Disintegration

Raspad


ven. 19 oct. 2018   23h30

Réalisation
Mikhail Belikov
Pays
URSS
Année
1990
Langue
ST anglais
VO ukrainien
Format
Fichier Numérique
Durée
104'
Collaboration
Cycle

Film de minuit
Carte Blanche à Oleksiy Radynski du Visual Culture Research Center - Kiev
entrée libre

Film de minuit – Carte Blanche à Oleksiy Radynski du Visual Culture Research Center – Kiev
entrée libre

Raspad est le premier film qui a jamais été tourné sur l’accident nucléaire survenu à Tchernobyl en 1986 dans l’Ukraine soviétique. Il s’agit d’une drôle de mélange entre le film d’auteur des années 80 et le film catastrophe typique des séries B, bien que pas forcément voulu ainsi. Le public soviétique l’a hué à sa sortie, car encore sous le traumatisme de l’accident et des changements radicaux survenus à cause de la chute de l’URSS. Alors que notre époque voit l’émergence de plus en plus de films traitant du sujet – entre les reconstitutions historiques comme “V Subbotu” de Alexander Mindadze et “La Terre Outrage” de Michal Boganim aux fantaisies ignorantes et colonialistes comme “The Russian Woodpecker” – il vaut la peine de revisiter ce rare exemple de surréalisme politique.

Disintegration (1990) by Mikhail Belikov is the first feature film ever made about the Chernobyl nuclear accident that happened in Soviet Ukraine in 1986. This film combines the language of late-Soviet auteur film with the genre components of a disaster movie (and with a strong, albeit unintended, B-movie feel). After its release, it was overwhelmingly rejected by the Soviet audience, still traumatised by the Chernobyl disaster and the avalanche of its consequences (which included, ultimately, the disintegration of the Soviet Union in 1991 and the emergence of Ukrainian state). Today, with more and more films being released on the subject (from substantial historical reconstructions like V Subbotu by Alexander Mindadze and La Terre Outrage by Michal Boganim to the expoitative, ignorant colonialist phantasies like The Russian Woodpecker), its worth revisiting this rarely seen example of surrealist political filmmaking.

– Oleksiy Radynski