Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /home/clients/65ae49b02edc850f2a828691743cfaa6/web/wp-content/themes/spoutnik-2/app/controllers/Film.php on line 68



COURTS MÉTRAGES LESBIENS & LOVEME2030

BRUNCH AVEC SHU LEA CHEANG


dim. 15 avril 2018   17h

Réalisation
Shu Lea Cheang
Pays
États-Unis
France
Japon
Année
1993
1994
1995
Langue
ST anglais
ST français
VO anglais
Format
Vidéo
Durée
54’
Collaboration
Cycle


BRUNCH AVEC SHU LEA CHEANG ET LE COLLECTIF MOLOTOFU
APRÈS LE PORNO, SHU LEA CHEANG
ENTRÉE LIBRE

APRÈS LE PORNO, SHU LEA CHEANG
17H FILMS, 18H BRUNCH VEGAN PRIX LIBRE
ENTRÉE LIBRE

Brunch salé-sucré vegan prix libre par le collectif MOLOTOFU

Projection de 4 courts métrages lesbiens réalisés aux États-Unis entre 1993 et 1995 et de LoveMe2030 réalisé à Paris en 2005.

Aimez-moi pas ici, pas maintenant. Aimez-moi quand je pars.
LOVEME2030 se reporte à toutes les histoires d’amour inaccomplies, inachevées, rendues éparses et qui se verront réunies en l’an 2030 dans les édifices d’une auberge de l’amour, le Love Hotel Inc.

Sex Fish by E.T., Baby Maniac, et Shu Lea Cheng (1993, 6’)

Vidéo érotique lesbienne réalisée en collaboration entre E.T. (Ela Troyano), Baby (Jane Castle) et Maniac (Cheang), “Sex Fish” est comme un poisson qui vogue entre actes sexuels explicites et nature sexualisée.

Sex Bowl by Baby Maniac, et Shu Lea Cheng (1994, 7’)

Toutes formes de sports deviennent l’occasion de jeux sexuels et de célébrations érotiques. Les images sont rapides, suggestives et sexuellement chargées.

sex bowl après le porno, shu lea cheang spoutnik

Fingers and Kisses by Shu Lea Cheang (1995, 4’)

Cheang prend sa caméra dans la rue pour un regard candide sur la sexualité lesbienne en lieu publique. Si les femmes asiatiques et les lesbiennes partagent la même invisibilité dans la culture, le film propose et représente frontalement une intimité se déplaçant de la chambre à coucher à la rue.

fingers and kisses après le porno, shu lea cheang spoutnik

Coming Home by Shu Lea Cheang (1995, 5’)

Vidéo humoristique avec deux femmes, l’une blanche, l’autre asiatique, qui tentent d’entrer dans une baignoire japonaise. Cette position incongrue de deux corps confinés dans un espace étroit est une des nombreuses allégories d’un pressant appel pour les droits des lesbiennes.

LOVEME2030, et Shu Lea Cheng (2005, 30′)

Paris, à l’instar d’autres grandes métropoles européennes, voit dans l’influx de ses cultures périphériques, une source de jouvence renouvelant sans cesse la dynamique citadine. Alors que les anciens gardiens de l’Europe admettent l’arrivée de nouveaux européens, la tension née de ce brassage donne le ton à une narration collective d’histoires d’amour enchevêtrées, inassouvies, inachevées. En l’an 2030, il faut s’attendre à voir ces nouveaux Européens reprendre le chemin de leur terre d’origine où les conditions de vie se sont améliorées. Comme anticipation de cet exode migratoire inversé, LOVEME2030 s’incline devant ces histoires d’amour incomplètes et imparfaites pour déclamer cette formule : Aimez-moi pas ici, pas maintenant. Aimez-moi
quand je pars.

loveme2030 après le porno, shu lea cheang spoutnik

Natsuo et Hako, agents LOVEME, envoyées du quartier général de Tokyo débarquent à Paris pour une mission. Se faisant passer pour de simples touristes japonaises, elles s’infiltrent dans le Paris souterrain de l’amour. Dans l’epaisseur de la nuit, le long des tunnel du metropolitain, elles mènent l’enquête pour le grand rendez-vous de l’année 2030, année où les amants séparés se retrouveront dans le Love Hotel incorporated.

Sur l’étendue territoriale que recouvre l’Union Européenne, l’exode des peuples de l’Est migrants vers l’Ouest a commencé en 2006. La population des pays ayant intégré l’Europe en 2004 s’est emparée du marché des emplois qualifiés de L’Europe de l’Ouest.

En 2030, ces Européens ont atteint le statut social de NoRi, les nouveaux riches, NoRi. Pendant ce temps, sur le front de l’Est les accords Américano-Européens ont permis aux États-Unis de supprimer tous les petits fermiers de la zone Est de l’UE. L’AAC (American Agri-Co) est désormais propriétaire de chaque cochon des villages polonais, de chaque champignon des forêts de Latvia et de chaque camion de lait d’Estonie, pays de pâturage et de forte production laitière.

Dans un exode inversé et inattendu, les NoRi sont retournés dans leur pays d’origine pour mener un mouvement écologique. Lors de leur campagne de sabotage contre L’AAC, les NoRi proclament le retour des petits agriculteurs et de leurs fermes familiales. Comme les problèmes s’aggravent les dirigeants de la zone Est de l’UE ont fait venir des troupes américaines pour éradiquer l’insurrection des NoRi. Déclarant l’état d’urgence, les frontières entre les anciennes zones Est et Ouest ont été rétablies et renforcées pour empêcher le retour de ces populations vers leur pays d’origine.

loveme2030 après le porno, shu lea cheang spoutnik

APRÈS LE PORNO, SHU LEA CHEANG

Artiste, réalisatrice, vidéaste, performeuse, profondément cyber-punk, avec une pratique dans le bio-hacking, Shu Lea Cheang est une activiste queer forcenée qui mêle science-fiction et imaginaire déglingué dans toutes ses œuvres. Ses installations mettent souvent le public dans des situations participatives avec des interactions sociales transgressives et fait un usage massif des technologies du média. A ce propos, son premier long métrage “Fresh Kill”, réalisé en 1994, pointe une cyber-paranoïa grandissante avec une vision post-apocalyptique emplie de déchets électroniques et de répercussions toxiques du marketing de masse et de la culture high-tech. Son second long métrage I.K.U. réalisé en 2000 est une sorte de “Blade Runner” post porno où une multinationale déploie des cyborgs sexuels pour ramasser des données orgasmiques. Depuis installée en Europe, Shu Lea Cheang, multiplie les collaborations transdisciplinaires dans une direction résolument cyber-biologique. Elle réalise son dernier long métrage “Fluidø” en 2017 avec une attention particulière à l’intégration et représentation de toutes les sexualités et diversités, décrivant un monde futuriste où l’humanité entière est en proie à une passion virale pour tous les fluides corporels.

Le Spoutnik propose une rétrospective sur le travail cinématographique de l’artiste américano-taïwanaise Shu Lea Cheang, qui sera présente pour accompagner les projections de ses trois longs métrages et de deux séances de courts. La première suisse de “Fluidø” sera l’occasion d’une fête casting participative en vue du tournage de “Fluidø2” qui risque bien de rester dans les annales d’une mémoire collective queer genevoise.

après le porno, shu lea cheang





Après le porno, Shu Lea Cheang

Artiste, réalisatrice, vidéaste, performeuse, profondément cyber-punk, avec une pratique dans le bio-hacking, Shu Lea Cheang est une activiste queer forcenée qui mêle science-fiction et imaginaire déglingué dans toutes ses œuvres. Ses installations mettent souvent le public dans des situations participatives avec des interactions sociales transgressives et fait un usage massif des technologies du média. A ce propos, son premier long métrage “Fresh Kill”, réalisé en 1994, pointe une cyber-paranoïa grandissante avec une vision post-apocalyptique emplie de déchets électroniques et de répercussions toxiques du marketing de masse et de la culture high-tech. Son second long métrage I.K.U. réalisé en 2000 est une sorte de “Blade Runner” post porno où une multinationale déploie des cyborgs sexuels pour ramasser des données orgasmiques. Depuis installée en Europe, Shu Lea Cheang, multiplie les collaborations transdisciplinaires dans une direction résolument cyber-biologique. Elle réalise son dernier long métrage “Fluidø” en 2017 avec une attention particulière à l’intégration et représentation de toutes les sexualités et diversités, décrivant un monde futuriste où l’humanité entière est en proie à une passion virale pour tous les fluides corporels.

Le Spoutnik propose une rétrospective sur le travail cinématographique de l’artiste américano-taïwanaise Shu Lea Cheang, qui sera présente pour accompagner les projections de ses trois longs métrages et de deux séances de courts. La première suisse de “Fluidø” sera l’occasion d’une fête casting participative en vue du tournage de “Fluidø2” qui risque bien de rester dans les annales d’une mémoire collective queer genevoise.