THE FREAKMAKER
THE MUTATIONS
ven. 24 avril 2015 23H30
Réalisation |
Jack Cardiff
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Pays |
Royaume Uni
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Année |
1974
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Langue |
VO anglais
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Format |
Vidéo
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Durée |
92' |
Avec |
Donald Pleasence
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Cycle |
Séances psychotroniques |
SÉANCE PSYCHOTRONIQUE
SÉANCE PSYCHOTRONIQUE GRATUITE
À Londres, le professeur Nolter mène des expériences pour prouver qu’en manipulant les structures de l’ADN, il est possible d’obtenir des créatures mêlant des caractéristiques animales et végétales. Lynch, un homme défiguré complice du scientifique, kidnappe des passants pour en faire des cobayes…
Revoilà Jack Cardiff en séance psychotronique, quelques mois après la projection de THE GIRL ON A MOTORCYCLE avec Marianne Faithfull ; on ne saurait se lasser des films tournés par cet exceptionnel directeur de la photographie. En attendant une future séance de son chef-d’œuvre (DARK OF THE SUN/LE DERNIER TRAIN DU KATANGA), voici son délirant MUTATIONS, tombé dans l’oubli faute d’avoir été un moment fort de sa carrière. Son titre alternatif, THE FREAKMAKER, annonce plus précisément l’hommage appuyé au FREAKS de Tod Browning, dont Cardiff reprend la galerie de monstres de foire. Si le lien entre leur présence à l’écran et le scénario de savant fou est un peu mince, on s’amuse de cette histoire d’horreur au charme typique des productions britanniques seventies. Le casting convoque Donald Pleasence, que l’on ne présente plus, et Tom Baker, qui deviendra quelques années après ce film l’une des incarnations les plus célèbres du Doctor Who, période écharpe multicolore et cheveux en bataille. Relevons également la musique expérimentale signée Basil Kirchin (THE ABOMINABLE DR. PHIBES).
Séances psychotroniques
Depuis septembre 2006, les films dits psychotroniques (soit une oeuvre ignorée par l’establishment critique, du fait de son origine obscure ou de sa médiocrité telle que définie par le goût de la majorité comme l’a écrit le critique de cinéma Michael J. Weldon, inventeur du terme) sont montrés à 23h30 le dernier vendredi du mois, en séance gratuite. Tous les genres y sont représentés, films de série B comme nanars de série Z, dans la plus pure tradition du cinéma de minuit.