LE FOND DE L’AIR EST ROUGE


dim. 2 févr. 2014   18H
sam. 8 févr. 2014   18H

Réalisation
Chris Marker
Pays
France
Année
1977
Langue
VO français
Format
DCP
Durée
180'
Cycle

PLANÈTE MARKER

dim. 2 févr. 2014, EN PRÉSENCE D'INGER SERVOLIN (ISKRA FILMS)


Entièrement composé d’images d’archives, le film retrace l’émergence de la nouvelle gauche dans les années 60 et 70 à travers une série d’événements historiques.

Deux dates jalonnent la genèse de ce documentaire : 1967 et 1973, la guerre du Vietnam et la mort d’Allende suite au coup d’état de Pinochet au Chili. C’est cet événement qui va profondément marquer le cinéaste et le décider à entreprendre ce qui deviendra LE FOND DE L’AIR EST ROUGE, chapitré de la sorte : 1) Du Vietnam à la mort du Che 2) Mai 68 et tout ça 3) Du printemps de Prague au Programme Commun 4) Du Chili à quoi au fait ?

« C’est pour avoir glané quelques traces de ces années lumineuses et troubles que j’ai bricolé mes films. Ils ne prétendent à rien d’autre que d’être cela, des traces. Même le plus mégalo, le FOND DE L’AIR EST ROUGE – originellement 4 heures, sagement ramené à trois – n’est en aucune façon la chronique d’une décennie. Ses lacunes, déjà inévitables, deviendraient indéfendables. Il s’articule autour d’un thème précis: ce qui advient lorsqu’un parti, le PC, et une grande puissance, l’URSS, cessent d’incarner l’espoir révolutionnaire, ce qui naît à leur place, et comment se joue l’affrontement. L’ironie est que trente ans plus tard la question ne se pose même plus. L’un et l’autre ont cessé d’être, et ce qui reste comme chronique, c’est celle de l’interminable répétition d’une pièce qui n’a jamais été jouée. »

– Chris Marker

fond rouge

PLANÈTE MARKER
Du vendredi 31 janvier au mardi 11 février 2014

Ecrivain, illustrateur, éditeur, traducteur, auteur-réalisateur d’essais cinématographiques, vidéaste, monteur, photographe, philosophe, poète, geek, musicien, voyageur, ami des chats : Chris Marker (1921-2012).

En 2011, Spoutnik participait au projet ambitieux de « Spirales », une presque-intégrale (70 films) avec l’assentiment de l’intéressé, qui n’avait alors pas pu se rendre à Genève à cause de son état de santé.
Moins d’un an plus tard, Marker disparaissait. Depuis, son oeuvre fait l’objet d’une attention renouvelée : les archives du cinéaste ont été confiées à la Cinémathèque française au printemps dernier, un coffret DVD ambitieux a été édité en automne 2013 et des copies restaurées voient peu à peu le jour.
Nous avons décidé de saisir cette occasion pour revenir sur quelques unes de ses plus belles oeuvres pour (re)découvrir le travail de ce « plus célèbre des cinéastes inconnus ».

planète marker spoutnik perrodin





Planète Marker

Du vendredi 31 janvier au mardi 11 février 2014

Ecrivain, illustrateur, éditeur, traducteur, auteur-réalisateur d’essais cinématographiques, vidéaste, monteur, photographe, philosophe, poète, geek, musicien, voyageur, ami des chats : Chris Marker (1921-2012).

En 2011, Spoutnik participait au projet ambitieux de « Spirales », une presque-intégrale (70 films) avec l’assentiment de l’intéressé, qui n’avait alors pas pu se rendre à Genève à cause de son état de santé.
Moins d’un an plus tard, Marker disparaissait. Depuis, son oeuvre fait l’objet d’une attention renouvelée : les archives du cinéaste ont été confiées à la Cinémathèque française au printemps dernier, un coffret DVD ambitieux a été édité en automne 2013 et des copies restaurées voient peu à peu le jour.
Nous avons décidé de saisir cette occasion pour revenir sur quelques unes de ses plus belles oeuvres pour (re)découvrir le travail de ce « plus célèbre des cinéastes inconnus ».