Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /home/clients/65ae49b02edc850f2a828691743cfaa6/web/wp-content/themes/spoutnik-2/app/controllers/Film.php on line 68



LE CERVEAU D’ACIER

COLOSSUS: THE FORBIN PROJECT


ven. 24 oct. 2014   23h30

Réalisation
Joseph Sargent
Pays
États-Unis
Année
1970
Langue
ST français
Format
Vidéo
Durée
96'
Cycle

SÉANCE PSYCHOTRONIQUE

SÉANCE PSYCHOTRONIQUE GRATUITE

En pleine Guerre froide, le Professeur Forbin met au point Colossus, un fantastique cerveau électronique chargé d’assurer la défense des Etats-Unis et du monde libre. Enfermé dans un bunker au coeur des Montagnes Rocheuses, l’ordinateur, dénué d’émotion, est supposé réagir de manière absolument rationnelle aux offensives étrangères, et assume donc la gestion de tout l’arsenal militaire du pays. Mais le jour de son activation, une surprise attend ses concepteurs : Colossus décèle l’existence d’une entité identique, fabriquée par les Soviétiques, et demande à entrer en contact avec elle…

Il est très curieux que COLOSSUS ne soit pas devenu au fil du temps un petit classique du cinéma d’anticipation. Le traîtement du thème de l’ordinateur qui échappe à ses maîtres, dans l’air du temps en 1970 après le succès de 2001, est pourtant excellent : les acteurs sont à l’aise, les décors claustrophobiques à souhait, la musique de Michel Colombier est entièrement réalisée avec des synthétiseurs de l’époque, le scénario (adapté d’un roman de D.F. Jones) est émaillé de traits d’humour malgré une tension croissante… Au rayon des thrillers technologiques, le film rivalise sans peine avec ses équivalents actuels. Peut-être a-t-il été pénalisé par un générique dépourvu de stars, et par le fait que son réalisateur a par la suite connu une carrière franchement catastrophique (Sargent a commis le dernier JAWS, de sinistre mémoire). On reparlera de COLOSSUS le jour où Hollywood préparera son remake… ce qui semble déjà être le cas.

colossus spoutnik

colossus spoutnik





Séances psychotroniques

Depuis septembre 2006, les films dits psychotroniques (soit une oeuvre ignorée par l’establishment critique, du fait de son origine obscure ou de sa médiocrité telle que définie par le goût de la majorité comme l’a écrit le critique de cinéma Michael J. Weldon, inventeur du terme) sont montrés à 23h30 le dernier vendredi du mois, en séance gratuite. Tous les genres y sont représentés, films de série B comme nanars de série Z, dans la plus pure tradition du cinéma de minuit.