Film SIDA Film SIDA

Du 5 au 10 février 1991 au cinéma Spoutnik

Il y a quelques années, avec la vitesse foudroyante de l’information, le SIDA a surgi dans toutes nos bouches. Traversés de peurs diffuses, nous nous sommes précipités dans le bilan du «positif-négatif» toujours possible, nous avons remonté le décours de nos affaires amoureuses, nous en avons parlé ouvertement ou nous sommes restés très discrets dans nos craintes ou nos délivrances: les tests, sans demi mesure, ont décidé la suite, certains sont encore là, d’autres sont décédés.
Entre temps, dans la ville, des rumeurs ont couru, des parcours ont changé, des liens se sont construits, consolidés, d’autres se sont défaits, dénoués à jamais. Des affiches ont été placardées, des tonnes de préservatifs distribués et utilisés, des groupes d’entraide , des comités d’action se sont organisés, les médias et des témoignages nous ont informé, et même le «safer-sex», bien à contre coeur, est entré dans les moeurs des pratiques amoureuses.
Or, ce n’est pas parce que nous en savons plus et donc que nous en avons moins peur, que nous pouvons évacuer le SIDA de nos pensées et nous en débarasser comme d’un sujet qui ne serait plus au sommet de nos hit-parades catastrophistes médiatiques. Qui vit, un tant soit peu, avec les autres, est très vite touché par la nouvelle de la mort, du suicide ou de la contamination d’une personne plus ou moins proche.
C’est parce qu’il y aura toujours «état d’urgence» à soulever la chape des questions inéluctables qui fondent notre condition: la mort, la sexualité, la maladie, l’amour…., et parce que celles-ci se vivent tangiblement, chaque jour, à l’USINE, lieu de circulation sociale par excellence, que nous vous y proposons un choix de films qui abordent le thème du SIDA.

Lien du programme




Buddies

Film SIDA film SIDA


Buddies tire sa valeur avant tout en tant que premier film sur le thème du SIDA. Une oeuvre dans laquelle la proximité de la mort n’est ni niée ni embellie.

Fear of disclosure – Common threads: stories from the quilt

Film SIDA film SIDA


En signe de deuil aux victimes du SIDA, chaque jour plus nombreuses, des centaines de personnes se sont mises à l’oeuvre : lentement, des collines autour de la Maison Blanche se couvrent d’un gigantesque ouvrage de tissage collectif. Chaque maillon représente une personne emportée par la maladie.

Via Appia

Film SIDA film SIDA


Frank, un jeune homme congédié de son emploi de steward à la Lufthanza, est revenu d’un voyage à Rio de Janeiro infecté par le virus du SIDA. Une amie cinéaste lui propose de tourner un film. Ensemble, ils s’envolent pour le Brésil et nous emmènent dans les repères nocturnes de Rio.

Coming of age – Living with Aids

Film SIDA film SIDA


Lorsque Chuck est diagnostiqué séropositif, sa famille et ses amis décident d’organiser une grande fête (d’adieu).

Via Appia

Film SIDA film SIDA


Frank, un jeune homme congédié de son emploi de steward à la Lufthanza, est revenu d’un voyage à Rio de Janeiro infecté par le virus du SIDA. Une amie cinéaste lui propose de tourner un film. Ensemble, ils s’envolent pour le Brésil et nous emmènent dans les repères nocturnes de Rio.

Ich lebe gern, ich sterbe gern

Film SIDA film SIDA


Le 2 juillet 1984, à la conférence de presse annonçant la création de l’Aide Suisse contre le SIDA », l’aveu d’Andre Ratti fir sensation, provoquant de vives réactions dans la population. Un homme de télévision, que les Suisses alémaniques connaissaient par son émission MTW, avait eu l’audace d’évoquer publiquement les deux tabous majeurs de notre société : le sexe et la mort.

SIDA au féminin

Film SIDA film SIDA


« Le vent m’a jetée à terre. Il ventait fort. J’avais de misère à avancer. Cela traduisait ce qui se passait au dedans de moi. J’avais seulement envie de hurler et le vent hurlait pour moi, parce que moi, je n’avais aucune réaction… »
Trois témoignages de femmes.