TIMUR NOVIKOV. ZERO OBJECT


sam. 9 févr. 2019   20H30

Réalisation
Alexander Shein
Pays
Russie
Année
2014
Langue
ST français
VO russe
Format
DCP
Durée
95'
Avec
Timur Novikov
Viktor Tsoï
Distribution
Cycle

Viktor Tsoï - Kino et la Perestroïka

Dans les années 80, alors que l’Union soviétique touche doucement à sa fin, émerge une nouvelle énergie artistique et des nouvelles esthétiques. Leningrad est alors à l’avant-garde de la contre-culture, et Timur Novikov est au centre de celle-ci. Plus qu’un simple documentaire biographique sur la figure de Timur Novikov, ce film témoigne d’un mouvement qui prônait la liberté artistique et d’expression dans un contexte politique particulièrement tendu.

Parmi les personnes intervenantes, on retrouve évidemment le chanteur Viktor Tsoï, et les artistes contemporains Georgy Guryanov, Vladislav Mamyshev-Monroe, Sergey «Afrika» Bugaev. Les anecdotes sont hilarantes, surtout celles qui montrent les tentatives de communications culturelles avec “l’avant-garde mainstream” occidentale.

spoutnik

Viktor Tsoï – Kino et la Perestroïka

Né en 1962 à Leningrad, de mère russe et de père coréen, Viktor Robertovitch Tsoï fut l’emblématique icône rock, leader charismatique du groupe culte Kino, et acteur dans plusieurs films de la contre-culture. Dans un contexte de période charnière de l’Union Soviétique au régime de Brejnev déclinant, le rock est apparu dans les années 80 comme un souffle de liberté, un refus des entraves culturelles et idéologiques, mais surtout un élément fédérateur d’une jeunesse entière aux aspirations nouvelles.

“Nous attendons le changement”, scande Viktor Tsoï dans des stades remplis alors que Mikhaïl Gorbatchev tente vainement de mener sa Perestroïka – réforme économique, éthique et sociale sur trois axes: l’accélération, la démocratisation et la transparence. Son arrivée au pouvoir relâcha une certaine liberté d’expression dans la presse et autres médias, qui propulsa le groupe Kino sur le devant de la scène populaire avec la chanson “Changements!“ (Перемен!/Peremen!).

Viktor Tsoï disait que ses chansons étaient souvent mal interprétées, que le contenu politique de ses textes avait souvent été utilisé à son insu par les mouvements issus de la Perestroïka alors que le poète cherchait “des changements plus profonds dans les relations humaines”. Certains titres évoquent un certain désespoir et la nostalgie d’une époque qui n’avait jamais existé, comme “Le tramway vers l’est”, “le paquet de cigarettes” ou “la fourmilière”, mais avec une légèreté qui redonne la foi et réchauffe les coeurs.

Une nuit de l’été 1990, Viktor Tsoï meurt dans un accident de voiture à l’âge de 28 ans. S’en suit un deuil national et un raz-de-marée de personnes défilant en son hommage. Des monuments à son effigie sont érigés, le dernier disque de Kino “Album noir” devient la meilleure vente du rock soviétique, encore aujourd’hui le nombre de fans du groupe et de l’idole de toutes les générations explose.

Mais la légende dit que Viktor Tsoï est bien vivant et peut-être qu’il présentera lui-même ce cycle de films proposé par le cinéma Spoutnik. Au programme: une biographie récente, quelques films de fiction et un documentaire de l’époque, et pour terminer un très long métrage qui fait apparaître un sosie du légendaire rocker. La première du programme sera suivie d’une disco Kino, la dernière sera accompagnée d’un brunch soviétique.

spoutnik_viktor





Viktor Tsoï - Kino et la Perestroïka

Né en 1962 à Leningrad, de mère russe et de père coréen, Viktor Robertovitch Tsoï fut l’emblématique icône rock, leader charismatique du groupe culte Kino, et acteur dans plusieurs films de la contre-culture. Dans un contexte de période charnière de l’Union Soviétique au régime de Brejnev déclinant, le rock est apparu dans les années 80 comme un souffle de liberté, un refus des entraves culturelles et idéologiques, mais surtout un élément fédérateur d’une jeunesse entière aux aspirations nouvelles.

“Nous attendons le changement”, scande Viktor Tsoï dans des stades remplis alors que Mikhaïl Gorbatchev tente vainement de mener sa Perestroïka – réforme économique, éthique et sociale sur trois axes: l’accélération, la démocratisation et la transparence. Son arrivée au pouvoir relâcha une certaine liberté d’expression dans la presse et autres médias, qui propulsa le groupe Kino sur le devant de la scène populaire avec la chanson “Changements!“ (Перемен!/Peremen!).

Viktor Tsoï disait que ses chansons étaient souvent mal interprétées, que le contenu politique de ses textes avait souvent été utilisé à son insu par les mouvements issus de la Perestroïka alors que le poète cherchait “des changements plus profonds dans les relations humaines”. Certains titres évoquent un certain désespoir et la nostalgie d’une époque qui n’avait jamais existé, comme “Le tramway vers l’est”, “le paquet de cigarettes” ou “la fourmilière”, mais avec une légèreté qui redonne la foi et réchauffe les coeurs.

Une nuit de l’été 1990, Viktor Tsoï meurt dans un accident de voiture à l’âge de 28 ans. S’en suit un deuil national et un raz-de-marée de personnes défilant en son hommage. Des monuments à son effigie sont érigés, le dernier disque de Kino “Album noir” devient la meilleure vente du rock soviétique, encore aujourd’hui le nombre de fans du groupe et de l’idole de toutes les générations explose.

Mais la légende dit que Viktor Tsoï est bien vivant et peut-être qu’il présentera lui-même ce cycle de films proposé par le cinéma Spoutnik. Au programme: une biographie récente, quelques films de fiction et un documentaire de l’époque, et pour terminer un très long métrage qui fait apparaître un sosie du légendaire rocker. La première du programme sera suivie d’une disco Kino, la dernière sera accompagnée d’un brunch soviétique.