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SAFE


mar. 15 sept. 2015   20H30
sam. 19 sept. 2015   20H30

Réalisation
Todd Haynes
Pays
États-Unis
Royaume Uni
Année
1995
Langue
ST français
VO anglais
Format
Blu-ray
Durée
119'
Avec
Julianne Moore
Peter Friedman
Xander Berkeley
Cycle
Website

CYCLE TODD HAYNES’ GOLDMINE

DANS LE CADRE DU CYCLE « TODD HAYNES’ GOLDMINE »

Carol White est une femme appartenant à la classe bourgeoise de Los Angeles. Un jour, elle commence à développer d’étranges allergies à ce qui l’entoure. Des gestes quotidiens, comme se maquiller ou se mettre du déodorant, deviennent pour elle étranges et menaçants. Carol semble développer une hypersensibilité à la pollution et aux substances chimiques. Mais cette spirale anxiogène à l’intérieur de laquelle elle se retrouve semble plutôt venir d’un malaise face aux structures oppressives et aliénantes de la société. Entre réalité et fantasme, cette maladie l’amène à se retrancher dans un univers toujours plus vide de sens et aseptisé, un lieu “safe“ où elle tente de se ressaisir à travers les bribes d’un soi éparpillé.

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Safe, dont l’actrice principale, Julianne Moore, tient ici un de ses premiers grands rôles, est autant une allégorie de l’épidémie du VIH qu’une parabole sur la marginalisation et l’aliénation sociale.

Haynes use habilement des codes du thriller horrifique et emprunte autant à Hitchcock qu’à Polanski dans la réalisation de ce chef-d’oeuvre.

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TODD HAYNES’ GOLDMINE

Pour sa réouverture, le Cinéma Spoutnik est heureux de présenter une rétrospective sélective des films de Todd Haynes.

Cinéaste américain indépendant et pionnier du New Queer Cinema dans les années 90, Haynes se démarque indirectement des mouvements politiques et cinématographiques de son époque en interrogeant l’identité et l’intimité dans leur dimension politique. Usant souvent de thèmes provocateurs (Poison était classé X à sa sortie en salle), les films de Haynes, comme les corps de leurs protagonistes principaux, sont traversés par le désir et la révolte. La maladie, le désir sexuel, le fantasme deviennent les moteurs de la subversion. Bien que Haynes ne se réclame pas directement d’un engagement politique, l’imaginaire qui habite ses films vient violemment ébranler les représentations culturelles dominantes de nos sociétés. Cinéma de la différence et de la transgression, mais également entrecroisement de styles narratifs et cinématographiques maîtrisés avec brio, l’oeuvre de Todd Haynes reste l’une des plus importantes du cinéma indépendant des Etats-Unis.

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Cycle Todd Haynes' Goldmine

Pour sa réouverture, le Cinéma Spoutnik est heureux de présenter une rétrospective sélective des films de Todd Haynes.

Cinéaste américain indépendant et pionnier du New Queer Cinema dans les années 90, Haynes se démarque indirectement des mouvements politiques et cinématographiques de son époque en interrogeant l’identité et l’intimité dans leur dimension politique. Usant souvent de thèmes provocateurs (Poison était classé X à sa sortie en salle), les films de Haynes, comme les corps de leurs protagonistes principaux, sont traversés par le désir et la révolte. La maladie, le désir sexuel, le fantasme deviennent les moteurs de la subversion. Bien que Haynes ne se réclame pas directement d’un engagement politique, l’imaginaire qui habite ses films vient violemment ébranler les représentations culturelles dominantes de nos sociétés. Cinéma de la différence et de la transgression, mais également entrecroisement de styles narratifs et cinématographiques maîtrisés avec brio, l’oeuvre de Todd Haynes reste l’une des plus importantes du cinéma indépendant des Etats-Unis.