LA LIGNE DE PARTAGE DES EAUX


mar. 3 juin 2014   20h30

Réalisation
Dominique Marchais
Pays
France
Année
2014
Langue
VO français
Format
DCP
Durée
108'
Cycle

PAYSAGE ET POLITIQUE: LES FILMS DE DOMINIQUE MARCHAIS

mar. 3 juin 2014, EN PRÉSENCE DE RÉALISATEUR & DE CYRIL NEYRAT


La Ligne de partage des eaux s’inscrit dans le périmètre du bassin versant de la Loire, de la source de la Vienne sur le plateau de Millevaches jusqu’à l’estuaire. Le bassin versant, et non pas le fleuve Loire ! C’est-à-dire le plan incliné vers la mer, la totalité de l’espace irrigué, pas seulement le trait de la rivière. C’est-à-dire les zones d’activités et les zones humides, les fossés et les autoroutes, les salles de réunions et les chantiers. Car l’eau est partout, dans les sols, dans les nappes, dans l’air, circulant, s’infiltrant, s’évaporant et partout reliant les territoires entre eux, désignant leur interdépendance, nous faisant rêver à leur solidarité.

La ligne de partage des eaux n’est donc pas seulement cette ligne géographique qui sépare des bassins versants mais elle est aussi la ligne politique qui relie des individus et des groupes qui ont quelque chose en partage : de l’eau, un territoire, un paysage.

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PAYSAGE ET POLITIQUE : LES FILMS DE DOMINIQUE MARCHAIS

Du lundi 2 au mardi 3 juin 2014

Qu’est-ce qui façonne les territoires de nos vies ? Dans quels espaces et paysages voulons-nous vivre ? Comme dans un diptyque, LE TEMPS DES GRÂCES et LA LIGNE DE PARTAGE DES EAUX sont deux volets qui se regardent et se renforcent mutuellement : un volet histoire pour le premier puisque le film revenait sur la période des Trente Glorieuses, et un volet géographie pour le second qui descend le bassin versant de la Loire, des territoires ruraux du Massif central aux enjeux urbains de la métropole nantaise.

Les films ont donc en commun cette envie d’embrasser large, comme dans le puzzle qui ouvre le second : de la source à l’estuaire, des jeux d’enfants à l’agriculture ou l’industrie, mais aussi les routes, les villages et les villes. Et aussi tous ces nouveaux objets qui eux ne figurent pas sur les images d’Epinal : les centrales nucléaires et les stations d’épuration, les barrages et les éoliennes, les plateformes logistiques et les lotissements. Comment faire un tableau qui fasse tenir ensemble toutes ces choses qui ont des conséquences très concrètes sur notre vie et notre espace ?
Les films de Dominique Marchais enquêtent et méditent sur le tort fait aux territoires, aux paysages, sur la catastrophe en cours. Ils donnent aussi la parole et rendent justice à tous ceux qui s’efforcent de mieux voir et comprendre le monde, de le réparer, de changer les usages politiques.

Gratuit pour les étudiants de la HEAD

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Paysage et politique: Les films de Dominique Marchais

Du lundi 2 au mardi 3 juin 2014

Qu’est-ce qui façonne les territoires de nos vies ? Dans quels espaces et paysages voulons-nous vivre ? Comme dans un diptyque, LE TEMPS DES GRÂCES et LA LIGNE DE PARTAGE DES EAUX sont deux volets qui se regardent et se renforcent mutuellement : un volet histoire pour le premier puisque le film revenait sur la période des Trente Glorieuses, et un volet géographie pour le second qui descend le bassin versant de la Loire, des territoires ruraux du Massif central aux enjeux urbains de la métropole nantaise.

Les films ont donc en commun cette envie d’embrasser large, comme dans le puzzle qui ouvre le second : de la source à l’estuaire, des jeux d’enfants à l’agriculture ou l’industrie, mais aussi les routes, les villages et les villes. Et aussi tous ces nouveaux objets qui eux ne figurent pas sur les images d’Epinal : les centrales nucléaires et les stations d’épuration, les barrages et les éoliennes, les plateformes logistiques et les lotissements. Comment faire un tableau qui fasse tenir ensemble toutes ces choses qui ont des conséquences très concrètes sur notre vie et notre espace ?
Les films de Dominique Marchais enquêtent et méditent sur le tort fait aux territoires, aux paysages, sur la catastrophe en cours. Ils donnent aussi la parole et rendent justice à tous ceux qui s’efforcent de mieux voir et comprendre le monde, de le réparer, de changer les usages politiques.

Gratuit pour les étudiants de la HEAD