Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /home/clients/65ae49b02edc850f2a828691743cfaa6/web/wp-content/themes/spoutnik-2/app/controllers/Film.php on line 68



FLUIDØ

VIRUS, SEX, DRUGS & CONSPIRACY


ven. 13 avril 2018   19h
lun. 16 avril 2018   20h30
mar. 17 avril 2018   20h30
mer. 18 avril 2018   20h30

Réalisation
Shu Lea Cheang
Pays
Allemagne
Année
2017
Langue
ST français
VO anglais
Format
DCP
Durée
78’
Cycle

APRÈS LE PORNO, SHU LEA CHEANG

APRÈS LE PORNO, SHU LEA CHEANG

VENDREDI 13 À 19H SÉANCE EN PRESENCE DE KRISTINA MARLEN, BISHOP BLACK ET SHU LEA CHEANG, PROJECTION SUIVIE DE LA « LET’S MAKE A SEQUEL – FLUIDØ2 CASTING PARTY ! »

Dans un futur post-SIDA de 2060, le gouvernement déclare l’éradication complète de la maladie. Une mutation du virus HIV a donné naissance à des humains ZERO GEN, qui sont devenus les porteurs d’une nouvelle bio-drogue du 21e siècle. Leur éjaculation contient un puissant narcotique qui remplace les poudres blanches du 20e siècle. Diffusée par le contact sur la peau, cette drogue appelée DELTA produit une défonce addictive, créant un puissant effet sens–sex–uel. Une nouvelle guerre de la drogue est déclarée et les personnes ZERO GEN sont devenues illégales. Le gouvernement met en place des rafles d’arrestation par des réplicants résistants à la drogue, mais une de ces androïdes voit son système immunitaire défaillir et se laisse prendre par un plaisir irrésistible. L’histoire se développe quand des ZERO GEN se retrouvent sous terre dans les laboratoires pharmaceutiques illégaux où de jeunes hommes se masturbent en continu pour produire ce nouveau Graal.

« Dans les années 80, je vivais et travaillais à New York tout en étant très impliquée dans les scènes underground en tant que performeuse et réalisatrice indépendante. Ces années-là étaient riches en protestations et actions de rue, de clubbing, de sexe, de drogues et du virus HIV, mais aussi, avec mes ami·e·s nous assistions à des enterrements hebdomadaires, enterrements de personnes qui succombaient à l’épidémie du SIDA. Avec ACT UP, qui lançait des actions directes et qui appelait à la désobéissance civile dans le monde entier, une certaine pression s’est amplifiée contre les gouvernements afin de trouver un remède. Mais, de plus en plus de scandales et de théories du complot ont fait surface, expliquant le manque de progrès dans la production et distribution d’un médicament par les gouvernements et industries pharmaceutiques. “Fluidø” se positionne et réclame le virus comme ma propre délivrance, comme une tentative de réconciliation avec la douleur et une intimité perdue. » – Shu Lea Cheang

fluidø spoutnik Après le Porno, Shu Lea Cheang

fluidø spoutnik Après le Porno, Shu Lea Cheang

fluidø spoutnik Après le Porno, Shu Lea Cheang

fluidø spoutnik Après le Porno, Shu Lea Cheang

fluidø spoutnik Après le Porno, Shu Lea Cheang

APRÈS LE PORNO, SHU LEA CHEANG

Artiste, réalisatrice, vidéaste, performeuse, profondément cyber-punk, avec une pratique dans le bio-hacking, Shu Lea Cheang est une activiste queer forcenée qui mêle science-fiction et imaginaire déglingué dans toutes ses œuvres. Ses installations mettent souvent le public dans des situations participatives avec des interactions sociales transgressives et fait un usage massif des technologies du média. A ce propos, son premier long métrage “Fresh Kill”, réalisé en 1994, pointe une cyber-paranoïa grandissante avec une vision post-apocalyptique emplie de déchets électroniques et de répercussions toxiques du marketing de masse et de la culture high-tech. Son second long métrage I.K.U. réalisé en 2000 est une sorte de “Blade Runner” post porno où une multinationale déploie des cyborgs sexuels pour ramasser des données orgasmiques. Depuis installée en Europe, Shu Lea Cheang, multiplie les collaborations transdisciplinaires dans une direction résolument cyber-biologique. Elle réalise son dernier long métrage “Fluidø” en 2017 avec une attention particulière à l’intégration et représentation de toutes les sexualités et diversités, décrivant un monde futuriste où l’humanité entière est en proie à une passion virale pour tous les fluides corporels.

Le Spoutnik propose une rétrospective sur le travail cinématographique de l’artiste américano-taïwanaise Shu Lea Cheang, qui sera présente pour accompagner les projections de ses trois longs métrages et de deux séances de courts. La première suisse de “Fluidø” sera l’occasion d’une fête casting participative en vue du tournage de “Fluidø2” qui risque bien de rester dans les annales d’une mémoire collective queer genevoise.

Après le Porno, Shu Lea Cheang





Après le porno, Shu Lea Cheang

Artiste, réalisatrice, vidéaste, performeuse, profondément cyber-punk, avec une pratique dans le bio-hacking, Shu Lea Cheang est une activiste queer forcenée qui mêle science-fiction et imaginaire déglingué dans toutes ses œuvres. Ses installations mettent souvent le public dans des situations participatives avec des interactions sociales transgressives et fait un usage massif des technologies du média. A ce propos, son premier long métrage “Fresh Kill”, réalisé en 1994, pointe une cyber-paranoïa grandissante avec une vision post-apocalyptique emplie de déchets électroniques et de répercussions toxiques du marketing de masse et de la culture high-tech. Son second long métrage I.K.U. réalisé en 2000 est une sorte de “Blade Runner” post porno où une multinationale déploie des cyborgs sexuels pour ramasser des données orgasmiques. Depuis installée en Europe, Shu Lea Cheang, multiplie les collaborations transdisciplinaires dans une direction résolument cyber-biologique. Elle réalise son dernier long métrage “Fluidø” en 2017 avec une attention particulière à l’intégration et représentation de toutes les sexualités et diversités, décrivant un monde futuriste où l’humanité entière est en proie à une passion virale pour tous les fluides corporels.

Le Spoutnik propose une rétrospective sur le travail cinématographique de l’artiste américano-taïwanaise Shu Lea Cheang, qui sera présente pour accompagner les projections de ses trois longs métrages et de deux séances de courts. La première suisse de “Fluidø” sera l’occasion d’une fête casting participative en vue du tournage de “Fluidø2” qui risque bien de rester dans les annales d’une mémoire collective queer genevoise.