Lionel Rogosin

Avec son premier film On the Bowery, Lionel Rogosin dénonce les injustices sociales de Bowery (NY) et pose les bases de son style cinématographique. Travaillant à réinscrire le réalisme documentaire au sein de la fiction, Rogosin s’inspire notamment du néoréalisme italien - pour son esthétique - et de Robert Flaherty - pour ses méthodes de tournage. Son second film, Come Back Africa, est une dénonciation de la politique ségrégationniste en Afrique du Sud durant l’Apartheid, où le réalisateur se rend,en totale clandestinité, tourner des scènes de son film. Peu de temps après et en réaction à la guerre du Vietnam et aux nombreux conflits de l’après-guerre, Rogosin tournera à chaud un film antimilitariste, Good Times, Wonderful Times, pour lequel il effectuera un important montage d’archives. Au-delà de son travail de réalisateur, Lionel Rogosin monte en 1960 la mythique salle new-yorkaise d’art et essai « Bleecker Street Cinema » pour pouvoir y diffuser notamment ses films, ceux aussi réalisés par ses ami·e·s, et enfin tout le cinéma indépendant des années 1960. En 1966, il fondera également une société de distribution, Impact Films, dans le but de créer un circuit de diffusion alternatif de documentaires contestataires et militants.



GOOD TIMES, WONDERFUL TIMES

FOCUS "LE MODÈLE ROGOSIN"


Ce documentaire pacifiste aux airs de pamphlet contre les armes nucléaires confronte la petite bourgeoisie d’un cocktail mondain londonien, leurs discours futiles et frivoles abordant les « drames du monde », à des images d’archives, souvent insoutenables, représentant les ravages de la Seconde Guerre Mondiale.

COME BACK, AFRICA

FOCUS "LE MODÈLE ROGOSIN"


Come Back Africa raconte le destin d’un homme noir, Zachariah, obligé, à cause de son statut précaire, de quitter sa famille à Zululand pour aller travailler dans les mines d’or. Le travail à la mine est mal payé et Zachariah tente sa chance à Johannesburg, mais les lois de l’apartheid ont tellement saturé le système qu’il se retrouve aussitôt sans permis.

ON THE BOWERY

FOCUS "LE MODÈLE ROGOSIN"


New York, 1950. Ray, ancien cheminot à la recherche d’un emploi, débarque à Bowery, une des avenues les plus pauvres de Manhattan où l’alcoolisme est omniprésent. Sur ce territoire où se côtoient travailleu·r·se·s précaires, sans-abri, travailleu·r·se·s du sexe et personnes tragiquement relayées aux marges de la société, Ray sombre dans l’alcool, inévitable remède aux nuits passées dans la rue et au manque de nourriture. Son chemin croise celui de Gorman, un vieil habitué des petits bars minables. Malgré leur amitié, Gorman n’hésite pas à profiter de Ray et de ses économies.

ON THE BOWERY

SPOUTNIK EN PLEIN AIR
LES FILMS À BOIRE


New York, 1950. Ray, ancien cheminot à la recherche d’un emploi, débarque à Bowery, une des avenues les plus pauvres de Manhattan où l’alcoolisme est omniprésent. Sur ce territoire où se côtoient travailleu·r·se·s précaires, sans-abri, travailleu·r·se·s du sexe et personnes tragiquement relayées aux marges de la société, Ray sombre dans l’alcool, inévitable et tragique remède aux nuits passées dans la rue et au manque de nourriture. Son chemin croise celui de Gorman, un vieil habitué des petits bars minables. Malgré leur amitié, Gorman n’hésite pas à profiter de Ray et de ses économies.