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PROGRAMME RICHARD KERN


dim. 21 déc. 2014   18h30

Réalisation
Richard Kern
Pays
États-Unis
Année
1985
1986
Langue
VO anglais
Format
Blu-ray
Durée
56'
Cycle

FILMS NO WAVE & CINÉMA DE TRANSGRESSION

DANS LE CADRE DU PROGRAMME « FILMS NO WAVE & CINÉMA DE TRANSGRESSION »

Débarqué à New York en 1979, Kern est devenu un des piliers du « Cinéma de transgression » à travers ses court-métrages Super8 expérimentaux mettant en scène les membres de la scène underground de l’époque : Lydia Lunch, David Wojnarowicz, Kembra Pfahler entre autres. Issu du milieu du fanzinat, il en a tiré une approche crue et décomplexée du sexe et de la violence. Il signe plusieurs clips, dont DEATH VALLEY 69 de Sonic Youth, puis se consacre uniquement à la photographie dès les années 90.

MANHATTAN LOVES SUICIDE (1st part) – STRAY DOGS
Richard Kern – 1985 – USA – 10 min – VO (anglais) – HD

Avec Bill Rice, David Wojnarowicz, Montana Houston, Robin Renzi

Un jeune homme obsédé par un peintre suit ce dernier au fil de ses activités quotidiennes sans que celui-ci semble le remarquer le moins du monde. Les mimiques géniales de Wojnarowicz, tout en spasmes et grimaces, contrastent avec l’impassibilité de Bill Rice pour un résultat d’une inquiétante drôlerie nihiliste.

manhattan loves suicide spoutnik

MANHATTAN LOVES SUICIDE (2nd part) – WOMAN AT THE WHEEL
Richard Kern – 1985 – USA – 8 min – VO (anglais) – HD

Avec Adrienne Altenhaus, Dee Finley, Nick Zedd – Musique : Wiseblood

La succession de tentatives infructueuses d’une femme au volant essayantt de s’émanciper des hommes qui ne cessent de lui dénier le droit de conduire…

manhattan loves suicide spoutnik

MANHATHAN LOVES SUICIDE (3st part) – THRUST IN ME
Richard Kern & Nick Zedd – 1985 – USA – 8 min – VO (anglais) – HD

Avec Nick Zedd, Don Houston, Dee Finley, Margo Day

Il semblerait que Nick Zedd était à l’époque si désespéré par la médiocrité de l’époque qu’il avait songé au suicide. Richard Kern lui suggéra de transcrire cela à travers le cinéma.

Zedd incarne donc ici à la fois une femme lassée de son existence se morfondant dans son appartement, et son compagnon au fil de ses dérives dans les rues du Lower East Side, passant de scène de dispute, en altercations. Un final transgressif à l’état pur.

manhattan loves suicide spoutnik

MANHATTAN LOVES SUICIDE (4th part) – I HATE YOU NOW
Richard Kern – 1985 – USA – 10 min – VO (anglais) – HD

Avec Bob & Amy Turner

Un homme défiguré et sa compagne mènent leurs activités quotidiennes respectives après l’amour. Alors qu’elle repasse, une idée lui vient afin de se rapprocher de celui qu’elle aime…

manhattan loves suicide spoutnik

YOU KILLED ME FIRST
Richard Kern – 1985 – USA – 12 min – VO (anglais) – HD

Avec Lung Leg, David Wojnarowicz, Nick Cooper, Karen Finley

Un repas de Thanksgiving tourne au carnage lorsque la fille rebelle se révolte. Hymne contre la morale petite bourgeoise.

you killed me first spoutnik

DEATH VALLEY 69
Richard Kern – 1986 – USA – 6 min – VO (anglais) – HD

Avec Kim Gordon, Lung Leg, Lydia Lunch, Tommy Turner

Clip du morceau éponyme de Sonic Youth et Lydia Lunch reflétant la violence accompagnant les désillusions de la génération des luttes estudiantines.

death valley spoutnik

FILMS NO WAVE & CINÉMA DE TRANSGRESSION

Du mercredi 17 au dimanche 21 décembre 2014

5 jours pour découvrir une série de perles rares de cette période, avec, en ouverture, l’excellent documentaire BLANK CITY et la présence, de jeudi à samedi, d’un des piliers du cinéma No Wave, la réalisatrice Vivienne Dick.

New York, 1975. La ville est au bord de la faillite. Le quartier du Lower East Side dont la population a diminué de 40% se transforme en une friche urbaine apocalyptique, succession de taudis et de carcasses de voitures… Le terrain de jeu rêvé pour toute une génération de jeunes artistes en mal de liberté ! Autour des clubs Max Kansas City, Mudd et CBGB se développe une scène musicale et artistique dite « No Wave », nommée ainsi d’après la compilation « No New York » (1978), produit du flair de Brian Eno, où figurent les groupes James Chance & the Contorsions, Teenage Jesus and the Jerks, Mars et D.N.A. Se distinguant de la mouvance punk par son côté expérimental et nihiliste nourri au Free Jazz, Noise et Funk dissonant, cette scène est un fleuron du « Do It Yourself », de l’entraide et de l’amateurisme assumé.

Certains artistes, influencés par les films de Warhol, Jack Smith, Godard ou Cassavetes, s’emparent de caméras Super 8 et prennent pour modèles leurs connaissances – Lydia Lunch, Eric Mitchell, John Lurie, Debbie Harry de Blondie, Patti Astor entre autres – à travers des fictions inspirées de leur quotidien et de leurs nombreuses obsessions.
Début années 80, une partie d’entre eux est passée à l’étape supérieure – Jim Jarmusch, dont PERMANENT VACATION a été repéré par Wim Wenders, sort de l’underground pour connaître la carrière que l’on sait – la plupart des autres se sont retirés. D’autres cependant ont suivi une voie plus radicale, se rassemblant sous l’étendard du « Cinéma de transgression », s’appliquant à mettre à mal les hantises de la société bien pensante reagannienne : sexe, violence et marginalité.

trasgression no wave spoutnik
trasgression no wave spoutnik
trasgression no wave spoutnik
trasgression no wave spoutnik





Films no wave & cinéma de transgression

5 jours pour découvrir une série de perles rares de cette période, avec, en ouverture, l’excellent documentaire BLANK CITY et la présence, de jeudi à samedi, d’un des piliers du cinéma No Wave, la réalisatrice Vivienne Dick.

New York, 1975. La ville est au bord de la faillite. Le quartier du Lower East Side dont la population a diminué de 40% se transforme en une friche urbaine apocalyptique, succession de taudis et de carcasses de voitures… Le terrain de jeu rêvé pour toute une génération de jeunes artistes en mal de liberté ! Autour des clubs Max Kansas City, Mudd et CBGB se développe une scène musicale et artistique dite « No Wave », nommée ainsi d’après la compilation « No New York » (1978), produit du flair de Brian Eno, où figurent les groupes James Chance & the Contorsions, Teenage Jesus and the Jerks, Mars et D.N.A. Se distinguant de la mouvance punk par son côté expérimental et nihiliste nourri au Free Jazz, Noise et Funk dissonant, cette scène est un fleuron du « Do It Yourself », de l’entraide et de l’amateurisme assumé.

Certains artistes, influencés par les films de Warhol, Jack Smith, Godard ou Cassavetes, s’emparent de caméras Super 8 et prennent pour modèles leurs connaissances – Lydia Lunch, Eric Mitchell, John Lurie, Debbie Harry de Blondie, Patti Astor entre autres – à travers des fictions inspirées de leur quotidien et de leurs nombreuses obsessions.
Début années 80, une partie d’entre eux est passée à l’étape supérieure – Jim Jarmusch, dont PERMANENT VACATION a été repéré par Wim Wenders, sort de l’underground pour connaître la carrière que l’on sait – la plupart des autres se sont retirés. D’autres cependant ont suivi une voie plus radicale, se rassemblant sous l’étendard du « Cinéma de transgression », s’appliquant à mettre à mal les hantises de la société bien pensante reagannienne : sexe, violence et marginalité.