GOOD TIMES, WONDERFUL TIMES
mar. 27 sept. 2016 20h30
lun. 3 oct. 2016 20h30
Réalisation |
Lionel Rogosin
|
Pays |
États-Unis
|
Année |
1966
|
Langue |
ST français
|
Format |
Vidéo
|
Durée |
70' |
Avec |
Molly Parkin
|
Cycle |
Le modèle Rogosin |
FOCUS "LE MODÈLE ROGOSIN"
DANS LE CADRE DU FOCUS « LE MODÈLE ROGOSIN »
Ce documentaire pacifiste aux airs de pamphlet contre les armes nucléaires confronte la petite bourgeoisie d’un cocktail mondain londonien, leurs discours futiles et frivoles abordant les « drames du monde », à des images d’archives, souvent insoutenables, représentant les ravages de la Seconde Guerre Mondiale.
Le style narratif du film – insertion d’images d’archives couplées par un montage alterné aux discours superficiels et snobs du cocktail – est inspirée de la pièce théâtrale « O! What a Lovely War » de Charles Chilton, qui dénonce les atrocités de la Première Guerre Mondiale à travers l’utilisation de documents apportant des preuves factuelles des conflits. La puissance des images et des sons d’archives de Good Times, Wonderful Times poussent à abandonner une position de “témoin impuissant·e” face aux désastres guerriers mondiaux et à prendre ses responsabilités.
Peu après la fin du montage, les États-Unis entrent en guerre contre le Vietnam ; le films trouve alors une énorme visibilité sur les campus universitaires américains et participe à la construction, à sa mesure, du discours pacifique du mouvement des opposant·e·s à la guerre.
LE MODÈLE ROGOSIN
Le Spountik vous invite à découvrir les trois premiers films en copie restaurée de Lionel Rogosin (1924-2000), pionnier du cinéma américain des années 50, militant pacifiste en faveur des droits des plus démuni·e·s et réalisateur d’une oeuvre réaliste poétique.
Avec son premier film On the Bowery, Lionel Rogosin dénonce les injustices sociales de Bowery (NY) et pose les bases de son style cinématographique. Travaillant à réinscrire le réalisme documentaire au sein de la fiction, Rogosin s’inspire notamment du néoréalisme italien – pour son esthétique – et de Robert Flaherty – pour ses méthodes de tournage.
Son second film, Come Back Africa, est une dénonciation de la politique ségrégationniste en Afrique du Sud durant l’Apartheid, où le réalisateur se rend,en totale clandestinité, tourner des scènes de son film.
Peu de temps après et en réaction à la guerre du Vietnam et aux nombreux conflits de l’après-guerre, Rogosin tournera à chaud un film antimilitariste, Good Times, Wonderful Times, pour lequel il effectuera un important montage d’archives.
Au-delà de son travail de réalisateur, Lionel Rogosin monte en 1960 la mythique salle new-yorkaise d’art et essai « Bleecker Street Cinema » pour pouvoir y diffuser notamment ses films, ceux aussi réalisés par ses ami·e·s, et enfin tout le cinéma indépendant des années 1960. En 1966, il fondera également une société de distribution, Impact Films, dans le but de créer un circuit de diffusion alternatif de documentaires contestataires et militants.
Le modèle Rogosin
Le Spountik vous invite à découvrir les trois premiers films en copie restaurée de Lionel Rogosin (1924-2000), pionnier du cinéma américain des années 50, militant pacifiste en faveur des droits des plus démuni·e·s et réalisateur d’une oeuvre réaliste poétique.
Avec son premier film On the Bowery, Lionel Rogosin dénonce les injustices sociales de Bowery (NY) et pose les bases de son style cinématographique. Travaillant à réinscrire le réalisme documentaire au sein de la fiction, Rogosin s’inspire notamment du néoréalisme italien – pour son esthétique – et de Robert Flaherty – pour ses méthodes de tournage. Son second film, Come Back Africa, est une dénonciation de la politique ségrégationniste en Afrique du Sud durant l’Apartheid, où le réalisateur se rend,en totale clandestinité, tourner des scènes de son film. Peu de temps après et en réaction à la guerre du Vietnam et aux nombreux conflits de l’après-guerre, Rogosin tournera à chaud un film antimilitariste, Good Times, Wonderful Times, pour lequel il effectuera un important montage d’archives.
Au-delà de son travail de réalisateur, Lionel Rogosin monte en 1960 la mythique salle new-yorkaise d’art et essai « Bleecker Street Cinema » pour pouvoir y diffuser notamment ses films, ceux aussi réalisés par ses ami·e·s, et enfin tout le cinéma indépendant des années 1960. En 1966, il fondera également une société de distribution, Impact Films, dans le but de créer un circuit de diffusion alternatif de documentaires contestataires et militants.