Durée |
17' |
Avec |
Joana Racine
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Cycle |
Rencontres |
EN PRÉSENCE DE TOUTE L'ÉQUIPE DU FILM
GRANDE PREMIÈRE EN PRÉSENCE DE TOUTE L’ÉQUIPE DU FILM
Joana Racine, Topaloudis Athanasios, John Baillie, Max Egger, Jean Obuchowicz et le réalisateur Daniel Maszkowicz
Un scientifique reclu avec un sens diffu de la réalité évolue dans les tunnels d’un grand laboratoire d’expérimentations à la recherche de réponses.
Ce premier film sans budget a été réalisé par deux ingénieurs à l’époque où ils travaillaient dans le plus grand centre de recherche du monde, le CERN. L’idée derrière le tournage de Acid Science Underground fut initiée par un grand désir de garder la mémoire de cet immense réseau de vieux sous-terrains situé sous le centre de recherche, fournissant l’eau, l’électricité et plus encore.
L’atmosphère de l’endroit cole complètement avec l’état de solitude dans lequel se retrouve un scientifique lorsqu’il doit résoudre un problème ou qu’il cherche une réponse, d’ailleurs, l’acteur jouant le scientifique est réellement un physicien travaillant au CERN. Tout comme les tunnels, les sons prennent une part très importante dans le film, ceux-ci ont été entièrement enregistré dans les couloirs du centre de recherche, où résonnent divers crépitements et ronronnement de générateurs
Le rôle de la scientifique, qui apparaît d’abord en second plan comme un spectre hantant l’esprit du scientifique ou comme un guide lui indiquant un chemin de réflexion, prend toute son ampleur dans la sortie de l’état de confusion de l’homme. La scène où la femme apparaît seule parmi les différentes manifestions du scientifique, qui complètement impassibles ne font pas cas de sa présence, veut montrer les difficultés qui peuvent être ressenties dans un monde encore et toujours très masculin.
“En 1988, Hans Moravec chercheur renommé prédisait que les machines à l’horizon de 2030 atteindraient le niveau d’intelligence des humains. Acid science underground ne périt rien, il donne juste à voir. Là où le futur et l’archaïque se collisionnent on retrouve notre héros à qui la machine ne laisse pas vraiment la possibilité de négocier. Les conclusions logiques finissent par se neutraliser sous l’impulsion du système de travail. En conjuguant la télé réalité à la promenade métaphysique, Acid Science Underground risque encore de faire parler de lui. ”
Herman Schultz