Événements




CANTA – BAL DE FIN D’ANNÉE


En septembre 2022, il y a eu Canta, moment passé dans les vignes du domaine du Chambet autour de la musique et la culture occitane. Aujourd’hui, on souhaite poursuivre cet élan chez nos ami.x.e.s de la ferme de la Touvière. Cette fois, on aura la joie d’avoir à nos côtés deux musiciens venant des montagnes de l’Apennin, au nord de l’Italie. Stefano Valla joue du piffero, sorte de hautbois au son merveilleux, aussi festif que tragique. Nicolò Mandirola joue de l’accordéon. Ils chantent parfois. Les deux musiciens s’attachent à faire perdurer le répertoire traditionnel de leur région. Ils jouent régulièrement lors de festivités populaires, carnavals et autres bals. Au cœur de tout cela, il y a la danse. Leur musique, on l’a découverte grâce à Léah, dans la voiture, sur les routes du Piémont. Elle nous a ému. Et il y a eu tout de suite le désir de la faire entendre ici, ensemble. On doit beaucoup à l’amie Leah, qui nous accompagne depuis longtemps dans nos rêves de musique et de bouffe italienne. Leah chante aussi, avec Géraldine au bandonéon. Elles seront avec nous. Tout au long de l’après-midi-soirée, il y aura de la raclette et on préparera un minestrone avec qui veut bien. La musique, les repas, la danse, les présences, on imagine cela ininterrompu du début à la fin.

EVERYBODY DANCE TOGETHER


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Dès 19h, repas sur place.
De 21h30 à 2h, pour avoir les paillettes aux yeux et le feu aux fesses, nous serons guidéexs par BATARDE INTERNATIONALE – @batarde_internationale –, dj basée à Genève (feel good hip hop et rai’n’b), et MARARA KELLY – @marara_kelly –, artiste et dj brésilienne (Baile Funk et latin club music).

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L’argent récolté sera directement réinvesti dans les activités de l’association et servira notamment à renflouer la caisse de dons d’urgence aux personnes en situation de migration forcée LGBTIQ+ qui en ont le besoin.
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Pendant que la machine étatique et ses longues tentacules continuent d’écraser, de précariser et d’exclure, notre association reçoit les personnes LGBTIQ+ en situation de migration forcée à Genève pour les accompagner dans les obstacles qui se dressent devant elles.

S’il paraît difficile d’enrayer la machine à notre échelle, il s’agit d’une part d’améliorer les conditions d’existence et d’accueil des personnes concernées, et d’autre part, de servir de plateforme d’organisation politique par et pour les personnes concernées. Asile LGBTIQ+ c’est aussi un espace d’écoute, d’entraide et de reconstruction de soi.

Nous sommes actuellement l’unique association, à Genève, à adresser conjointement racisme, migration, précarisation et questions LGBTIQ+.
Seulement, après 4 ans d’existence, nous manquons encore cruellement de ressources pour lutter contre ces mécanismes d’exclusion.

Alors, si toi aussi tu kiffes pas les frontières et ses copains oppressifs, rejoins-nous à notre soirée de soutien 𝔼𝕧𝕖𝕣𝕓𝕠𝕕𝕪 𝔻𝕒𝕟𝕔𝕖 𝕋𝕠𝕘𝕖𝕥𝕙𝕖𝕣!

FANZINAT – Passion et histoires des fanzines en France

FANZINOGE – SPOUTNIK ET METRO BEACH


FANZINOGE – SPOUTNIK ET METRO BEACH La fanzinothèque genevoise et le Spoutnik invitent le réalisateur Guillaume Gwardeath pour une journée autour du fanzine, avec la projection du film FANZINAT – Passion et histoires des fanzines en France. FanzinoGE : La Fanzinothèque genevoise : La fanzinothèque est un espace d’accueil ouvert pour la consultation de fanzines, … Continued

VANIEL CINÉ-CONCERT PAR VENTRE DE BICHE + LA BRUCELLE (djset)

BONGO JOE FÊTE SES 10 ANS


C’est toujours le même décor, toujours les mêmes rues, toujours les mêmes rades et toujours la même zone grise que Luca, alias Ventre de Biche, raconte dans sa musique. De ce paysage, il est aussi bien le protagoniste que l’architecte, prêt à s’engager un cran plus loin dans son voyage au bout de l’ennui. Avec Vaniel, son quatrième album, il revient plus solide et chirurgical que jamais. En affinant le son et en affûtant la plume, mais aussi en explorant une autre de ses influences majeures : plus que la musique de film, le film en lui-même. Vaniel se présente comme une « bande-originale de feuilleton », de ceux qui tiennent en haleine les familles silencieuses à l’heure du repas et poussent les grand-mères à fermer leur porte à double tour en regardant suspicieusement la vie passer à travers le rideau. L’album s’agrémente donc d’une mini-série en six épisodes lorgnant du côté du Twin Peaks de David Lynch, d’Aki Kaurismäki ou encore du film français façon Série Noire… Dans cet univers de France dégénérée, Vaniel, un trentenaire désœuvré, traîne sa présence fantomatique, bras ballants et imper beige, dans les bars et ruelles sombres d’un quartier périphérique de Strasbourg. Sa route croise celle de Marion, une zonarde kleptomane, et l’histoire tourne au vinaigre sous le regard incrédule du Détective Tartine. (D’après P. Labourie – Gonzaï Magazine)

L’ENFER

« Zone grise de l’original (des bifaces aux NFT) »


Dans la vulgate des archivistes du film l’endroit où se retrouve ce qui ne peut plus être présenté est nommé l’enfer. Le terme est emprunté à ces parts maudites des bibliothèques où étaient conservés les ouvrages condamnés à l’oubli pour des raisons morales et idéologiques dans le but que ces derniers ne viennent pas contaminer l’ensemble. La collection des films du Musée national d’art moderne – Centre Pompidou – possède sa propre zone grise où se sont accumulées, au fil du temps et des activités de l’institution, des copies fragiles, abimées, malades, incomplètes, sans droit, ou encore non attribuées. Ce que l’on y trouve a perdu, définitivement ou temporairement, sa valeur, son utilité, mais également son statut d’œuvre. Après des années d’accumulation, et cela sans aucune forme d’organisation logique, les étagères des réserves sont devenues le lieu de sédimentation d’une collection d’œuvres qui n’en sont plus. C’est depuis cet espace interstitiel, cet entre-deux d’une collection, qu’il devient possible d’écrire une histoire critique du cinéma au musée ; en piégeant « notre propre culture avec ses interstices, ses déviances, ses phénomènes mineurs, ses petits couacs, ses fausses notes. » pour citer Michael Foucault. L’un des points communs entre ces films dépréciés est d’avoir été projetés. C’est parce qu’elles sont accidentées par leurs présentations répétées que ces copies ne sont plus projetables. Comme un impensé de la programmation, la projection condamne le film à sa disparition. Qu’advient-il de cette destruction lorsque l’on évoque ces films conservés dans l’enfer ? Peut-on détruire un film deux fois ? Que resterait-il à voir ? Sur le plan éthique, il est problématique de présenter une œuvre dans un mauvais état, sauf à considérer (et énoncer) que ce que l’on projette est autre chose. Les copies de l’enfer sont destinées à exister privées des films qu’elles transportent, et les présenter revient à manipuler des traces de leurs expositions passées. En partant du postulat qu’il n’y a plus rien à voir, envisager une programmation autour de l’enfer c’est éprouver l’écriture d’une séance dans laquelle plus rien n’est œuvre et où tout fait œuvre. (Jonathan Poutier)

GILGAMESH, IMMORTEL

épopée contée par Nass elNar (rappeur), Béatrice Leresche (conteuse) et Inekawa (Dj)


Nass elNar, accompagné d’une conteuse et d’un DJ, performe son album de rap qui raconte l’épopée de Gilgamesh (la plus vieille histoire écrite de l’humanité). Remontant à 4 mille ans en arrière, cette épopée présente des thèmes toujours d’actualité, principalement l’acceptation de la mort et la quête d’immortalité. Accessible à tous, la présence de la conteuse permet aux personnes peu habituées au rap de tout comprendre. Le spectacle durera ~45 minutes, venez nombreux !
(Nass elNar)

EVERYBODY’S PERFECT: courts-métrages de Coni Beeson


Il y a trois ans, on avait collaboré une première fois avec le festival Everybody’s Perfect, autour d’un film magnifique, Hide and Seek (1996) de la cinéaste expérimentale Su Friedrich. Cette année, le festival est revenu vers nous. Et cela a été l’occasion de poursuivre la recherche autour du cinéma expérimental et de ses rapports possibles avec des récits LGBTIQ+. On a découvert le travail de Coni Beeson, cinéaste américaine qui a composé une forme de célébration du désir lesbien dans ses courts-métrages en 16mm. Coni bricole au tout début des années 70 et est probablement l’une des premières à ouvrir une brèche quant à la représentation du couple féminin dans sa sexualité.

LE JOUR OÙ J’AI DÉCOUVERT QUE JANE FONDA ÉTAIT BRUNE de Anna Salzberg


De l’intime au politique, une plongée dans les luttes féministes des années 1970. Pour que l’on continue d’écrire notre histoire. J’interroge ma mère sur son passé féministe, et pourquoi elle a fait un enfant toute seule. Elle ne me répond pas, alors je trouve des réponses ailleurs, dans des archives, auprès d’un choeur de femmes et dans des gestes de cinéma que je fais. Je veux percer le mystère de ma mère, je découvre le mouvement des femmes des années 1970, un cinéma militant féministe, et la femme cinéaste que je suis change. Ainsi, le mode de fabrication de mon film rejoint celui des militantes que je rencontre et témoigne de la transmission d’une mémoire des luttes féministes par la pratique cinématographique collective.

GRANDE BOUFFE ITALIENNE suivi de LES RAISINS DE LA COLÈRE


Mercredi 23 août ​​Rte du Carre-d’Aval 10, 1252 Meinier 19h30 banquet (sans réservation, venez à l’heure) 21h00 film en 35mm TOUT EST PRIX LIBRE ! LES RAISINS DE LA COLÈRE, John Ford, États-Unis, 1939, 129′, 35mm, vo sous-titrée français Cet été, on aura la joie de retrouver la ferme de la Touvière. On y sera … Continued

LA PIERRE TRISTE de Filippos Koutsaftis

Collectif Galta - Cinéma Spoutnik en plein air


« Il est assez rare que le cinéma s’attache ainsi aux profondeurs de la terre. Assez rare qu’il s’attache avec autant de tendresse et d’opiniâtreté — douze années de tournages erratiques mais obstinés dans le site d’Éleusis — à saisir ce qui survit de mystères passés, de villes enfouies, de vies enfuies. Filippos Koutsaftis a pensé le cinéma comme un art des survivances, une archéologie au sens plein du terme. Mais l’archéologie est un champ de batailles, et pas seulement de fouilles. Le cinéaste a bien vu que les choses survivantes se faisaient la guerre à chaque moment : choses survivantes pour tuer la mémoire (les usines pétrochimiques, l’asphalte par-dessus la Voie sacrée), contre lesquelles des êtres survivants luttent pour redonner naissance à quelque chose, comme chez cet homme qui erre parmi les pierres et en prend soin comme d’enfants blessés. Tout cela guidé par un phrasé d’images si simples et de mots si profonds qui font de ce film un seul et grand poème » Georges Didi-Huberman, 2013

GRILLADES ET FILMS D’ENFANCE D’ABBAS KIAROSTAMI

FIN DE LA SAISON


Pour cette fin de saison, comme l’an dernier, on souhaite aller vers l’été avec l’enfance. S’il y a bien un cinéaste qui a sondé le sujet, c’est Abbas Kiarostami. Avant d’être reconnu par la critique internationale et d’être primé dans les festivals, il a d’abord fondé en 1969 le département cinéma de l’Institut pour le développement intellectuel des enfants jeunes adultes, surnommé « Kanoon ». Dans ce cadre, Kiarostami expérimente, prend aussi bien la voie du documentaire que de la fiction et construit tout une réflexion sur le rapport que l’enfance entretiendrait avec le monde: à savoir comment on se confronte, une première fois, à des questions morales. Ces films, on les trouve vraiment beaux et ça nous réjouit d’en choisir quelques-uns pour cette dernière séance. On a la chance d’être invité par des ami.x.e.s dans leur jardin. Ce sera à l’avenue du Bouchet 23. Il y aura un feu de bois. Ramène de quoi griller.

NI LES FEMMES NI LA TERRE de Marine Allard, Lucie Assemat, Coline Dhaussy

SOUTIEN AUX VICTIMES DE VIOLENCES POLICIÈRE ET JUDICIAIRES À GENÊVE


Ni les femmes ni la terre ! est un documentaire tourné comme un voyage en itinérance autour des luttes ayant trait au corps et au territoire. En Argentine et Bolivie, le film suit au plus près celles qui luttent contre les violences faites aux femmes, le système Monsanto et la destruction de l’environnement par les entreprises extractivistes. Il met en évidence le parallèle entre les logiques d’appropriation capitaliste, coloniale et patriarcale de la terre et des corps des femmes, compris comme potentielles sources de profit. Dans les favelas, les périphéries urbaines, les campagnes isolées en Patagonie et l’altiplano bolivien, ces femmes combattent pour le droit à disposer de leurs corps, pour un changement de cap des modèles économiques, pour la reconnaissance de la légitimité et de la dignité de leurs « territoires-corps-terres ». Elles dessinent des voies pour une révolution écoféministe globale, desde abajo a la izquierda, du sud au nord.

MACHINES IN FLAMES d’Andrew Culp et Thomas Dekeyser

CRITIQUE NUMÉRIQUE


« Machines in Flames (2022, 50 minutes) a d’abord circulé par le biais de diverses clés USB à effacement automatique lâchées à l’extérieur des campus d’entreprises. Cela a suscité des courriels d’avertissement de la part de ces entreprises de la tech qui craignaient la diffusion d’une histoire secrète d’autodestruction de l’informatique. Elles ont cherché à effacer toute recherche cinématographique d’un groupe insaisissable – CLODO – qui a fait exploser des entreprises informatiques dans les années 1980 à Toulouse, en France. En parcourant les nœuds cybernétiques du développement militaire, industriel et socialiste, Machines in Flames montre comment les dispositifs d’enregistrement ne parviennent pas à enfermer les cendres de l’histoire. On ne sait pas exactement ce qui a le plus inquiété les entreprises de sécurité : les traces d’archives enflammées du film, sa chorégraphie virale sur ordinateur, les séquences paranoïaques des surveillances nocturnes, ou son enquête philosophique sur l’auto-combustion ? Machines in Flames est le premier film de l’Internationale Destructionniste, et le premier d’une série sur l’appétit d’abolition d l’ultra-gauchisme. »

ET TA SOEUR ? de Nicolas Barachin et Sylvie Leroy

PROJECTIONS DE SOUTIEN AU CRAQ


60 minutes consacrées à l’Ordre des Soeurs de la Perpétuelle Indulgence, leurs actions, leurs engagements, leurs combats : la justice sociale, la lutte contre l’homophobie, le sida par la prévention, l’aide aux malades, l’information et le refus de la honte. Le film répond aux questions suivantes : «qui sont les soeurs, quelles sont leurs actions de prévention et d’information ? Quels sont leurs combats, pourquoi et comment devient-on Soeur de la Perpétuelle Indulgence ?.

LA PREMIÈRE MARCHE, Hakim Atoui, Baptiste Etchegaray

PROJECTIONS DE SOUTIEN AU CRAQ


Le 9 juin 2019, quatre étudiants mènent à Saint-Denis la première Marche des fiertés en banlieue. 50 ans après Stonewall, ils imposent le combat LGBT là où personne n’avait voulu l’imaginer. Une immersion trépidante parmi les organisateurs de la pride, banlieusards et fiers. Les enjeux d’intersectionnalité et d’inclusivité des luttes sont clairement posés.

COCONUT HEAD GENERATION de Alain Kassanda


Depuis qu’on travaille au Spoutnik, il nous arrive régulièrement de douter quant à la possibilité de faire rencontrer le cinéma et l’action militante, politique, qu’il puisse exister des discussions fertiles entre les deux et que l’un entraîne l’autre et réciproquement. On a essayé, on a souvent échoué mais on essaie encore. Il y en a d’autres qui ont essayé. C’est notamment le cas au Sud-Ouest du Nigeria, dans l’Université d’Ibadan, qui, en marge de l’institution, abrite tous les jeudis soirs un ciné-club. Le cinéaste Alain Kassanda est venu poser sa caméra là au milieu et a fabriqué ce film, COCONUT HEAD GENERATION. Dans le cadre de ces projections, on ne se contente pas de regarder les films. On vient aussi pour débattre: intersectionnalité, décolonisation, luttes féministes, luttes LGBT, minorités ethniques du pays, droits des étudiants ou élections. C’est que ce n’est pas n’importe quel cinéma qui regarde ces étudiant.e.x.s. Ce sont par exemple les films de Med Hondo, John Akomfrah, Charles Burnett, ces films qui, d’autant plus quand tu es concerné.e.x., te laissent dans un état brûlant. Il y a urgence à en discuter, à prendre responsabilité devant les images, puis à traduire cela en actes afin que toutes les formes d’oppression soient combattues. En dehors de la salle de cinéma, un mouvement s’organise contre la brutalité policière, incarnée par cette unité, la SARS (Special Anti-Robbery Squad), qui tue chaque année. On passe ainsi du film à la manif, de la manif au débat et du débat au film. Ces passerelles-là existent donc, semblent même nécessaires. On souhaite alors qu’elles arrivent jusqu’à nous.
Tom et Nathan

ATTICA de Cinda Firestone

soirée anti-carcérale


«En septembre 1971 et à la suite de l’assassinat d’un militant Black Panther dans une prison californienne, les détenus de la prison d’Attica (New York) organisent une mutinerie qui se solde par l’occupation de la cour du bâtiment D de la prison et la prise en otage de 42 gardiens. Les détenus produisent une liste de revendications, mais après quatre jours de négociations la police prend d’assaut la prison, faisant une quarantaine de morts dont une dizaine de gardiens. Le film de Cinda Firestone rassemble une grande partie des archives visuelles produites pendant la mutinerie et tente de démonter le récit policier mis en scène lors d’un simulacre de procès qui prit fin en 1973 et où aucun des policiers ayant pris part à la tuerie ne fut condamné».

LES PRISONS SUISSES : DE LA CRITIQUE À L’ABOLITION

rencontres critiques de l’enfermement: table ronde


D’inspiration abolitionniste, les Rencontres Critiques de l’Enfermement sont pensées comme un espace d’analyse et de délégitimation de l’enfermement au sens large. La journée d’étude, à l’Université de Genève, permet de dresser un état des lieux de la recherche académique sur l’enfermement en Suisse et d’encourager la collaboration interdisciplinaire et le partage des savoirs. La table ronde, au cinéma Spoutnik, clôture cette première édition des Rencontres. Elle offre l’occasion de croiser les perspectives critiques de personnes concernées avec celles des milieux académique et associatif pour nourrir le dialogue avec le grand public.

OH LA VISITE DES AMI.X.ES DU LABO L’ARGENT-MARSEILLE<3


En début de mois, le mercredi 3, on reçoit la visite du Labo L’Argent, un lieu de fabrication et d’échange autour du cinéma argentique qui a vu le jour au printemps 2020 au cœur de Marseille. On a des amis qui bricolent là-bas alors on est simplement heureux de les voir arriver avec une série de bobines qu’on ne connaît pas.

GROOVADELIC

cinéma et dj set organisé par le ZOO


Pour les 10 ans des Groova, Psyberpunk relie le 1er étage de l’Usine pour le transformer en générateur à expériences psycho sensorielle.s La trajectoire du module Spoutnik sera reprogrammée sur une orbit plus basse afin de pouvoir projeter sur son superbe écran : HOME de Yann Arthus – Bertrand , puis on explorera le mythique MICROCOSMOS de Claude Nuridsany et Marie Pérennou , avant de plonger sous l’eau avec PLANÈTE BLEUE- L’HISTOIRE NATURELLE DES MERS de la BBC. On devrait en ressortira ébahi par la beauté de notre vaisseau interstellaire appelé Terre et par les créatures la peuplant. Ce voyage visuel sera sonorisé par un live de SAM MARYU, suivi du Chill psychédélique de INJUSTE. JAYAN cloturera la nuit avec son Chillout Psycho-Forestien Reste du voyage: Le Zoo sera transformé en temple de la Dark Prog avec : Kliment (Zenon Rec – Bulgarie) , Radioactive.Cake (Glitchy Tonic- Berlin), SEKOYA (Occulta rec) Captain Flow-R et nos residents: Argonaut et Psyberpunk à la Makhno fera office de chaudron Psychedelique – Forest : Special Guest : OUAT (Foresdelic rec) accompagné par Amazon, Arkama et Jayan
Le Zoo

BELUGUETA – 1000 BALLES – ARTMAILLÉ – ANDROO CORNAIR

MANGER ECOUTER ET DANSER AU SPOUTNIK


L’été dernier, avec l’ami Alan, on avait eu la joie d’organiser un banquet et des interventions musicales dans un champ, entre un bois et une vigne, chez nos ami.e.s vigneron.n.es du Chambet. Ce moment, qu’on avait appelé CANTA, puisait dans les musiques et cultures traditionnelles, notamment occitanes. Le 19 avril, on souhaite, tous les trois, donner un écho à tout cela avec la venue du groupe BELUGUETA, dont l’une des chanteuses, Lisà, était venue l’été dernier avec BOSC. Le groupe est raconté tel quel: « Dans le mouvement de la nouvelle polyphonie occitane, Belugueta est un animal à part. Les cinq voix de ses chanteur-ses sont porteuses d’identités et de singularités qui nous emmènent loin des terres occitanes, peut-être proche d’un lieu archaïque lié à la fonction du chant : celui d’accompagner les événements d’une vie». Il y a aussi le désir d’accompagner ce concert d’autres expériences. Une cantine avant le concert. Et des passeur.euses de disques après, pour danser ! 1000 balles, Artmaillé et Androo, Cornair, on ne sait plus, se partageront les platines.

LA MÉMOIRE FERTILE, Michel Khleifi

L’USINE CONTRE L’APARTHEID ISRAÉLIEN


Pour soutenir la résistance du peuple palestinien dans sa lutte pour la liberté, l’égalité et la justice, le collectif Apartheid Free Zone Genève et l’Usine vous invitent à un weekend contre l’apartheid israélien.

Farah Hatoum, cinquante ans, vit à Nazareth, en Galilée. Sahar Khalifeh, jeune romancière palestinienne de Ramallah, vit en Cisjordanie occupée. Toutes deux, tout en étant très différentes, sont confrontées à la fois à l’occupation israélienne et aux obstacles que vivent les femmes dans les sociétés arabes. C’était la première fois qu’un réalisateur palestinien filmait lui-même son pays, à l’intérieur des frontières d’Israël d’avant 1967.

ICI ET AILLEURS, Anne-Marie Miéville, Jean-Luc Godard, Jean-Pierre Gorin

L’USINE CONTRE L’APARTHEID ISRAÉLIEN


Pour soutenir la résistance du peuple palestinien dans sa lutte pour la liberté, l’égalité et la justice, le collectif Apartheid Free Zone Genève et l’Usine vous invitent à un weekend contre l’apartheid israélien.

« Depuis l’invention de la photographie, l’impérialisme a fait des films pour empêcher ceux qu’il opprimait d’en faire. Il a fait des images pour déguiser la réalité aux masses qu’il opprimait. Notre tâche est de détruire ces images et d’apprendre à en construire d’autres, plus simples, pour servir le peuple, et pour que le peuple s’en serve à son tour. »

PLOGOFF, DES PIERRES CONTRE DES FUSILS de Nicole Le Garrec

SOUTIEN AUX CAISSES DE GRÈVES CONTRE LA RÉFORME DES RETRAITES


Cette projection est à l’initiative du ciné-club MBK – Metro Boulot Kino – en soutien aux caisses de grève contre la réforme des retraites en France.
Elle se fait aussi avec la complicité des Mutins de Pangée, coopérative audiovisuelle militante, qui nous a généreusement permis de choisir un film dans leur catalogue.
Ainsi, on a décidé de montrer PLOGOFF, DES PIERRES CONTRE DES FUSILS de Nicole Le Garrec, film magnifique de résistance. Ça faisait longtemps qu’on souhaitait le projeter et il nous semble que cette occasion est la bonne. S’il n’est pas explicitement question de travail et de retraite dans le film, il n’en reste pas moins qu’il y a la nécessité de la lutte contre la violence d’État.

CINEMA ET MONDE PAYSAN – PROJECTION SURPRISE # 3


Du 30 janvier au 1er février, du matin jusqu’au soir (10h00-20h00), le Spoutnik sera le lieu d’une formation-réflexion participative autour du cinéma et de son rapport avec la paysannerie. Ces journées, seront guidées par Federico Rossin, chercheur-passeur-pédagogue-historien qui était déjà venu au Spoutnik présenter la série Diario di un maestro avec une grande générosité. Vous pouvez participez à ce séminaire en vous inscrivant pour une, deux, ou trois journées (plus d’infos ici).

ET CHAQUE SOIR, LE SÉMINAIRE S’OUVRE AU PUBLIC POUR UNE PROJECTION SURPRISE! Manière de rejoindre le processus de la recherche. Et de voir, des films, probablement merveilleux!

CINEMA ET MONDE PAYSAN – PROJECTION SURPRISE # 2


Du 30 janvier au 1er février, du matin jusqu’au soir (10h00-20h00), le Spoutnik sera le lieu d’une formation-réflexion participative autour du cinéma et de son rapport avec la paysannerie. Ces journées, seront guidées par Federico Rossin, chercheur-passeur-pédagogue-historien qui était déjà venu au Spoutnik présenter la série Diario di un maestro avec une grande générosité. Vous pouvez participez à ce séminaire en vous inscrivant pour une, deux, ou trois journées (plus d’infos ici).

ET CHAQUE SOIR, LE SÉMINAIRE S’OUVRE AU PUBLIC POUR UNE PROJECTION SURPRISE! Manière de rejoindre le processus de la recherche. Et de voir, des films, probablement merveilleux!

CINEMA ET MONDE PAYSAN – PROJECTION SURPRISE # 1


Du 30 janvier au 1er février, du matin jusqu’au soir (10h00-20h00), le Spoutnik sera le lieu d’une formation-réflexion participative autour du cinéma et de son rapport avec la paysannerie. Ces journées, seront guidées par Federico Rossin, chercheur-passeur-pédagogue-historien qui était déjà venu au Spoutnik présenter la série Diario di un maestro avec une grande générosité. Vous pouvez participez à ce séminaire en vous inscrivant pour une, deux, ou trois journées (plus d’infos ici).

ET CHAQUE SOIR, LE SÉMINAIRE S’OUVRE AU PUBLIC POUR UNE PROJECTION SURPRISE! Manière de rejoindre le processus de la recherche. Et de voir, des films, probablement merveilleux!

Courts métrages d’Anaïs-Tohé Commaret

BRASIER # 2 CARTE BLANCHE À ERIKA NIEVA DA CUNHA


Carte blanche à noircir
Une invitation (une occupation) qui sonne comme un défi (les cinémas désertés)
ou comme un appel à joindre nos voix pour un retour dans les salles obscures,
il faut que les cinémas vivent
que ces lieux magiques redeviennent populaires,
que ça survive (comme les lucioles)
qu’on se retrouve pour partager des films, des bouffes, des conversations infinies
Erika Nieva Da Cunha

COCORICO! MONSIEUR POULET de Jean Rouch

RENTRÉE BURLESQUE!


Ce film a peut-être été le plus drôle à faire. Lam avait proposé un documentaire sur le commerce du poulet, nous décidons d’en faire un film de fiction réalisé par Dalarou, nouveau réalisateur multinational et tricéphale : Damouré Zika, Lam Ibrahima Dia, Jean Rouch. Nous avons été dépassés dans l’improvisation par les incidents : la voiture de Lam n’avait ni freins, ni phares, ni papiers. Ses pannes continuelles modifiaient sans cesse le scénario prévu (…). Alors l’invention était continuelle et nous n’avions aucune autre raison de nous arrêter que le manque de pellicule ou le fou rire qui faisait trembler dangereusement micros et caméras.
Jean Rouch

MABABANGONG BANGUNGOT (PERFUMED NIGHTMARE) de Kidlat Tahimik

RENTRÉE BURLESQUE!


Dans cette comédie provocante, le réalisateur, Kidlat Tahimik y tient également le rôle principal, celui d’un personnage malicieux du même nom, conducteur de jeepney dans le village de Balian, obsédé par la culture américaine. Il écoute avec dévotion Voice of America et, rêvant de voyager dans l’espace, il est également le président du fan club local de Wernher von Braun. Mais lorsqu’il obtient la chance tant attendue de voyager à l’étranger – à Paris, avec un homme d’affaires américain qui dirige l’empire du chewing-gum de cette ville – ses observations dissipent ses illusions. Avec sa voix off abondante et fantaisiste, Tahimik mêle librement cinéma personnel et politique, documentaire et fantastique ; il dépeint son village avec une attention anthropologique aiguisée aux rituels et à la religion ainsi qu’un regard sardonique sur les inégalités économiques, et déroule des histoires familiales marquées par la guerre et l’impérialisme. Les rencontres et les découvertes idiosyncratiques du héros errant sont couronnées par une touche éblouissante de surnaturel qui représente ce qu’il appelle sa « déclaration d’indépendance ».

Non seulement le monde du cinéma a été inspiré par le premier film de Tahimik, mais le milieu des squatters berlinois a également découvert en lui une âme sœur : Le cinéma mobile exploité par les habitants du squat « Kukuck », situé dans la Anhalter Strasse à Berlin, au début des années 80, s’appelait « DPA » – les initiales du titre allemand du film, Der parfümierte Alptraum.

CINÉMA ET MONDE PAYSAN TENTATIVE DE PÉDAGOGIE PARTICIPATIVE

un séminaire expérimental proposé par Federico Rossin


un séminaire expérimental proposé par Federico Rossin les 30-31 janvier et 1 février
Sur inscription: cinema@spoutnik.info

Comment le monde paysan a-t-il été raconté, montré, idéalisé ou méprisé par le cinéma ? Comment transformer la transmission de l’histoire de plus d’un siècle de représentation cinématographique d’une classe économique et sociale, en une expérience d’émancipation collective, en une prise de conscience politique aussi subversive que possible ? Ce séminaire tentera d’être tout cela à la fois ; il s’agira, en somme, d’une tentative de pédagogie participative et du récit d’une histoire du cinéma par le bas.
Federico Rossin

AUDITE CAMERA OBSCURA 5.1


SZKMD & Cinéma Spoutnik présentent!
audite camera obscura 5.1 – troisième édition

Une dizaine d’artistes présentent des pièces sonores courtes en surround 5.1 dans la salle du cinéma Spoutnik. Originales, maîtrisées ou expérimentales, les pièces sont pensées pour le dispositif de spatialisation utilisé dans les cinémas d’aujourd’hui (dit 5.1 surround: trois sources venant de face, deux surround à l’arrière, et un caisson de basse). La position assise dans le noir et orientée face à un écran permet une écoute soutenue et non perturbée.

NO APOLOGIES

projection organisée par la CUAE


Des hommes noirs, menacés par la police et stigmatisés par la population, se rassemblent dans un lieu autogéré au coeur de la ville. Ils témoignent de leur quotidien et revendiquent leurs identités, sans avoir à s’excuser de ce qu’ils sont. Le film décrit l’état de siège physique et mental des Noirs en situation précaire à Lausanne. Confronté à d’évidentes nécessités de protection de l’anonymat et à l’impossibilité de filmer dans la rue, No Apologies s’est constitué autour d’un dispositif permettant aux protagonistes de s’exprimer librement.

ALL THAT IS SOLID + BLACK CODE/CODE NOIR + EVIDENCE OF THINGS UNSEEN BUT HEARD + THE WAKE

4 films de Louis Henderson - en collaboration avec le département cinéma de la HEAD-Genève


Louis Henderson, né au Royaume-Uni en 1983, est cinéaste.
Il est diplômé du London College of Communication, du Fresnoy – Studio des arts contemporains et de l’Ecole Européenne Supérieure de l’Image d’Angoulême-Poitiers. Ses films, textes et performances travaillent sur le mode de l’archéologie de l’image, réfléchissant aux nouvelles matérialités d’Internet et à la possibilité d’une résistance techno-animiste au néocolonialisme. Il a présenté son travail à de nombreuses occasions et notamment au IFFRotterdam, à CPH:DOX, Transmediale Berlin; Kiev Biennial (2015); Centre Pompidou, Tate Modern London etc. Après plusieurs films courts, il travaille actuellement sur son premier long métrage, « Ouvertures », basé sur une relecture de la révolution haïtienne, de ses grands héros et de la persistance de leur héritage dans les corps et les esprits de la jeunesse du pays aujourd’hui.
Il vit et travaille à Paris.

SOIRÉE DÉDIÉE À LA GRANDE TRIPLE ALLIANCE INTERNATIONALE DE L’EST

FILM + DISCUSSION + CONCERT EN COLLAB AVEC LE REZ


Organisme protéiforme, sans visage, chétif et paranoïaque, La Grande Triple Alliance Internationale De l’Est n’existe pas. Dans les années 2000, un puissant flux de cellules hermaphrodites venimeuses a d’abord été observé dans les villes de Metz et Strasbourg avant de contaminer de larges zones circonscrites du tissu occidental et oriental. Le centipède vertical à 3 branches n’aurait pas voulu naître, tout comme il aurait bien laissé crever les organes d’une contre culture agonisante au lieu de lui délivrer un ultime électrochoc. Blague de mauvais goût, intrinsèquement éphémère, rigoureusement éternelle, la GTAIE continue aujourd’hui de perpétrer le crime, parfois dans la lumière, toujours en souterrain. Il suffit de vous regarder dans la glace chaque soir pour vous en convaincre. Ce film tente de raconter comment cette histoire aurait pu être évitée.
Un film de Nicolas Drolc et Guillaume Marietta

AGITER LA RUE, Maya Corboud

Spoutnik le pass


Il y a un peu plus d’un an, rentrait en vigueur le pass sanitaire. Nous – l’association du cinéma Spoutnik – nous y sommes opposé.e.s en déplaçant les projections en plein air, là où il était encore possible de se réunir sans exercer de contrôle. Ainsi, nous avons trimbalé notre écran à beaucoup d’endroits à Genève et ailleurs en Suisse romande. À ces occasions, Maya, amie et projectionniste, a enregistré des images, au coin du feu, au coin de l’écran, à ras le bitume et plus tard, a enregistré les voix de quelques un.e.s qui étaient là pendant ces projections. Cette expérience de cinéma itinérant et les questions que cela a laissé en suspens, Maya les a rebricolé dans un film, AGITER LA RUE.

MADAME SATA de Karim Aïnouz

BRASIER # 1 CARTE BLANCHE À ERIKA NIEVA DA CUNHA


Carte blanche à noircir
Une invitation (une occupation) qui sonne comme un défi (les cinémas désertés)
ou comme un appel à joindre nos voix pour un retour dans les salles obscures,
il faut que les cinémas vivent
que ces lieux magiques redeviennent populaires,
que ça survive (comme les lucioles)
qu’on se retrouve pour partager des films, des bouffes, des conversations infinies

On va commencer avec Madame Sata parce que ce film inspiré d’une histoire réelle donne de la force, de la joie et de la rage.
Joao Francisco dos Santos, le personnage principal, donne envie de se battre (au propre et au figuré) avec toute la folie qu’on porte en nous, avec intégrité, parfois avec violence mais jamais dans la complaisance.
Le film est très beau, et comme on a de la chance, la version qu’on projettera est en pellicule 35mm. Un petit repas sera prévu avant la proj.

Scuola Senza Fine

Organisée par les éditions Clinamen


Scuola Senza fine d’Adriana Monti témoigne de l’expérience d’un groupe de femmes italiennes des années 70 qui, à 40, 50 ou 60 ans, reprennent le chemin de l’école. Pendant 150 heures, en compagnies d’enseignantes féministes, elles apprendront l’écriture, l’histoire, la philosophie, mais surtout, elles apprendront à penser leur apprentissage et l’émancipation qu’il leur apporte. Elles apprendront à se penser elles-même dans le monde qui les entoure.
En 1974 les syndicats obtiennent des patrons et de l’état italien 300 heures de cours payées pour les ouvriers, peu après, les femmes de ces derniers investissent également les cours et décident de ne plus quitter les bancs de l’école même au-delà des heures prévues. Dans le but de poursuivre cette éducation collective et autogéré, elles formeront ensuite le collectif de graphisme Gervasia Brocson.

À LA DECOUVERTE DES FILMS DE CHICK STRAND PART. II


ANSELMO, 1967, 16mm + COSAS DE MI VIDA de Chick STRAND, 1976, 16mm + ANSELMO AND THE WOMEN, 1986, 16mm + MUJER DE MILFUEGOS, 1976, 16mm + BY THE LAKE, de Chick STRAND, 1986, 16mm mardi 29 novembre repas – 19h30 films – 20h30 « Strand a découvert un extraordinaire lyrisme sensuel, à la fois … Continued

NI DIEU NI MAITRE: LES RÉSEAUX DE LA COLÈRE de Tancrède Ramonet

Les Rencontres Anarchistes


Depuis 150 ans, les anarchistes embrasent le monde de leurs idées et de leurs révoltes. Cette histoire est encore méconnue et les Rencontres Anarchistes proposent de la redécouvrir à la lueur du projecteur du « plus beau cinéma du monde » les 3 et 4 novembre prochain.
« Ni Dieu ni maître, une histoire de l’anarchisme. Une histoire de l’anarchisme » est une série documentaire réalisée par Tancrède Ramonet. Les deux premières parties, La Volupté de la destruction (1840-1914) et La Mémoire des vaincus (1911-1945), sont diffusées dès 2016.
Les deux derniers épisodes, Des Fleurs et des pavés (1945-1969) et Les Réseaux de la colère (1965-2011), sont sortis il y a quelques mois et seront présentés respectivement les 3 et 4 novembre. Cette dernière projection se fera en présence du réalisateur.

NI DIEU NI MAÎTRE: DES FLEURS ET DES PAVÉS de Tancrède Ramonet

projection organisée par les Rencontres Anarchistes


Depuis 150 ans, les anarchistes embrasent le monde de leurs idées et de leurs révoltes. Cette histoire est encore méconnue et les Rencontres Anarchistes proposent de la redécouvrir à la lueur du projecteur du « plus beau cinéma du monde » les 3 et 4 novembre prochain.
« Ni Dieu ni maître, une histoire de l’anarchisme. Une histoire de l’anarchisme » est une série documentaire réalisée par Tancrède Ramonet. Les deux premières parties, La Volupté de la destruction (1840-1914) et La Mémoire des vaincus (1911-1945), sont diffusées dès 2016.
Les deux derniers épisodes, Des Fleurs et des pavés (1945-1969) et Les Réseaux de la colère (1965-2011), sont sortis il y a quelques mois et seront présentés respectivement les 3 et 4 novembre. Cette dernière projection se fera en présence du réalisateur.

Zorn I, II et III de Mathieu Amalric

en collaboration avec Vincent Capes et John Menoud


Mathieu Amalric filme seul, depuis 12 ans, l’insensé saxophoniste et compositeur new yorkais John Zorn. Films-toupies, que Zorn aime programmer, comme un set musical, lors de ses concerts. Musiques en train de se faire, constellations d’énergies, univers sonores en expansion… D’abord acteur qui se fera remarqué chez Despechin, Mathieu Amalric a réalisé des films comme Tournée (2010), Barbara (2017) ou encore Serre-moi fort (2021).

À LA DECOUVERTE DES FILMS DE CHICK STRAND PART. I


Chick Strand (1931-2009), cofondatrice avec Bruce Baillie de la coopérative Canyon Cinema en 1961, est une cinéaste pionnière, dont les films figurent parmi les œuvres fondatrices de l’underground américain de la côte ouest. Son œuvre combine de manière très poétique des éléments de type documentaire avec des questions ethnographiques (elle était diplômée d’anthropologie) et des techniques expérimentales. Au cours de sa longue carrière, elle a effectué plusieurs voyages au Mexique, réalisant des portraits de personnes qu’elle rencontrait autour de Guanajuato. La caméra de Strand est toujours en mouvement, essayant de saisir les sujets et les détails en gros plan, en tenant son téléobjectif à la main. « J’aime tenir la caméra près de mon corps lorsque je filme », dit-elle. Sa technique très personnelle – une signature inimitable – produit des images très lyriques et sensuelles, ainsi qu’un renouvellement rigoureux du portrait filmé et du documentaire ethnographique. Strand a toujours refusé l’étiquette de féministe, insistant sur le fait qu’elle ne s’intéressait pas à la politique mais plutôt à ses propres connexions intuitives et passionnées avec les gens, la lumière, le son et la vision. Son mélange d’érotisme, d’intimité et de poésie visuelle est un hymne joyeux à la vie et aux femmes. (Federico Rossin)

ICI ET AILLEURS de Anne-Marie Miéville, Jean-Luc Godard, Jean-Pierre Gorin


« Depuis l’invention de la photographie, l’impérialisme a fait des films pour empêcher ceux qu’il opprimait d’en faire. Il a fait des images pour déguiser la réalité aux masses qu’il opprimait. Notre tâche est de détruire ces images et d’apprendre à en construire d’autres, plus simples, pour servir le peuple, et pour que le peuple s’en serve à son tour. » Ce bout de texte est issu d’un manifeste écrit juste après un passage en Palestine avec Jean-Pierre Gorin. Là-bas, les deux entreprennent une enquête, discutent, font des images et des sons avec les fedayin. Les bobines finissent dans un tiroir puis sont reprises un peu plus tard par Anne-Marie Miéville et le même Godard. Ça donne ICI ET AILLEURS, plus qu’un film de propagande, c’est un film qui pose des questions cruciales, interroge le rôle des images dans la lutte.

LES FILMS DU COLLECTIF MOHAMED


Au fond, il nous bouleverse complètement, ce cinéma fabriqué et peuplé par des gens qui n’étaient ni censés, ni destinés à en faire. Des sortes d’accidents de l’histoire, des objets minoritaires qu’on aime avoir pour modèles. Par exemple, ça donnerait quoi un cinéma porté par des ados de banlieue parisienne ? Des vrais, hein, sans l’intermédiaire d’un Ladj Ly ou d’un Romain Gavras. Ça donne les films du collectif Mohamed, LE GARAGE, ZONE IMMIGRÉE et ILS ONT TUÉ KADER réalisés entre 1977 et 1981 dans le Val de Marne. Dans ce quartier, des adolescents injectent toute leur énergie, colère, puissance de vie sur de la pellicule super 8. Et font de leurs vies le lieu d’une sociologie de très très haute voltige, qui met la misère à Bourdieu.

SÉANCE SURPRISE IMAGINÉE PAR FEDERICO ROSSIN

Plein air de l'été ♯2 - PLEIN AIR AU SPOUTNIK À CAUSE DU CIEL ORAGEUX!!!


Federico Rossin est historien et programmateur indépendant. Les recherches qu’ils mènent, à la croisée du cinéma expérimental et du cinéma militant nous habitent et nous inspire depuis longtemps. C’est la première fois que nous aurons l’occasion de le rencontrer. Et. Grande joie de lui donner carte blanche ce jeudi 8 en plein air.

DIARIO DI UN MAESTRO de Vittorio De Seta

Plein air de l'été ♯ 1 - MINCE LA PLUIE >>>> PLEIN AIR EN SALLE, AU SPOUT


Les enfants, non pas acteurs mais habitants des banlieues romaines, entraînent le professeur vers le dehors, sur leur terrain d’expression. À la faveur du rapatriement d’un lézard à l’école, commencent à se bricoler de nouveaux modes d’apprentissage. La classe se repeuple. L’estrade du professeur se voit être transformée en étagère. Les allers-retours entre le dedans et le dehors se poursuivent. Les enfants deviennent sociologues, ramènent témoignages et histoires. Des dessins, études du quartier tapissent les murs de la classe. Une petite communauté se forme et c’est ce qu’elle traverse – les imprévus, les fulgurances, toutes les formes de spontanéité – qui nourrit le film. Le cinéma s’adapte à la vie et non l’inverse.