Mercy Mercy : A portrait of a true Adoption


jeu. 8 nov. 2018   20h30

Réalisation
Katrine W. Kjær
Pays
Danemark
Année
2012
Langue
ST anglais
VO danois
Format
Fichier Numérique
Durée
94'
Collaboration
Cycle

Mois des adopté·e·s
Paraponera festival - Outrage Collectif
prix libre

La vie de deux familles s’entremêle, quand elles entrent dans le monde de l’adoption internationale. À Addis-Abeba en Ethiopie, les agences d’adoption surgissent partout, et les couples occidentaux se rassemblent, cherchant à adopter des enfants locaux. Un couple danois, Henriette et Gert, souhaite adopter deux enfants d’un couple éthiopien, Sinkenesh et Hussen. Les deux familles ont des motivations différentes. Le couple africain tient à assurer un meilleur avenir pour deux de ses enfants – et à recevoir une compensation économique. Le couple danois souhaite réaliser son rêve de devenir parents.

Mercy Mercy suit le processus d’une adoption des deux côtés de la planète, au cours des quatre années difficiles. Nous ressentons les conséquences pour les parents biologiques, qui ne sont pas préparés aux conditions et aux processus de l’adoption internationale. Et nous suivons le couple danois, qui n’est pas prêt à être parents de deux enfants qui ont déjà des parents. Enfin, ce reportage montre comment l’aînée des deux enfants, Masho quatre ans, subit les conséquences néfastes d’une adoption qui a mal tourné.

Mercy Mercy soulève d’importantes questions sur les implications éthiques et politiques de l’adoption internationale, et regarder ce reportage est une expérience à la fois déchirante et réconfortante.

Cet événement est ouvert à tous·te·x·s.

– Outrage collectif

Paraponera Festival – Outrage Collectif

Outrage Collectif est un groupe d’action et de réflexion d’antiracisme politique et décolonial – situé actuellement en suisse romande – qui travaille sur les questions liées au racisme systémique. Né durant l’été 2017, nous nous sommes regroupé·e·x·s en non-mixité entre personnes racialisées négativement par la société hétéro-cis-blantriarcale afin de nous organiser de manière autonome et de veiller à notre propre émancipation.
Pour fêter notre premier anniversaire, nous organisons un festival antiraciste et décolonial en mixité qui aura lieu à Genève du 5 au 11 novembre
 2018. Dans divers lieux, des tables rondes, projections et ateliers aborderont les thèmes des violences policières, de l’appropriation culturelle, les perspectives de luttes et de transmission ainsi que les féminismes. Au Spoutnik deux projections en lien avec le mois de l’adoption proposé par Amandine Gay.

paraponera festival outrage collectif spoutnik

Mois des adopté·e·s

Durant le mois de novembre, le Spoutnik propose un cycle de projections et d’autres événements sur le thème de l’adoption internationale en collaboration avec Amandine Gay. Dans ce cadre nous nous associons au Festival Les Créatives pour la Table ronde: Adoption internationale, la parentalité est politique ainsi que pour la projection de Une vie toute neuve de Ounie Lecomte, réalisé à partir des souvenirs et des documents en possessions de la réalisatrice qui a été elle-même adoptée en Corée du Sud par une famille française. Nous sommes ravi·e·s d’accueillir le Paraponera Festival – projet antiraciste et décolonial en mixité organisé par Outrage Collectif – pour deux projections: Mercy Mercy: A portrait of a true Adoption de Katrine W. Kjær qui suit le processus d’une adoption des deux côtés de la planète au cours des quatre années difficiles et le film d’animation Couleur de peau: Miel pour un ciné-goûter en présence du réalisateur Jung.
L’association genevoise Espace A – lieu de soutien, d’information et de référence pour les personnes concernées par l’adoption et l’accueil familial – accompagnera de nombreuses projections afin d’ouvrir le débat après les films.

En novembre, en Suisse, en France en Belgique et au Québec, le Mois des Adopté·e·s sera lancé dans l’espace francophone et d’offrira l’occasion aux personnes adoptées de s’exprimer et se représenter en leurs termes aux yeux du grand public.
Cette réappropriation tant symbolique que physique de l’espace créatif et de l’espace public offrira une possibilité de recentrer les conversations des adopté·e·s au cœur même des sociétés où elles évoluent d’ordinaire en marge. Au-delà d’une légitimation des œuvres et des artistes présentées, le Mois des Adopté·e·s ·s créera une véritable opportunité de dialogue entre des mondes qui fonctionnent d’ordinaire en parallèle: il ne s’agit plus de se contenter de représenter l’adoption de façon abstraite mais d’imaginer, créer et expérimenter ensemble, l’hybridité culturelle propres à nos existences de personnes adoptées.
– Amandine Gay

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Mois des adopté·e·s

Durant le mois de novembre, le Spoutnik propose un cycle de projections et d’autres événements sur le thème de l’adoption internationale en collaboration avec Amandine Gay. Dans ce cadre nous nous associons au Festival Les Créatives pour la Table ronde: Adoption internationale, la parentalité est politique ainsi que pour la projection de Une vie toute neuve de Ounie Lecomte, réalisé à partir des souvenirs et des documents en possessions de la réalisatrice qui a été elle-même adoptée en Corée du Sud par une famille française. Nous sommes ravi·e·s d’accueillir le Paraponera Festival – projet antiraciste et décolonial en mixité organisé par Outrage Collectif – pour deux projections: Mercy Mercy: A portrait of a true Adoption de Katrine W. Kjær qui suit le processus d’une adoption des deux côtés de la planète au cours des quatre années difficiles et le film d’animation Couleur de peau: Miel pour un ciné-goûter en présence du réalisateur Jung. L’association genevoise Espace A – lieu de soutien, d’information et de référence pour les personnes concernées par l’adoption et l’accueil familial – accompagnera de nombreuses projections afin d’ouvrir le débat après les films.

En novembre, en Suisse, en France en Belgique et au Québec, le Mois des Adopté·e·s sera lancé dans l’espace francophone et d’offrira l’occasion aux personnes adoptées de s’exprimer et se représenter en leurs termes aux yeux du grand public. Cette réappropriation tant symbolique que physique de l’espace créatif et de l’espace public offrira une possibilité de recentrer les conversations des adopté·e·s au cœur même des sociétés où elles évoluent d’ordinaire en marge. Au-delà d’une légitimation des œuvres et des artistes présentées, le Mois des Adopté·e·s ·s créera une véritable opportunité de dialogue entre des mondes qui fonctionnent d’ordinaire en parallèle: il ne s’agit plus de se contenter de représenter l’adoption de façon abstraite mais d’imaginer, créer et expérimenter ensemble, l’hybridité culturelle propres à nos existences de personnes adoptées.
– Amandine Gay