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LE DIABLE PROBABLEMENT


jeu. 11 déc. 2014   20h30

Réalisation
Robert Bresson
Pays
France
Année
1977
Langue
version française
Format
35mm
Durée
93'
Collaboration

Cycle

LUMIÈRE NOIRE ROBERT BRESSON

DANS LE CADRE DU CYCLE « LUMIÈRE NOIRE ROBERT BRESSON »
EN COLLABORATION AVEC LA HEAD ET LE MAMCO

Récit de la vie, des amours et de la mort d’un étudiant en phase avec les jeunes gens de son époque.
Avec ses amis, il passe de nombreuses heures à discuter des dangers qui menacent l’avenir du monde : la pollution, le gaspillage des ressources naturelle, la décomposition du tissu social. Ce film, primé par un Ours d’argent au festival de Berlin, porte un discours engagé et encore d’actualité sur le marxisme et la sexualité, sur la psychanalyse et la répression, sur l’intégrisme et l’écologie.

« Ce qui m’a poussé à faire ce film, c’est le gâchis qu’on a fait de tout. C’est cette civilisation de masse où bientôt l’individu n’existera plus. Cette agitation folle. Cette immense entreprise de démolition où nous périrons par où nous avons cru vivre. C’est aussi la stupéfiante indifférence des gens, sauf de certains jeunes actuels, plus lucides. » Robert Bresson

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LUMIÈRE NOIRE ROBERT BRESSON

Logique de la fragmentation, sciences des rythmes, dialectique du concret et de l’abstrait, « modèles » et non « acteurs », « cinématographe » et non « cinéma », le moins que l’on puisse dire, c’est que Robert Bresson (1901-1999) a développé une éthique et une esthétique à nulle autre pareille au court des quatre décennies qui verront la création de chefs d’œuvres tels que LE JOURNAL D’UN CURÉ DE CAMPAGNE, UN CONDAMNÉ À MORT S’EST ÉCHAPPÉ, PICKPOCKET, AU HASARD BALTHAZAR, LANCELOT DU LAC ou L’ARGENT. Peu à peu le religieux s’efface, laissant place à un Dieu présent mais caché. Si bien que son influence sur le cinéma et l’art contemporain, bien que souterraine, apparaît indéniable.

« Être contemporain est, avant tout une affaire de courage : parce que cela signifie être capable non seulement de fixer le regard sur l’obscurité de l’époque, mais aussi de percevoir dans cette obscurité une lumière qui dirigée vers nous, s’éloigne infiniment. »
Giorgio Agamben

C’est précisément ce qu’interroge cette programmation, pensée conjointement avec le département Cinéma/cinéma du réel de la HEAD, le Mamco et Spoutnik, en conviant non seulement des témoins privilégiés de son œuvre, tels que Mylène Bresson ou Evelyne Jardonnet, auteure d’un ouvrage récent sur PICKPOCKET, mais aussi un cinéaste comme Jean-Claude Rousseau ou de jeunes artistes comme Ulla von Brandenburg (exposée au Mamco) ou Stéphanie Cherpin. Points forts de cycle : les 2 week-ends permettront de questionner l’influence de Bresson respectivement sur des cinéastes actuels et sur la création artistique contemporaine. Discussions, présentations et table ronde permettront ainsi de rendre hommage à un cinéaste unique et exigeant mais aussi de vérifier à quel point il est toujours notre contemporain.

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Lumière noire Robert Bresson

Logique de la fragmentation, sciences des rythmes, dialectique du concret et de l’abstrait, « modèles » et non « acteurs », « cinématographe » et non « cinéma », le moins que l’on puisse dire, c’est que Robert Bresson (1901-1999) a développé une éthique et une esthétique à nulle autre pareille au court des quatre décennies qui verront la création de chefs d’œuvres tels que LE JOURNAL D’UN CURÉ DE CAMPAGNE, UN CONDAMNÉ À MORT S’EST ÉCHAPPÉ, PICKPOCKET, AU HASARD BALTHAZAR, LANCELOT DU LAC ou L’ARGENT. Peu à peu le religieux s’efface, laissant place à un Dieu présent mais caché. Si bien que son influence sur le cinéma et l’art contemporain, bien que souterraine, apparaît indéniable.

« Être contemporain est, avant tout une affaire de courage : parce que cela signifie être capable non seulement de fixer le regard sur l’obscurité de l’époque, mais aussi de percevoir dans cette obscurité une lumière qui dirigée vers nous, s’éloigne infiniment. »
Giorgio Agamben

C’est précisément ce qu’interroge cette programmation, pensée conjointement avec le département Cinéma/cinéma du réel de la HEAD, le Mamco et Spoutnik, en conviant non seulement des témoins privilégiés de son œuvre, tels que Mylène Bresson ou Evelyne Jardonnet, auteure d’un ouvrage récent sur PICKPOCKET, mais aussi un cinéaste comme Jean-Claude Rousseau ou de jeunes artistes comme Ulla von Brandenburg (exposée au Mamco) ou Stéphanie Cherpin. Points forts de cycle : les 2 week-ends permettront de questionner l’influence de Bresson respectivement sur des cinéastes actuels et sur la création artistique contemporaine. Discussions, présentations et table ronde permettront ainsi de rendre hommage à un cinéaste unique et exigeant mais aussi de vérifier à quel point il est toujours notre contemporain.