Spoutnik est un cinéma historique né en 1986 dont l’engagement est resté fidèle à sa ligne de résistance. Cinéma satellite au sein de l’Usine, cinéma tournant en orbite à l’intérieur de Genève, cinéma gravitant autour d’œuvres hors-système, d’astres invisibles ou de planètes mal connues, Spoutnik est un appareil qui permet de créer des microcosmes en dehors de la rentabilité-machine-industrie du cinéma commercial. C’est un espace dédié aux films — mais pas que — qui expérimentent, cherchent, et s’interrogent, à la marge.

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Équipe
• Archives • Tarifs  

🎥 Cinéma Spoutnik
11 rue de la Coulouvrenière, 1er étage
1204 Genève

📍Bureau du Spoutnik
4 place des Volontaires
1204 Genève

Spoutnik est accessible aux personnes à mobilité réduite sur rendez-vous

📞 +41 (0)22 328 09 26
cinema@spoutnik.info
 cinema Spoutnik
Avec l’appui de l’Etat et de la Ville de Genève, du Fond Culturel Sud, du Département des affaires culturelles et de la Loterie Romande.


Still We’ll Rise : Corps contraints/Corps résistants

Tre ipotesi sulla morte di pinelli
Elio Petri
Italie . 1970 . 11’ . VOITstFR
Sixty-seven Milliseconds
fleuryfontaine
France . 2015 . 15’ . VOFRstEN
1968 : Tir rapide et lacrymos
Archive RTS ( Radio TV Suisse)
Suisse . 1968 . 4’ . VOFR
Le transformateur
Pierre Edouard Dumora
France . 2021 . 36’ . VOFR
White Trash Girl Part III : Law of Desire
Jennifer Reeder
USA . 1997 . 18’. VOENstFR


VEN 26.09 - 20:30
VEN 17.10 - 20:30
JEU 30.10 - 20:30


Tre ipotesi sulla morte di pinelli

À travers une mise en scène portée par le Gruppo teatro di strada, ce film reconstitue les versions officielles avancées par la police autour de la mort de l’anarchiste Giuseppe Pinelli, tombé d’une fenêtre de la préfecture de Milan dans les jours suivant l’attentat de la piazza Fontana. En révélant les contradictions de ces hypothèses, la reconstitution dévoile les manœuvres obscures d’une stratégie visant à fragiliser la démocratie italienne, avec la complicité de certains appareils de l’État. Le film se clôt sur un écho historique : la mort, en 1897, d’un autre anarchiste, Romeo Frezzi, dont le destin rappelle étrangement celui de Pinelli.


Sixty-seven Milliseconds

À partir de l’image fugace d’un tir policier captée par une caméra de surveillance, Soixante-sept millisecondes reconstitue une interpellation violente et confronte les récits de la victime et des agents de la BAC. Mêlant témoignages et images générées par ordinateur, le film interroge la légitimité et les dérives du maintien de l’ordre en France



1968 : Tir rapide et lacrymos

Document d’archive de la Télévision Suisse Romande, ce reportage de Pierre Lang suit une immersion au sein de la police genevoise lors d’un entraînement au tir. Inspirée du Far West puis importée d’Amérique, la technique du tir rapide y est présentée aux côtés du maniement des armes et des grenades lacrymogènes. Quelques mois plus tard, ces mêmes outils seront massivement utilisés dans les rues de Paris en Mai 68.



Le transformateur

En novembre 2009, Pierre-Édouard Dumora marche du 16e arrondissement de Paris, où il a grandi, jusqu’au transformateur de Clichy-sous-Bois où Zyed Benna et Bouna Traoré sont morts en 2005. Douze ans plus tard, ce déplacement par le corps devient Le Transformateur. Sobre et tendu, le dispositif fait se croiser gestes de mémoire et archives, messages radio, extraits de jugement, témoignage du survivant.
Sixty-seven Milliseconds

À partir de l’image fugace d’un tir policier captée par une caméra de surveillance, Soixante-sept millisecondes reconstitue une interpellation violente et confronte les récits de la victime et des agents de la BAC. Mêlant témoignages et images générées par ordinateur, le film interroge la légitimité et les dérives du maintien de l’ordre en France
White Trash Girl Part III : Law of Desire

Dans cette œuvre de Jennifer Reeder, Trelita, une 
travailleuse du sexe chicana, évolue dans un 
environnement marqué par un patron abusif et la perte
 de son petit ami. Le film explore les dynamiques de 
pouvoir et de domination, mettant en lumière les luttes
 personnelles de Trelita. La narration s'articule autour de
 ses interactions avec les figures d'autorité, notamment
 un policier, offrant une réflexion sur les rapports de force
 et les résistances individuelles.