Mois des adopté·e·s

Durant le mois de novembre, le Spoutnik propose un cycle de projections et d’autres événements sur le thème de l’adoption internationale en collaboration avec Amandine Gay. Dans ce cadre nous nous associons au Festival Les Créatives pour la Table ronde: Adoption internationale, la parentalité est politique ainsi que pour la projection de Une vie toute neuve de Ounie Lecomte, réalisé à partir des souvenirs et des documents en possessions de la réalisatrice qui a été elle-même adoptée en Corée du Sud par une famille française. Nous sommes ravi·e·s d’accueillir le Paraponera Festival – projet antiraciste et décolonial en mixité organisé par Outrage Collectif – pour deux projections: Mercy Mercy: A portrait of a true Adoption de Katrine W. Kjær qui suit le processus d’une adoption des deux côtés de la planète au cours des quatre années difficiles et le film d’animation Couleur de peau: Miel pour un ciné-goûter en présence du réalisateur Jung. L’association genevoise Espace A – lieu de soutien, d’information et de référence pour les personnes concernées par l’adoption et l’accueil familial – accompagnera de nombreuses projections afin d’ouvrir le débat après les films.

En novembre, en Suisse, en France en Belgique et au Québec, le Mois des Adopté·e·s sera lancé dans l’espace francophone et d’offrira l’occasion aux personnes adoptées de s’exprimer et se représenter en leurs termes aux yeux du grand public. Cette réappropriation tant symbolique que physique de l’espace créatif et de l’espace public offrira une possibilité de recentrer les conversations des adopté·e·s au cœur même des sociétés où elles évoluent d’ordinaire en marge. Au-delà d’une légitimation des œuvres et des artistes présentées, le Mois des Adopté·e·s ·s créera une véritable opportunité de dialogue entre des mondes qui fonctionnent d’ordinaire en parallèle: il ne s’agit plus de se contenter de représenter l’adoption de façon abstraite mais d’imaginer, créer et expérimenter ensemble, l’hybridité culturelle propres à nos existences de personnes adoptées.
– Amandine Gay




Mercy Mercy : A portrait of a true Adoption

Mois des adopté·e·s
Paraponera festival - Outrage Collectif
prix libre


La vie de deux familles s’entremêle, quand elles entrent dans le monde de l’adoption internationale. À Addis-Abeba en Ethiopie, les agences d’adoption surgissent partout, et les couples occidentaux se rassemblent, cherchant à adopter des enfants locaux. Un couple danois, Henriette et Gert, souhaite adopter deux enfants d’un couple éthiopien, Sinkenesh et Hussen. Les deux familles ont des motivations différentes. Le couple africain tient à assurer un meilleur avenir pour deux de ses enfants – et à recevoir une compensation économique. Le couple danois souhaite réaliser son rêve de devenir parents.

Couleur de peau: Miel

Mois des adopté·e·s
Paraponera festival - Outrage Collectif
jeune public dès 10 ans


Ils sont 200 000, les enfants coréens disséminés à travers le monde depuis la fin de la guerre de Corée. Jung est l’un d’entre eux, né en 1965 à Séoul et adopté en 1971 dans une famille belge. Adapté du roman graphique, le film revient sur quelques moments clés de la vie de Jung: l’orphelinat, l’arrivée en Belgique, la vie de famille, l’adolescence difficile… Il nous raconte les événements qui l’ont conduit à accepter ses mixités. Le déracinement, l’identité, l’intégration, l’amour maternel, tout comme la famille recomposée et métissée, sont autant de thèmes abordés.

Table ronde: Adoption internationale, la parentalité est politique

Mois des adopté·e·s
Festival Les Créatives
entrée libre


Comment des enfants sont-ils rendus disponibles à l’adoption? Dans notre monde globalisé, l’interdépendance des oppressions de race, de classe et de genre a un impact concret sur la vie et la capacité d’agir de mères du Sud global, mais aussi de femmes racisées ou en situation précaire du Nord global.

Une Vie toute neuve

Mois des adopté·e·s
Festival Les Créatives


Séoul, 1975. Jinhee a 9 ans. Son père la place dans un orphelinat tenu par des sœurs catholiques. Commencent alors l’épreuve de la séparation et la longue attente d’une nouvelle famille. Au fil des saisons, les départs des enfants adoptés brisent les amitiés à peine nées. Jinhee résiste, car elle sait que la promesse d’une vie toute neuve la séparera à jamais de ceux et celles qu’elle aime.

Le chemin de la liberté

Mois des adopté·e·s


Dans les années 1930, le protecteur en chef des Aborigènes, M. Neville, décide d’envoyer Molly, jeune fille de 14 ans de mère aborigène et de père blanc, dans un camp d’éducation pour jeunes Aborigènes, ainsi que sa petite sœur de 8 ans, Daisy, et leur cousine Gracie, 10 ans. Elles devront y être formées à devenir des ménagères, au service de riches familles blanches, et destinées à être plus tard mariées à des Blancs. L’objectif de cette politique est de faire disparaître à terme toute trace de métissage avec des Aborigènes.
Enlevées de force à leurs parents elles parcourent 2 500 km pour les retrouver.

Je vous souhaite d’être follement aimée

Mois des adopté·e·s
suivi de la pièce radiophonique "Adopter ses origines"


Elisa, kinésithérapeute, part s’installer avec son jeune fils Noé à Dunkerque, ville où elle est née sous X et a ensuite été adoptée. Elle engage des recherches sur son passé qui l’obsède et tente de retrouver sa mère biologique, mais celle-ci souhaite rester inconnue. Elisa ne renonce pas à se confronter avec le passé et le hasard bouleverse son chemin.

Secrets et Mensonges

Mois des adopté·e·s


À Londres, Hortense, jeune femme noire de vingt-sept ans dont la mère adoptive vient de décéder, part à la recherche de sa mère biologique. Celle-ci s’avère être Cynthia, une ouvrière blanche vivant dans un quartier populaire et mère célibataire d’une autre fille plus jeune, Roxanne, employée à la voirie et avec qui elle a de sérieux problèmes relationnels.

Le Mois des adopté·e·s – focus proposé par Amandine Gay


En novembre, en Suisse, en France en Belgique et au Québec, le Mois des Adopté·e·s sera lancé dans l’espace francophone et d’offrira l’occasion aux personnes adoptées de s’exprimer et se représenter en leurs termes aux yeux du grand public.
Cette réappropriation tant symbolique que physique de l’espace créatif et de l’espace public offrira une possibilité de recentrer les conversations des adopté·e·s au cœur même des sociétés où elles évoluent d’ordinaire en marge. Au-delà d’une légitimation des œuvres et des artistes présentées, le Mois des Adopté·e·s ·s créera une véritable opportunité de dialogue entre des mondes qui fonctionnent d’ordinaire en parallèle: il ne s’agit plus de se contenter de représenter l’adoption de façon abstraite mais d’imaginer, créer et expérimenter ensemble, l’hybridité culturelle propres à nos existences de personnes adoptées.

Superman

Film de minuit
proposé par Amandine Gay
entrée libre


Quel est le point commun entre Moïse, Surya Bonaly et Superman?

Ce sont des personn(ag)es adoptées qui, chacun·e à leur manière, possèdent des super pouvoirs et viennent questionner l’humanité du groupe dominant ou majoritaire. Leurs parcours sont les miroirs de questions existentielles partagées par l’ensemble de l’humanité : qui sommes-nous et d’où venons-nous?