Spoutnik en plein air




GRANDE BOUFFE ITALIENNE suivi de LES RAISINS DE LA COLÈRE


Mercredi 23 août ​​Rte du Carre-d’Aval 10, 1252 Meinier 19h30 banquet (sans réservation, venez à l’heure) 21h00 film en 35mm TOUT EST PRIX LIBRE ! LES RAISINS DE LA COLÈRE, John Ford, États-Unis, 1939, 129′, 35mm, vo sous-titrée français Cet été, on aura la joie de retrouver la ferme de la Touvière. On y sera … Continued

LA PIERRE TRISTE de Filippos Koutsaftis

Collectif Galta - Cinéma Spoutnik en plein air


« Il est assez rare que le cinéma s’attache ainsi aux profondeurs de la terre. Assez rare qu’il s’attache avec autant de tendresse et d’opiniâtreté — douze années de tournages erratiques mais obstinés dans le site d’Éleusis — à saisir ce qui survit de mystères passés, de villes enfouies, de vies enfuies. Filippos Koutsaftis a pensé le cinéma comme un art des survivances, une archéologie au sens plein du terme. Mais l’archéologie est un champ de batailles, et pas seulement de fouilles. Le cinéaste a bien vu que les choses survivantes se faisaient la guerre à chaque moment : choses survivantes pour tuer la mémoire (les usines pétrochimiques, l’asphalte par-dessus la Voie sacrée), contre lesquelles des êtres survivants luttent pour redonner naissance à quelque chose, comme chez cet homme qui erre parmi les pierres et en prend soin comme d’enfants blessés. Tout cela guidé par un phrasé d’images si simples et de mots si profonds qui font de ce film un seul et grand poème » Georges Didi-Huberman, 2013

GRILLADES ET FILMS D’ENFANCE D’ABBAS KIAROSTAMI

FIN DE LA SAISON


Pour cette fin de saison, comme l’an dernier, on souhaite aller vers l’été avec l’enfance. S’il y a bien un cinéaste qui a sondé le sujet, c’est Abbas Kiarostami. Avant d’être reconnu par la critique internationale et d’être primé dans les festivals, il a d’abord fondé en 1969 le département cinéma de l’Institut pour le développement intellectuel des enfants jeunes adultes, surnommé « Kanoon ». Dans ce cadre, Kiarostami expérimente, prend aussi bien la voie du documentaire que de la fiction et construit tout une réflexion sur le rapport que l’enfance entretiendrait avec le monde: à savoir comment on se confronte, une première fois, à des questions morales. Ces films, on les trouve vraiment beaux et ça nous réjouit d’en choisir quelques-uns pour cette dernière séance. On a la chance d’être invité par des ami.x.e.s dans leur jardin. Ce sera à l’avenue du Bouchet 23. Il y aura un feu de bois. Ramène de quoi griller.

COCONUT HEAD GENERATION de Alain Kassanda


Depuis qu’on travaille au Spoutnik, il nous arrive régulièrement de douter quant à la possibilité de faire rencontrer le cinéma et l’action militante, politique, qu’il puisse exister des discussions fertiles entre les deux et que l’un entraîne l’autre et réciproquement. On a essayé, on a souvent échoué mais on essaie encore. Il y en a d’autres qui ont essayé. C’est notamment le cas au Sud-Ouest du Nigeria, dans l’Université d’Ibadan, qui, en marge de l’institution, abrite tous les jeudis soirs un ciné-club. Le cinéaste Alain Kassanda est venu poser sa caméra là au milieu et a fabriqué ce film, COCONUT HEAD GENERATION. Dans le cadre de ces projections, on ne se contente pas de regarder les films. On vient aussi pour débattre: intersectionnalité, décolonisation, luttes féministes, luttes LGBT, minorités ethniques du pays, droits des étudiants ou élections. C’est que ce n’est pas n’importe quel cinéma qui regarde ces étudiant.e.x.s. Ce sont par exemple les films de Med Hondo, John Akomfrah, Charles Burnett, ces films qui, d’autant plus quand tu es concerné.e.x., te laissent dans un état brûlant. Il y a urgence à en discuter, à prendre responsabilité devant les images, puis à traduire cela en actes afin que toutes les formes d’oppression soient combattues. En dehors de la salle de cinéma, un mouvement s’organise contre la brutalité policière, incarnée par cette unité, la SARS (Special Anti-Robbery Squad), qui tue chaque année. On passe ainsi du film à la manif, de la manif au débat et du débat au film. Ces passerelles-là existent donc, semblent même nécessaires. On souhaite alors qu’elles arrivent jusqu’à nous.
Tom et Nathan

Ciné-contes d’Ahmed Zir

Spout nomade - histoire n°20


Faire avec presque rien, c’est justement ce que chacun sait faire, dans un pays où l’on survit avec le minimum, parfois moins. Des hommes se jouent de ce presque rien. Ils s’amusent avec des pierres-osselets, inventent des jeux avec les mains, dansent, tressent des lassos. Ils se racontent des histoires pour échapper à la manie de l’info, et perpétue la tradition orale de leur mère.

Spoutnik en tournée avec ROM de Menelaos Karamaghiolis

LAUSANNE - DELEMONT - BIENNE - YVERDON - NYON


spout tour, spoutnik le pass, spout à roulettes A chaque étape: Dès 18h30, bar et cantine 20h00 film en plein air prix libre ROM, Menelaos Karamaghiolis, Grèce, 1989, 75’, vo sous-titré français LAUSANNE LU 22.11 Porno Diesel, route du Châtelard 103 DELÉMONT MA 23.11 AACAD (ex Cantine), Collège de Delémont, av. de gare 7 BIENNE … Continued

SINK OR SWIM de Su Friedrich

Spout nomade - chapitre 14


Su Friedrich fait voisiner une recherche d’entomologiste, le cheminement d’un chercheur des mythologies et le combat d’une poète du son et de l’image. 

Badou Boy de Djibril Diop Mambéty

Spout nomade - chapitre no 13


Dans une décharge urbaine une silhouette adolescente en croix contre un grillage est écrasée par l’étreinte sans équivoque d’un policier burlesque et brutal.

DOWN CLAIBORNE de Moira Tierney

En présence de la cinéaste


C’est à l’écriture d’une contre-histoire informelle et éclatée des États-Unis et du rêve américain que les films de Tierney s’attellent

Fannie’s Film + Killing Time de Fronza Woods

Spout nomade - chapitre 11


« Fronza Woods n’a réalisé que deux courts métrages. Le premier, Killing Time, ballade amère et insolente, montre le désarroi nonchalant d’une femme, seule dans sa chambre, cherchant une tenue convenable pour se suicider. Sous un ton joueur plutôt qu’enjoué (le sifflotement faussement gai), le film finit par hypnotiser, l’humour agissant moins comme garde-fou que comme corollaire du désespoir. Le second court, Fannie’s Film, tout aussi beau, enregistre la parole d’une femme de ménage dans une salle de gym. En parallèle à des figures hiératiques qui vont et viennent sur des machines de sport, elle est filmée seule en train de nettoyer la salle vidée de ses fantômes. Le film renverse les paradigmes, plongeant le visible dans un espace nu et donnant corps à une voix inaudible – une voix d’autant plus bouleversante qu’elle dit sa joie de l’existence qu’elle a vécue. »

Handsworth Songs de Black Audio Film Collective

Spout nomade - chapitre no 10


Réalisé en 1986 par John Akomfrah et le Black Audio Film Collective, Handsworth Songs constitue une des interventions filmiques les plus cruciales sur le terrain ouvert par les débats en Grande-Bretagne autour de l’identité, de l’expérience et des représentations noires, dont des auteurs tels que Stuart Hall ou Paul Gilroy contribuèrent, tout au long des années 80, à poser les coordonnées.

Garlic is as Good as Ten Mothers de Les Blank

Spout nomade - histoire numéro neuf


Le réalisateur recommande que, lors de la projection du film, un four grille-pain contenant plusieurs têtes d’ail soit allumé au fond de la salle, à l’insu du public, avec pour résultat qu’à peu près à la moitié de la projection, la salle entière sera remplie d’une odeur d’ail.

Lettre à la prison de Marc Scialom

Spout nomade - chapitre 8


« Lettre à la prison a été tourné de manière quasi clandestine pendant quatre semaines de part et d’autre de la Méditerranée partageant Marseille et Tunis, avec quelques amis, et une caméra 16mm prêtée par Chris Marker, qui n’enregistrait pas le son. Le film réalisé par Marc Scialom relève, puisque le CNC avait alors refuser de le financer, de cette éthique contrebandière pour laquelle l’échange esthétique de quelques signes prélevés de manière documentaire sur le réel contre les bribes à fortes valeur hallucinatoire d’une fiction rêveuse et déambulatoire équivaut à une forme obstinée de résistance politique face au régime représentatif dominant le champ cinématographique

Musical holdouts de John Cohen

Spout nomade - partie 7


Mon dernier film, Musical Holdouts, est un hommage à ceux qui ont résisté aux forces des médias dans leur musique et leur vie. Il traite d’un échantillon de ces groupes américains qui ont maintenu leur identité individuelle dans une ère de culture de masse.  La question n’est plus de savoir si ces groupes survivront ; ce film ne fait que célébrer le fait de leur existence.

Un sac de puces de Věra Chytilová

Spoutnik-nomade-sous le ciel à La Fonte


« Des jeunes filles âgées de quinze à dix-huit ans vivent dans l’internat d’une usine de textile. Un conflit éclate entre elles mais aussi avec les éducatrices et la direction. À l’image de la rébellion des jeunes pensionnaires, Věra Chytilová se rebelle par les moyens du cinéma, adoptant un style libre, direct et original. Un avant-goût de la Nouvelle Vague tchèque. »

Zéro de conduite de Jean Vigo

repas, discussion et film en plein air!


MERCREDI 22.09 PIZZA dès 18h00 Discussion 19h00 Projection, 20h30 Au Terrain (plein de roulottes): 12, chemin de la Verseuse, 1219 Aïre Face à l’extension du pass sanitaire, il reste à imaginer des déviations: LA GRÈVE ! avec des artistes avec des non-artistes avec des anti-artistes avec des non-anti-artistes avec des anti-non-artistes avec les antiques antiquaires … Continued

L’ordre de Jean Daniel Pollet

discussion et film en plein-air, au silure!


« Nous avons seulement besoin d’amour. Amour en tant que personne qui a eu une infortune. Et non comme s’il était un phénomène, une sorte différente d’homme. Parce que nous aussi nous sommes des hommes qui avons les mêmes rêves. Nous ne voulons pas être classé dans quelqu’autre monde séparé, différent. »

Vincent Moon – Hyperculte – Tom & Nathan

Festival des possibles, soirée en collaboration avec Bongo Joe


Hey,
on vient passer quelques morceaux dans un jardin
écouter hyperculte
poser un écran et voir s’y déposer les récits et les images et les sons de Vincent Moon
c’est le début d’un cycle au Spoutnik consacré aux rapports entre les musiques traditionnelles et le cinéma
et c’est la dernière soirée de l’été à la villa baron…
Tom & Nathan

Spend it all & Always for Pleasure

Spoutnik les pieds dans l'eau: plein-air à Porteous


Jazz et poésie urbaine, danses spontanées, cantines bricolées à même le bitume, costumes de plumes et perles se déclinent à l’écran et forment ainsi un ensemble de pratiques trans-communautaire guidées par une jouissance commune, une dépense subversive.

Sous le ciel lumineux de son pays natal

Spoutnik les pieds dans l'eau : plein air aux bains des paquis


Trois filles invisibles comme des esprits, planent sur leur ville dont le ciel lumineux nimbe les souvenirs ; elles rôdent et parlent. Par les histoires que tracent les arroseuses de ruines qui semblent verser des larmes, les machines qui grignotent les décombres des splendeurs en lambeaux, la poussière rétive au balayage, les enfants qui font des bombes dans la mer qui rassure et nettoie, contre ces blocs carcéraux d’un avenir déjà présent et destructif, leur parole monte à l’assaut du temps et de l’Histoire.

Brûle la mer

Spoutnik les pieds dans l'eau: plein air aux bains des paquis


Brûle la mer, les frontières, les lois, les papiers… Qu’est-ce que rompre avec sa vie passée, quitter son pays, sa famille où prévalent encore vaille que vaille des liens très forts de solidarité, d’entraide et un attachement ancestral à la terre, pour rejoindre le monde mythifié et dominé par les rapports capitalistes. Qu’est-ce que : Vivre sa vie ?

Plein air d’hiver: Geschichte der Nacht

à la Menuiserie de lIilôt 13 avec du vin chaud
entrée libre


Le moment privilégié pour la contemplation est la nuit, figure obsessionnelle de ses films. Silence des places muettes et désolées, des rues habitées par l’absence, des architectures piranésiennes, des villes de l’Est aux atmosphère kafkaiennes. Au-delà de l’angoisse et de la claustrophobie, la nuit est « le symbole de la liberté et de l’anarchie. Désertée par l’agitation superficielle des humains et les néons tapageurs, elle permet paradoxalement de « voir la réalité avec plus de clarté. »

ÉCRAN LIBRE – ADAPTATIONS

SPOUTNIK EN PLEIN AIR - LIBRAIRIES EN PROJECTION
courts métrages et performances
présenté par Greta Gratos


Pour l’écran libre du dimanche 26 août, envoyez-nous vos films ou projets de perfos autour de la thématique large ADAPTATIONS avant le dimanche 19 août. Conditions de participation: les films doivent être réalisés pour l’occasion avec vos propres moyens. Durée maximum (film ou perfo) 7 min, fichiers numériques à fournir par mail à cinema@spoutnik.info, par courrier postal ou en main propre.

LE STADE DE WIMBLEDON

SPOUTNIK EN PLEIN AIR - LIBRAIRIES EN PROJECTION
présenté par la librairie le Rameau d'Or


EN RAISON DU TEMPS FROID ET INCERTAIN, LA PROJECTION EST DÉPLACÉE AU SPOUTNIK

Le Stade de Wimbledon est un livre brillamment adapté à l’écran par Mathieu Amalric, qui était tombé dessus lors d’un passage chez ses parents dans les années nonante. Premier roman de l’écrivain italien Daniele Del Giudice, il fut, à sa sortie en 1983, préfacé par Italo Calvino et récompensé du prix Viareggio. Il sortit dans une première version française en 1985 – il est maintenant réédité dans la belle et prestigieuse collection La Bibliothèque du XXIe siècle, dirigée par l’historien Maurice Olender.

Montaigne disait que « Notre grand et glorieux chef d’œuvre, c’est vivre à propos », et c’est bien cela le sujet de ce livre / film. Un homme (dans le film une étudiante jouée par Jeanne Balibar) enquête, dans le cadre de ses études, sur l’écrivain triestin Roberto Bazlen, dit Bobi’, qui a renoncé à l’écriture en ne publiant rien de son vivant alors que tous attendaient de lui un grand roman. Bazlen a fréquenté et connu les plus grands : Svevo, Joyce, Saba, Montale, etc. et il a décidé de faire sa vie son œuvre.

Le Stade de Wimbledon est une lente recherche indécise dans la ville de Trieste ; une flânerie littéraire, passant de librairies en bibliothèques, à la rencontre de celles et ceux, connaissances, poètes, qui ont connu Bobi’. L’histoire dérive sur les sujets de la mémoire, du temps qui passe, de l’exigence littéraire, jusqu’au Stade de Wimbledon…

THEMROC

SPOUTNIK EN PLEIN AIR - LIBRAIRIES EN PROJECTION
présenté par la librairie Fahrenheit 451


Themroc, un peintre en bâtiment (Michel Piccoli) fait, chaque matin, les gestes automatiques du petit déjeuner, subit la pression de la pendule tyrannique, jette au passage un oeil de convoitise sur sa jeune soeur, et enfourche sa bicyclette. Il roule de compagnie avec son copain, peintre comme lui. Ensemble ils pénètrent dans le flot du métro, et pointent régulièrement à l’usine. Un jour de travail ordinaire, notre peintre, occupé à regarder le flirt du patron avec une « hautaine secrétaire galbée », reçoit dans le nez la fenêtre, rageusement poussée par le patron. Vigoureusement encadré, il est emmené chez « le gentil directeur ». Alors commence l’odyssée de Themroc. II rugit dans les toilettes, s’enfuit telle une bête fauve de l’usine, provoque la perturbation et l’effroi partout où il passe. Puis il fabrique une tanière, d’où il descend grâce à une échelle de corde, pour aller chasser. Le film se termine par une orgie de « poulet » à la broche, dans une atmosphère digne de Cromagnon.

THE WATERMELON WOMAN

SPOUTNIK EN PLEIN AIR - LIBRAIRIES EN PROJECTION
présenté par librairie la Dispersion


Cheryl est une jeune lesbienne africaine-américaine qui travaille dans un vidéo club à Philadelphie avec sa meilleure amie Tamara. Cheryl commence à s’intéresser aux films des années 30 et 40 dans lesquels jouent des actrices noires et remarque que ces actrices ne sont la plupart du temps créditées. Elle se concentre sur une actrice noire de Philly, connue sous le nom de scène de The Watermelon Woman (La femme à la pastèque). Cheryl se lance dans un film documentaire qui prendra la forme d’une enquête sur la vie de cette actrice.

BELLE DE NUIT – GRISÉLIDIS RÉAL, AUTOPORTRAITS

SPOUTNIK EN PLEIN AIR - LIBRAIRIES EN PROJECTION
présenté par le café-librairie Livresse


Une maison de prostitution et la prison à Munich, la lutte militante à Paris ou la vie à Alexandrie, s’esquisse le portrait de Grisélidis Réal, figure incontournable de l’histoire genevoise récente. S’affirmant au cours des années 1970 comme l’une des meneuses de la «Révolution des prostituées» à Paris pour défendre la perspective de la prostitution comme choix, elle renchérit sur ce positionnement dans ses écrits: «La prostitution est un acte révolutionnaire» (GR). Une science et un humanisme surtout, pour une femme passionnée et libre, profondément féministe de façon aussi personnelle qu’individuelle. Bâti sur de très riches archives, un récit au souffle romanesque, porté par un montage remarquable et par la fureur de vivre d’une héroïne contemporaine: «Que celui qui n’a pas véritablement aimé jette ce livre à la poubelle. Il y sera plus au chaud et au tendre dans les ordures que dans ses mains» (GR). Reste son épitaphe, manifeste du triomphe de la volonté: «Grisélidis Réal, Écrivaine – Peintre – Prostituée »

ÉCRAN LIBRE – LOGEMENT EN COLLECTIF

SPOUTNIK EN PLEIN AIR
SYNDROME DU LOGEMENT


Pour l’écran libre du dimanche 27 août présenté par la majestueuse Greta Gratos, envoyez-nous vos films autour de la thématique du LOGEMENT EN COLLECTIF avant le dimanche 20 août. Conditions de participation: Les films doivent être réalisés pour l’occasion avec vos propres moyens. Durée maximum 7 min, fichiers numériques à fournir par mail à cinema@spoutnik.info, par courrier postal ou en main propre.

NO OUESTERN & SÈME TON WESTERN – DEUX FILMS DES SCOTCHEUSES

EN PRÉSENCE DU COLLECTIF LES SCOTCHEUSES
SPOUTNIK EN PLEIN AIR
SYNDROME DU LOGEMENT


Deux films artisanaux, magistralement drôles et inventifs, réalisés par Les Scotcheuses, collectif horizontal de cinéma, et des habitants·es de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes: « No ouestern » et « Sème ton western » ne sont pas des films sur l’habitat mais des films façonnés par des expériences collectives de vie, des luttes et des résistances aux modèles dominants.

TOGETHER

SPOUTNIK EN PLEIN AIR
SYNDROME DU LOGEMENT


Une petite communauté se revendiquant de la gauche antibourgeoise partage vie et quotidien dans une grande maison de Stockholm dans les années septante. Le groupe ne cesse de se disputer sur des questions tantôt politiques tantôt banales en présence du paisible Göran, médiateur autoproclamé, qui fait tout pour éviter le moindre conflit. La soeur de ce dernier, fuyant un mari violent, s’installe avec ces deux enfants et bouscule l’équilibre en place. Cette comédie satirique présente un regard amusant sur les valeurs socialistes et libertaires portées par de nombreuses communautés suédoises de l’époque et met en scène les joies et les ennuis du quotidien d’un groupe très hétéroclite de personnes qui ont choisi de vivre ensemble.

LA STRATÉGIE DE L’ESCARGOT

SPOUTNIK EN PLEIN AIR
SYNDROME DU LOGEMENT


Un vieil immeuble de la banlieue de Bogotá se trouve au centre d’une expropriation de ces habitant.e.s qui y vivent depuis des années dans un esprit convivial et de partage. La confrontation entre les autorités qui défendent les intérêts du riche propriétaire est inévitable mais les habitant.e.s trouvent le moyen de tempérer le conflit et gagnent ainsi du temps pour mettre en place un plan très astucieux: la stratégie de l’escargot. Inspirée d’un fait-divers, cette tragi-comédie présente un miroir d’une société colombienne à deux vitesses contenant une nette brèche entre les différentes classes sociales.

FORT BUCHANAN

SPOUTNIK EN PLEIN AIR
SYNDROME DU LOGEMENT


“Je m’intéresse à la manière dont les gens sont ensemble sans que l’on comprenne forcément quels sont les liens qui les unissent” dit Benjamin Crotty. “Fort Buchanan” – son premier long-métrage – est une tragi-comédie qui suit une petite communauté vivant ensemble dans une base de l’armée. À Fort Buchanan les partenaires des militaires partis en mission partagent leur quotidien et leurs sentiments. Le casting excentrique place côte à côte Andy Gillet, acteur d’Éric Rohmer et David Baiot, l’une des vedettes de “Plus belle la vie”. Au fil des saisons, ce conte tourné dans des maisons conçues par la designer Matali Crasset, surprend par ses diverses références cinématographiques, la culture pop et les dialogues tirés de séries et soap-opera américains.

CETTE ARCHE TÉNUE QUI NOUS RELIE À L’INACCESSIBLE

CINÉMA SUSPENDU
BIENNALE DES ESPACES D'ART INDÉPENDANTS DE GENÈVE


« Pas plus que l’individu n’est seul dans le groupe et que chaque société n’est seule parmi les autres, l’homme n’est seul dans l’univers. Lorsque l’arc-en-ciel des cultures humaines aura fini de s’abîmer dans le vide creusé par notre fureur ; tant que nous serons là et qu’il existera un monde, cette arche ténue qui nous relie à l’inaccessible demeurera, montrant la voie inverse de celle de notre esclavage et dont, à défaut de la parcourir, la contemplation procure à l’homme l’unique faveur qu’il sache mériter. » C.L.S.

NELSON LANDWEHR & DÉSASTRE(S)

CINÉMA SUSPENDU
BIENNALE DES ESPACES D'ART INDÉPENDANTS DE GENÈVE


Le désastre comme cataclysme, rupture avec l’astre, rupture avec toute forme de totalité. La chute des astres dans cette configuration collaborative, rassemblera des artistes d’horizons divers, mêlant danse, musique et vidéo. Tout au long de cette désastreuse soirée seront conviés, au gré des attractions, collisions et autres hasards, des sonorités telluriques, hypnotiques, épileptiques, psychédéliques, harsh noise, électriques, chaotiques, du geste, des visions ainsi que beaucoup de désir et d’envies.

D.C.P & HOMO SAPIENS

CINÉMA SUSPENDU
BIENNALE DES ESPACES D'ART INDÉPENDANTS DE GENÈVE


Combinaison de fréquences hypnotiques et minimalisme seront les maîtres mots de cette séance d’écoute introspective. Les drones fragiles de DC.P se dégraderont au travers d’un système de feed backs et de bandes magnétiques afin de plonger l’auditeur dans un état de contemplation et changer petit à petit ses sens en mélasse kaléidoscopique. Séance d’écoute suivie d’une projection. Le film montre la fragilité et la non durabilité de l’existence humaine à travers une mise en scène de la fin de l’ère industrielle, comme un possible scénario pour le futur. “Homo Sapiens” pose la question sur ce qu’il restera après son passage: des espaces vides, des ruines, des zones urbaines envahies par la végétation, aujourd’hui abandonnées et en décrépitude, reprises par la nature après de longues années.

ÉCRAN LIBRE – LES FILMS À BOIRE

SPOUTNIK EN PLEIN AIR
LES FILMS À BOIRE
EN PRÉSENCE DE GRETA GRATOS ET DJ ROQUET QUEEN


Dans une ambiance de verdure et d’air frais recréée dans le plus beau cinéma du monde, l’écran libre du Spoutnik sera l’occasion de donner libre cours à votre créativité et de briller sur grand écran lors d’une soirée animée par la majestueuse Greta Gratos.

RÉVEIL DANS LA TERREUR

SPOUTNIK EN PLEIN AIR
LES FILMS À BOIRE


Réveil dans la terreur met en scène l’enfermement d’un instituteur pris au piège de la débauche dans une ville minière en plein milieu de l’Australie. Celui-ci, contraint à enseigner au milieu du désert, cherche à retourner à Sydney, profitant des vacances estivales pour rejoindre sa bien-aimée. Faisant escale dans ce lieu qu’il ne pourra quitter, il se fait embarquer malgré lui dans un marathon de bitures malsaines et de jeux d’argent grotesques. Condamné à vivre l’enfer, il se retrouve complètement démuni de sens et de moyens dans l’effrayante réalité des outbacks australiens où les seules distractions des hommes semblent être la baston et les massacres de kangourous.

ON THE BOWERY

SPOUTNIK EN PLEIN AIR
LES FILMS À BOIRE


New York, 1950. Ray, ancien cheminot à la recherche d’un emploi, débarque à Bowery, une des avenues les plus pauvres de Manhattan où l’alcoolisme est omniprésent. Sur ce territoire où se côtoient travailleu·r·se·s précaires, sans-abri, travailleu·r·se·s du sexe et personnes tragiquement relayées aux marges de la société, Ray sombre dans l’alcool, inévitable et tragique remède aux nuits passées dans la rue et au manque de nourriture. Son chemin croise celui de Gorman, un vieil habitué des petits bars minables. Malgré leur amitié, Gorman n’hésite pas à profiter de Ray et de ses économies.

LA MERDITUDE DES CHOSES

SPOUTNIK EN PLEIN AIR
LES FILMS À BOIRE


Dans le village de Reetveerdegem, les membres du “clan Strobbe“, famille aussi connue que soigneusement évitée, entretiennent une réputation de marginaux alcooliques de mauvaise influence.Gunther, le plus jeune de la famille, réfléchissant à la vie qu’il mène aujourd’hui, se remémore avec tendresse son enfance, sertie de pintes, de coupes mulet et de défis sportifs nudistes.

PROVIDENCE

SPOUTNIK EN PLEIN AIR
LES FILMS À BOIRE


À la veille de son septante huitième anniversaire, Clive Langham, un écrivain dont la santé empire et sentant la fin proche, réfléchit à sa dernière oeuvre. Durant toute une nuit dans sa villa de campagne, celui-ci retrace ses souvenirs les plus anciens et interrogations existentielles. Aux divagations, rêves, réminiscences, cauchemars et projections imaginaires, s’entremêlent et se condensent les figures de la défunte femme du romancier, Molly, de ses enfants, et de Sonia, la femme de son fils Kevin.

L’HOMME DE FER

PROJECTION DU 1ER MAI


L’homme de fer, réalisé dans l’urgence et l’euphorie au moment où éclate la grève du chantier naval de Gdańsk, en Pologne, est une reconstitution des événements qui ont précédés l’Etat de siège (1981-1983), à travers les yeux des ouvriers, bravant les autorités et une opinion publique manipulée. Avec un usage d’archives authentiques faisant de cette fiction un véritable document historique, “L’Homme de fer” est le témoignage d’une lutte pour la démocratie et la liberté.

THE PARTY

SPOUTNIK EN PLEIN AIR
LA GRANDE FÊTE


Avec:
– Heinz Hermann (mix psychédélique)
– Sixto Fernando (mix arabe)
– Fay-POL-Cyrus Dufoy-Anklature (concert hip-hop restructuré)
– Natãs de Deus (mix égyptien)

LA GRANDE BOUFFE

SPOUTNIK EN PLEIN AIR
LA GRANDE FÊTE
EN PRÉSENCE DE BERTRAND BACQUÉ


Avec:
– STAVA (mix space music)
– DLM (live experimental)
– G2 (interventions surprises)
– Alex et la Villa Alvina vous concoctent un repas… (nourriture terrestre)

Conférence:
– Bertrand Bacqué « Chris Marker – vertige du temps et de la mémoire » (intervention cinéma)

LES VALSEUSES

SPOUTNIK EN PLEIN AIR
LA GRANDE FÊTE


Avec:
– Fu (live Ambient The Call Of Tigra)
– Lugh (live à base de sources sonores non synthétisées)
– Pascal & Christophe & Gael & Animatou (quizz cinéma & cocktail)
– Fuper (concert de Un peu du Rock)

ÉCRAN LIBRE – À L’AVENTURE!

SPOUTNIK EN PLEIN AIR
LA GRANDE FÊTE
EN PRÉSENCE DE GRETA GRATOS


Comme chaque année, l’écran libre du Spoutnik couronnera le traditionnel plein air du Plus Beau Cinéma du Monde, en compagnie de la grande Greta Gratos. Comme chaque année, l’écran libre du Spoutnik couronnera le traditionnel plein air du Plus Beau Cinéma du Monde, en compagnie de la grande Greta Gratos.

L’AN 01

PROJECTION DU 1ER MAI


Mardi, quinze heures, premier jour de l’An 01 : « On arrête tout et on réfléchit ». Les travailleurs de tous les corps de métiers déposent les armes de la guerre industrielle pour commencer une nouvelle vie dans la rue.

ECRAN LIBRE – FILM ANIMALIER

SPOUTNIK EN PLEIN AIR
AU BOUT DU MONDE


Grandiose sélection de courts-métrages réalisés par le public. Un très grand cru présenté par la féroce Greta Gratos.

DEAD MAN

SPOUTNIK EN PLEIN AIR
AU BOUT DU MONDE


Plongez dans l’Ouest américain, aux abords d’un champ aux confins de Genève, le tout nappé par la B.O. inoubliable de Neil Young… et en 35mm!